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Rapport sur les évaluations de la 41e élection générale tenue le 2 mai 2011

1. Expérience des électeurs

1.1 Niveau d'information des électeurs et rayonnement

Principales constatations

  • Au total, 98 % des électeurs ont dit être au courant de la tenue de la 41e élection générale.
  • Comme en 2008, la carte d'information de l'électeur a été la principale source d'information des électeurs sur les dates, les heures et les lieux de vote.
  • La campagne publicitaire multimédia d'Élections Canada a encore favorisé de hauts niveaux d'information.
  • Les nouvelles activités de rayonnement axées sur les personnes âgées vivant dans des résidences et des établissements de soins de longue durée ont été fructueuses.

Il est primordial pour Élections Canada que les Canadiens connaissent le processus électoral, y compris les moyens d'exercer leur droit de vote. L'organisme déploie également des efforts pour joindre les groupes ciblesNote 2 susceptibles de rencontrer des obstacles à la participation, comme l'incapacité de prouver leur adresse ou une connaissance limitée des diverses façons de voter.

Pour la 41e élection générale, Élections Canada a mis en œuvre un programme multimédia de rappel électoral : publipostage aux électeurs (p. ex. carte d'information de l'électeur, ou CIE), Programme des agents de relations communautaires, et campagne d'information et de publicité sur les exigences et les options liées au vote, pour le grand public et les groupes ciblesNote 3.

Élections Canada a envoyé une CIE à quelque 24 millions d'électeurs inscrits. La CIE demeure la principale source d'information sur les dates, les heures et les lieux de vote. À certains endroits déterminés, les personnes âgées, les étudiants et les électeurs autochtones pouvaient prouver leur identité et leur adresse avec leur CIE et une autre pièce autorisée. Cette initiative est décrite à la section 1.2.

Comme à l'élection précédente, les agents de relations communautaires ont travaillé avec des groupes cibles d'électeurs – les jeunes, les communautés autochtones et ethnoculturelles et les électeurs sans abri – pour mieux faire connaître le processus électoral. À la lumière des évaluations de la 40e élection générale, Élections Canada a élargi son Programme des agents de relations communautaires pour cibler également les personnes âgées vivant dans des résidences et des établissements de soins de longue durée, ce qui nous a permis de mieux répondre aux problèmes d'inscription et d'identification propres à ces électeurs.

Autres changements importants apportés à la campagne de communication pour la 41e élection générale : site Web remanié, nouveaux supports publicitaires (p. ex. panneaux-réclame ordinaires ou numériques), et publicité accrue sur les sites Web de médias sociaux populaires.

Constatations générales

Une plus faible proportion d'électeurs autochtones étaient au courant de la tenue de l'élection (89 %, contre 98 % de la population générale). La télévision est demeurée leur principale source d'information sur l'élection.

Lors du Sondage auprès des électeurs, 98 % des répondants ont indiqué qu'ils étaient au courant de la tenue de la 41e élection générale. Ils ont cité les médias traditionnels comme principale source d'information à ce sujet : télévision (81 %), journaux (50 %) et radio (42 %). Les taux de rappel des publicités d'Élections Canada (capacité des répondants de se souvenir de l'information communiquée) sont demeurés stables au cours des trois dernières élections (79 % en 2006, 78 % en 2008 et 79 % en 2011)Note 4.

La CIE était un élément clé du programme de rappel électoral, et 91 % des électeurs qui étaient au courant de la tenue de l'élection se souvenaient d'en avoir reçu une. Comme à l'élection précédente, les Canadiens ont eu tendance à consulter leur CIE pour se renseigner sur les procédures de vote, et savoir où et quand voter. La CIE a été – et de loin – la source d'information la plus souvent mentionnée par les électeurs (66 %), suivie de la télévision (12 %) et des journaux (11 %). Nous continuerons d'évaluer régulièrement l'efficacité du programme de rappel et de l'ajuster selon l'évolution du paysage médiatique.

Le fait d'inclure les personnes âgées vivant dans des résidences et des établissements de soins de longue durée dans le Programme des agents de relations communautaires, parallèlement à l'initiative de révision ciblée, a contribué à une hausse des inscriptions parmi ce groupe, une hausse estimée à 36 % par rapport à l'élection de 2008.

Inscriptions dans les résidences pour personnes âgées et les établissements
de soins de longue durée (2008-2011)
2011 2008 Écart
100 616 73 761 26 855 (36,4 %)

Après l'élection, Élections Canada a sondé les administrateurs de résidences étudiantes, de bureaux de conseil de bande des Premières Nations, de résidences pour personnes âgées et d'établissements de soins de longue durée. Parmi ceux qui avaient eu recours à un agent de relations communautaires, tous étaient satisfaits des services reçus. Les agents devaient notamment collaborer avec les administrateurs pour faciliter l'inscription et le voteNote 5.

Les sondages et d'autres données indiquent une évolution des moyens utilisés par les électeurs pour se renseigner et pour communiquer avec Élections Canada. Par exemple, un nombre accru d'électeurs consultent notre site Web pour obtenir de l'information, plus de cinq millions de visites ont été enregistrées en 2011, contre trois millions en 2008. Nous avons reçu moins d'appels lors de l'élection de 2011, mais plus de courriels. Pour la première fois, les électeurs qui souhaitaient présenter une plainte pouvaient le faire par courriel à partir du site Web d'Élections Canada. Du 26 mars au 8 mai 2011, nous avons reçu plus de 6 000 courriels contenant des plaintes, des commentaires ou des questions générales. (Pour des précisions sur la nature des plaintes, voir la section 3.5.)

Conclusion

Dans l'ensemble, notre programme de rappel électoral a permis de bien informer les Canadiens sur le processus électoral, tout comme en 2008. Nous continuerons d'évaluer l'efficacité du programme et d'y apporter des améliorations.

Les Canadiens utilisent de plus en plus Internet pour communiquer avec Élections Canada. Nous tâchons donc de rendre notre site Web plus accessible et d'améliorer notre capacité de réponse par courriel, pour tirer parti de ces moyens de communication en plein essor.

Élections Canada continuera d'améliorer ses activités de rayonnement pour remédier au manque d'information de certains groupes d'électeurs. L'expérience du terrain montre que l'établissement de liens avec les groupes cibles avant une élection peut faciliter le travail des agents de relations communautaires. Élections Canada envisagera de mener des campagnes de rayonnement locales et des campagnes d'inscription ciblées avant le déclenchement de la prochaine élection générale.

1.2 Exigences d'identification

Principales constatations

  • Au total, 97 % des électeurs savaient avant de voter qu'ils devaient prouver leur identité, et 89 % savaient qu'ils devaient prouver leur adresse.
  • Parmi les votants, 99 % ont trouvé facile de répondre aux exigences d'identification.
  • Le changement administratif qui a permis l'utilisation de la CIE avec une autre pièce autorisée pour aider les étudiants résidant sur des campus, les électeurs vivant dans des réserves autochtones et les résidents d'établissements pour personnes âgées à prouver leur identité et leur adresse a contribué à réduire cet obstacle, surtout pour les personnes âgées.

La 41e élection générale a été la deuxième à laquelle les électeurs devaient prouver leur identité et leur adresse pour voter. Le programme de rappel électoral d'Élections Canada visait notamment à les informer des exigences d'identification pour qu'ils soient prêts à y répondre lors du vote.

Selon les évaluations de l'élection de 2008, certains électeurs avaient éprouvé des difficultés à répondre aux exigences d'identification, notamment celles concernant la preuve d'adresse. À l'élection de 2011, Élections Canada a donc apporté un changement administratif qui a permis l'utilisation de la CIE avec une autre pièce autorisée, pour aider les catégories suivantes d'électeurs à prouver leur identité et leur adresse : étudiants résidant sur des campus, Autochtones vivant dans des réserves et personnes âgées vivant dans des résidences ou des établissements de soins de longue durée.

Constatations générales

Dans l'ensemble, 97 % des électeurs savaient avant l'élection qu'ils devaient prouver leur identité pour voter (contre 94 % en 2008), alors qu'un pourcentage légèrement plus faible (89 %) savaient qu'ils devaient aussi prouver leur adresse (contre 85 % en 2008). La principale source d'information sur les exigences d'identification a été la CIE, citée par 41 % des électeurs qui connaissaient ces exigences, comparativement à seulement 27 % en 2008.

La proportion d'électeurs ayant apporté les preuves d'identité nécessaires était un peu plus faible parmi les électeurs autochtones (94 %) que parmi la population générale (99 %).

Au total, 97 % des électeurs ont dit avoir trouvé facile de répondre aux exigences d'identification. Parmi ceux qui ont voté le jour de l'élection, 99 % ont dit avoir apporté les preuves nécessaires. Le permis de conduire aurait été utilisé par 90 % des électeurs, suivi de la carte d'assurance maladie (16 %) et de la CIE (14 %)Note 6.

Les électeurs autochtones étaient moins portés à voir les exigences d'identification d'un bon œil que la population générale (90 % contre 96 %, respectivement).

De plus en plus de gens pensent que la CIE peut servir de pièce d'identité à tous les bureaux de scrutin. Comparativement à l'élection précédente, la proportion d'électeurs qui disent avoir utilisé leur CIE pour prouver leur identité a augmenté de 11 points de pourcentage. Et 91 % de ces électeurs ont indiqué avoir utilisé leur CIE avec une autre pièce d'identité, ce qui suffisait en soi pour répondre aux exigences.

Comme en 2008, 96 % des électeurs voyaient d'un bon œil les exigences d'identification.

Parmi les candidats sondés, 72 % ont indiqué que ni eux, ni leurs représentants n'avaient constaté de problème lié aux exigences d'identification, une augmentation de 11 points de pourcentage par rapport à 2008. Le problème le plus fréquent, cité par 39 % des candidats qui ont constaté des problèmes, était que les électeurs n'avaient pas les pièces requises ou ne pouvaient pas voter. Quant à la liste de pièces d'identité autorisées, 71 % s'en sont dits satisfaits ou n'ont signalé aucun problème (contre 54 % en 2008).

Selon les évaluations, la nouvelle procédure permettant à certains électeurs de prouver leur identité et leur adresse avec la CIE et une autre pièce autorisée a été un succès. Par exemple, des directeurs du scrutin (DS) ont indiqué que le vote aux bureaux de scrutin désignés avait été beaucoup plus rapide, et de nombreux administrateurs d'établissements de soins de longue durée ont affirmé qu'il avait été plus facile pour les résidents de voter. D'après les données d'un petit échantillon d'établissements, la majorité des personnes âgées y résidant ont utilisé leur CIE.

Le fait que l'élection se tenait vers la fin de l'année scolaire a limité la portée de cette initiative dans les résidences étudiantes. Par ailleurs, nos outils d'évaluation n'ont pas permis de recueillir assez de données pour évaluer l'effet de l'initiative dans les réserves. Nous souhaitons affiner nos outils afin de recueillir à l'avenir des données plus complètes après des élections générales.

Conclusion

Dans l'ensemble, le processus d'identification des électeurs s'est bien déroulé, comme en 2008. Presque tous les électeurs connaissaient les exigences d'identification, les acceptaient et étaient prêts à y répondre au moment de voter.

Comme l'utilisation de la CIE avec une autre pièce autorisée peut aider de nombreux électeurs à prouver leur identité et leur adresse, Élections Canada compte se pencher sur des moyens d'étendre cette initiative à tous les électeurs, pour simplifier l'administration du régime d'identification et pour accroître son uniformité ainsi que sa cohérence.

1.3 Commodité et accessibilité

Principales constatations

  • Comme pour les 39e et 40e élections générales, 97 % des électeurs ont trouvé que leur lieu de scrutin à la 41e élection générale était situé à une distance raisonnable.
  • Les lieux de scrutin ont été jugés physiquement accessibles par 98 % des électeurs.
  • Le taux de participation au vote par anticipation a atteint un sommet historique. Élections Canada avait engagé du personnel électoral supplémentaire, mais des électeurs ont dû quand même faire la file, en raison notamment des contraintes de la Loi électorale du Canada.
  • Le nombre d'électeurs qui ont voté par bulletin spécial a augmenté de 11 % par rapport à 2008. Les difficultés les plus fréquentes ont été le peu de temps alloué pour recevoir et envoyer les bulletins spéciaux par la poste et la présentation d'une preuve d'identité et d'adresse.

Pour la 41e élection générale, un nouveau Formulaire de commentaires sur l'accessibilité des lieux de scrutin était disponible aux lieux de scrutin, aux bureaux locaux et sur le site Web d'Élections CanadaNote 7. Les électeurs pouvaient ainsi présenter des commentaires au moment de voter, ou plus tard par téléphone, télécopieur, poste ou courriel. Les DS recueillaient les formulaires et assuraient un suivi auprès des électeurs qui le demandaient. Ils réglaient aussi les plaintes dans la mesure du possible.

En prévision d'une affluence accrue aux bureaux de vote par anticipation lors de la Pâque juive et de la longue fin de semaine de Pâques, l'organisme avait engagé 3 602 fonctionnaires électoraux supplémentaires (28 % de plus) afin de réduire les files d'attente éventuelles.

Comme dans le passé, les électeurs pouvaient voter par bulletin spécial par la poste ou en personne dans tout bureau local d'Élections Canada. L'organisme a mené des activités de rayonnement pour mieux faire connaître les différentes options de vote aux Canadiens établis temporairement à l'étranger, aux électeurs des Forces canadiennes et aux électeurs incarcérés.

Accessibilité des lieux de scrutin

Pour la 41e élection générale, le directeur général des élections a approuvé l'utilisation de 20 lieux de scrutin sans accès de plain-pied sur un total de 15 260, contre 40 en 2008. Les bâtiments ont été jugés accessibles par 98 % de tous les électeurs et 96 % des électeurs handicapés. De plus, 95 % des électeurs étaient satisfaits de la signalisation à l'intérieur des lieux de scrutin, et 82 % à l'extérieur. Les taux sont comparables pour les électeurs handicapés. Un total de 1 223 formulaires de commentaires ont fait état de problèmes d'accessibilité, dont bon nombre concernaient le stationnement et la signalisation. Les DS ont répondu à toutes les plaintes.

Pour la prochaine élection générale, Élections Canada continuera de veiller à ce que les lieux de scrutin soient le plus accessibles possible. Comme pour la dernière élection, il n'approuvera des lieux sans accès de plain-pied que dans des circonstances exceptionnelles, c'est-à-dire lorsqu'il n'y a pas d'autre option. Les DS ont suggéré que les lieux de scrutin soient examinés plus tôt afin de pouvoir tous les visiter et s'assurer qu'ils répondent aux normes d'accessibilité. L'organisme envisagera donc de changer le moment où ces tâches préélectorales sont accomplies.

Comparativement à 2008, une plus grande proportion d'électeurs autochtones ont trouvé que leur lieu de scrutin était à distance raisonnable (95 % contre 89 %).

Trajet jusqu'aux lieux de scrutin

Pas moins de 97 % des électeurs ont trouvé que leur lieu de scrutin était à distance raisonnable, et 98 % n'ont eu aucune difficulté à s'y rendre. Ces chiffres sont comparables à ceux des élections de 2006 et de 2008. Comme la distance des bureaux de vote par anticipation peut être un obstacle au vote, surtout en région éloignée, Élections Canada continuera d'accroître le nombre de bureaux et de faciliter le vote par anticipation dans ces régions.

Bureaux de vote par anticipation

En 2011, la proportion d'électeurs qui ont voté par anticipation a augmenté par rapport à 2008 (17 % contre 11 %). Il s'agit du plus haut taux de vote par anticipation jamais enregistré.

Taux de participation au vote par anticipation
La description du graphique « Taux de participation au vote par anticipation »

Pour le vote par anticipation, les électeurs s'attendent au même service et à la même facilité de vote que pour le jour du scrutin. En 2011, les dates du vote par anticipation coïncidaient avec des jours fériés et des fêtes religieuses, ce qui a peut-être contribué à une affluence accrue.

La Loi électorale du Canada prévoit un bureau de vote par anticipation par district de vote par anticipation. Elle fixe également les jours et le nombre d'heures où le service est offert. Contrairement aux sections de vote ordinaires, divisibles en autant de bureaux de scrutin (urnes) que nécessaire au cas où la liste électorale s'allongerait soudainement lors de la révision, un district de vote par anticipation ne peut pas être divisé, à moins que les circonstances ne justifient une adaptation de la loi par le directeur général des élections. Lors d'élections récentes, les DS s'étaient préparés à une hausse historique du taux de vote par anticipation en établissant de nouveaux districts toujours plus petits, à la lumière des taux de participation de l'élection précédente. Comme la date de la prochaine élection est fixe (le 19 octobre 2015), l'on sait déjà que le vote par anticipation aura lieu la fin de semaine de l'Action de grâces. Avant cette élection, les DS examineront donc les districts de vote par anticipation et apporteront les modifications nécessaires pour parer à l'éventualité d'une forte affluence aux bureaux de vote.

Pour mieux servir les électeurs à la 41e élection générale, Élections Canada a ajouté 653 bureaux de vote par anticipation (17 % de plus qu'en 2008). Il a aussi engagé beaucoup plus de préposés au vote par anticipation dans le but de réduire la congestion. Or, malgré tous les efforts des DS, il y a eu des files d'attente. Ce problème a été le deuxième sujet des plaintes adressées par courriel au directeur général des élections (9 % des quelque 3 700 plaintes).

Cette question n'est pas facile à régler. Non seulement il est difficile de prévoir le nombre d'électeurs qui voteront par anticipation, mais la Loi prévoit des étapes supplémentaires pour voter par anticipation, ce qui prolonge et complique le processus.

Il est clair qu'il faut envisager des moyens de mieux gérer le vote par anticipation. Comme le directeur général des élections l'a suggéré dans son rapport de recommandations de 2010, il serait possible d'assouplir le processus de nomination des fonctionnaires électoraux et de créer une nouvelle catégorie de ces fonctionnaires pour assumer différentes tâches. Mais un remaniement plus profond s'impose pour les opérations de vote par anticipation et le jour du scrutin. On trouvera plus de détails à ce sujet à la section 3.3.

Vote par bulletin spécial

Un nombre croissant de Canadiens votent par bulletin spécial. Au total, 285 034 suffrages ont été exprimés de cette façon à l'élection de 2011 (dont 5 680 bulletins rejetés), contre 257 972 à l'élection précédente – une augmentation de 11 %. En 2011, 43 % des électeurs ont indiqué être au courant de cette possibilité, contre 35 % en 2008.

Dans son rapport sur la 41e élection générale, le directeur général des élections analyse en profondeur le processus de vote par bulletin spécial et signale un certain nombre de difficultés. Comme aux élections précédentes, certains électeurs ont eu du mal à respecter les délais serrés pour recevoir et envoyer leur bulletin par la poste et à présenter une preuve d'identité et d'adresse.

Élections Canada croit que le vote par Internet pourrait être une solution, dans la mesure où cela permettrait aux électeurs de voter où et quand ils le veulent. L'organisme continuera de suivre l'évolution de ce mode de vote dans d'autres administrations pour en évaluer la faisabilité à l'échelle fédérale. En temps utile, il entend demander l'autorisation des parlementaires de mener, sous une forme ou une autre, un projet pilote de vote par Internet lors d'un scrutin.

À court terme, le vote par bulletin spécial demeure une option commode pour les électeurs qui se trouvent hors de leur circonscription. En prévision de la prochaine élection, Élections Canada examinera la possibilité de permettre le vote par bulletin spécial dans de nouveaux endroits comme des campus et des centres communautaires desservant des électeurs handicapés.

1.4 Participation des électeurs

Principales constatations

  • Le taux de participation à la 41e élection générale a été de 61,1 %, soit 2,3 points de pourcentage de plus qu'à la 40e élection générale.
  • De plus en plus d'électeurs invoquent les empêchements liés au quotidien comme motif d'abstention, et les gens s'attendent à ce qu'Élections Canada fournisse des services souples adaptés à leurs besoins changeants et à leur emploi du temps chargé.

Taux de participation

Comme l'indiquait le rapport sur les évaluations de l'élection de 2008, le taux de participation électorale au Canada a commencé un long déclin au début des années 1990. Une tendance semblable a été observée dans les provinces et dans d'autres démocraties établies.

En comptant le vote par anticipation, par bulletin spécial et le jour de l'élection, un total de 14 823 408 électeurs ont voté à la 41e élection générale, soit 61,1 % des électeurs inscrits (58,5 % des électeurs admissibles). Il s'agit d'une hausse de 2,3 points de pourcentage par rapport à l'élection générale de 2008, mais d'une baisse de 3,6 points par rapport à celle de 2006 (64,7 %). De 2008 à 2011, le taux de participation aux élections fédérales a augmenté dans l'ensemble des provinces et territoires, à l'exception du Nunavut.

Participation aux élections générals fédérales
La description du graphique « Participation aux élections générals fédérales »

Motifs d'abstention

En 2011, 60 % des non-votants ont expliqué leur abstention par des empêchements liés au quotidien. Moitié moins (30 %) ont cité des raisons d'ordre politique et 6 %, des difficultés liées au processus électoral en tant que tel.

Ces dernières années, on a observé une hausse constante de la proportion d'électeurs qui invoquent des empêchements liés au quotidien comme principal motif d'abstention et une diminution constante de la proportion d'électeurs invoquant des raisons d'ordre politique, comme l'indique le tableau ci-dessous. La proportion de répondants qui ont mentionné des difficultés administratives ou liées au processus électoral est demeurée relativement stable.

Motifs d'abstention (Sondage auprès des électeurs, 2004-2011*)
Motif 2004 (%) 2008 (%) 2011 (%)
Empêchements liés au quotidien 38 57 60
Raisons d'ordre politique 45 36 30
Difficultés administratives ou liées au processus électoral 7 8 6

*Une méthodologie différente a été utilisée en 2006, ce qui empêche les comparaisons directes avec les autres années.

Le tableau ci-dessous montre la ventilation des motifs d'abstention à l'élection générale de 2011.

Motifs d'abstention (Sondage auprès des électeurs, 2011)
Empêchements liés
au quotidien 60 %
Raisons d'ordre politique 30 % Difficultés administratives ou liées au processus électoral 6 %
  • En déplacement 17 %
  • Horaire de travail ou de cours 13 %
  • Emploi du temps trop chargé 10 %
  • Manque d'information 7 %
  • Santé/maladie/blessure 7 %
  • Obligations familiales 3 %
  • Oubli 2 %
  • Transport 1 %
  • Manque d'intérêt/apathie 9 %
  • Inutilité du vote 5 %
  • Cynisme 3 %
  • Raisons liées aux candidats 3 %
  • Politiciens en général 3 %
  • Raisons liées au gouvernement 2 %
  • Refus de voter 2 %
  • Raisons liées à la campagne 2 %
  • Problèmes d'inscription 3 %
  • Manque d'information sur le processus de vote 1 %
  • Absence de pièce d'identité 1 %
  • Bureau de scrutin trop éloigné 1 %

Conclusion

Les empêchements liés au quotidien sont un important motif d'abstention pour un nombre croissant de Canadiens. Cette tendance pourrait avoir des causes plus profondes. Néanmoins, les électeurs s'attendent de plus en plus à des services souples, adaptés à leurs besoins changeants et à leur emploi du temps chargé. Les services en ligne, comme notre Service d'inscription en ligne des électeurs créé récemment, aident à répondre à ces attentes. L'inscription en ligne est toutefois limitée par les exigences de la Loi électorale du Canada. Sans les changements législatifs proposés par le directeur général des élections dans son rapport de recommandations de 2010, les nouveaux électeurs ne peuvent s'inscrire en ligne que s'ils ont déjà signifié leur consentement dans leur déclaration de revenus et s'ils ont un permis de conduire. De plus, les électeurs ne peuvent pas, en période électorale, mettre leur adresse à jour s'ils ont changé de circonscription.

Il n'existe pas de solution miracle au déclin de la participation électorale, mais une majorité de non-votants (57 %) ont affirmé qu'ils auraient exercé leur droit de vote s'ils avaient pu le faire par Internet, sur le site Web d'Élections Canada.

1.5 Expérience des jeunes Canadiens

Élections Canada commande des études distinctes et plus approfondies pour mieux comprendre l'expérience des élections des jeunes Canadiens et les obstacles qu'ils rencontrent. Ces études révèlent que le taux de participation des jeunes est beaucoup moins élevé que celui de la population généraleNote 8, comme le montre la figure ci-dessousNote 9>.

Estimations du taux de participation électorale par groupe d'âge (2004-2011)
La description du graphique « Estimations du taux de participation électorale par groupe d'âge (2004-2011) »

Pour comparer les facteurs de vote et d'abstention parmi les jeunes de différents groupes d'âge, l'Enquête nationale auprès des jeunes a défini le terme « jeune » au sens large comme étant toute personne âgée de 18 à 34 ans. Il a ainsi été possible d'étudier les différences entre les 18 à 24 ans – parmi lesquels le déclin de la participation électorale à long terme est le plus prononcé – et les 25 à 34 ans, qui ont déjà eu diverses occasions de voter. Cette définition élargie reflète aussi l'évolution du sens du terme « jeune » dans notre société.

Comme par le passé, l'organisme a mené une étude sur le taux de participation à l'élection générale par groupe d'âge, à partir d'un échantillon d'électeurs et des données du Registre national des électeurs. Pour fournir de l'information sur leur expérience de vote, le Sondage auprès des électeurs a inclus 500 jeunes âgés de 18 à 24 ans. De plus, Élections Canada a commandé une nouvelle Enquête nationale auprès des jeunes pour mieux comprendre les raisons pour lesquelles les jeunes participent ou non au processus électoral. Il s'agit, à ce jour, de l'étude la plus complète sur la participation démocratique des jeunes Canadiens. Des jeunes des sous-groupes suivants ont également participé à l'enquête : Autochtones, résidents des régions rurales, chômeurs qui ne vont pas à l'école, personnes handicapées et communautés ethnoculturelles. (Pour le nombre de répondants issus de chaque sous-groupe, voir l'annexe 1.)

Les principales constatations de chacune de ces études sont présentées ci-aprèsNote 10.

Principales constatations

  • Les jeunes continuent d’être légèrement moins informés de la tenue de l’élection que la population en général (94 % contre 98 %).
  • Près de la moitié des 18-34 ans ne connaissaient aucune autre façon de voter qu'à un bureau de scrutin le jour de l'élection.
  • Parmi les jeunes qui n'ont pas voté, l'obligation de prouver son identité et son adresse a été un important obstacle au vote, particulièrement pour les jeunes Autochtones, les jeunes handicapés et les jeunes sans emploi.
  • Environ un quart des jeunes qui n'ont pas voté ont dit que la difficulté de se rendre à leur bureau de scrutin avait influencé leur décision de ne pas voter.
  • La participation électorale des jeunes décline depuis les années 1970, et constitue la principale cause du déclin généralisé amorcé au début des années 1990. L'Enquête nationale auprès des jeunes a révélé que les obstacles motivationnels sont les principaux déterminants de l'abstention, devant les obstacles d'accès.

Niveau d'information des jeunes

Selon le Sondage auprès des électeurs, les 18 à 24 ans étaient un peu moins au courant de la tenue de l'élection (94 %) que l'électorat général (98 %). Même si les jeunes étaient moins portés que le reste de la population à utiliser les médias traditionnels, la télévision est demeurée leur principale source d'information sur l'élection. Comparativement à la population générale, ils étaient plus susceptibles d'entendre parler de l'élection par bouche à oreille.

La plupart des électeurs étaient au courant de l'élection, mais pas des différentes options pour voter (par anticipation, par la poste, à un bureau local d'Élections Canada). L'Enquête nationale auprès des jeunes a révélé que près de la moitié des Canadiens de 18 à 34 ans ne connaissaient que le vote au bureau de scrutin le jour de l'élection. Cette méconnaissance des trois autres façons de voter était plus marquée parmi les jeunes des communautés ethnoculturelles (59 %), les jeunes handicapés (64 %), les jeunes sans emploi (67 %) et les jeunes Autochtones (73 %).

Élections Canada continuera d'affiner ses efforts en vue de faire connaître aux jeunes le processus de vote et les diverses options dont ils disposent.

Inscription des jeunes électeurs

Le taux d'inscription augmente considérablement par groupe d'âge : aux quatre dernières élections fédérales, celui des 18 à 24 ans a été, en moyenne, de 20 points de pourcentage inférieur à celui des 35 ans et plus. Celui des 25 à 34 ans a toujours dépassé celui du groupe le plus jeune, mais en moyenne il demeure inférieur de 6 points de pourcentage à celui des 35 ans et plus.


La description du graphique « Taux d'inscription par groupe d'âge »

Le faible taux d'inscription des jeunes est directement lié au fait qu'ils sont moins nombreux à recevoir une CIE Note 11. Celle-ci étant une source d'information clé sur les procédures de vote, cette situation explique – en partie du moins – pourquoi les jeunes connaissent moins bien les options pour voter. La non-réception d'une CIE est un problème particulièrement fréquent chez les jeunes Autochtones, les jeunes sans emploi et les jeunes handicapés. Selon l'Enquête nationale auprès des jeunes, le taux de participation a été beaucoup plus faible parmi les jeunes qui n'auraient pas reçu de CIE (62 %) que parmi ceux qui en auraient reçu une (79 %).

Élections Canada accordera donc une attention particulière à l'inscription des jeunes et des autres groupes dont les taux d'inscription sont plus faibles (p. ex. les Autochtones vivant dans des réserves) avant la prochaine élection générale. Nous inciterons ces électeurs à utiliser notre nouveau système d'inscription en ligne et concentrerons nos activités de rayonnement sur eux.

Exigences d'identification

Selon l'Enquête nationale auprès des jeunes, 15 % des non-votants âgés de 18 à 34 ans ont affirmé que leur décision avait été influencée par leur incapacité à prouver leur identité et 16 %, par leur incapacité à prouver leur adresse. Ces obstacles ont particulièrement touché les jeunes Autochtones (20 % et 23 %, respectivement), les jeunes handicapés (28 % et 33 %) et les jeunes sans emploi (21 % et 22 %).

Des activités de rayonnement sont nécessaires pour mieux informer les jeunes et certains sous-groupes des exigences d'identification et de la façon d'y répondre. Nous examinerons la possibilité de faire appel au personnel de rayonnement en région pour sensibiliser ces électeurs avant la prochaine élection générale et solliciter la collaboration des établissements postsecondaires, des associations étudiantes et des organismes jeunesse afin que les électeurs aient l'information nécessaire. Nous continuerons de travailler avec des organismes représentant les Autochtones, les personnes handicapées et les communautés ethnoculturelles pour joindre les jeunes de ces sous-groupes. Enfin, comme il a été mentionné à la section 1.2, nous examinerons des moyens d'étendre l'utilisation de la VIC avec une autre pièce autorisée pour réduire les difficultés d'identification des jeunes, surtout ceux qui sont les moins portés à voter.

Commodité et accessibilité

Dans l'Enquête nationale auprès des jeunes, près d'un quart (24 %) des abstentionnistes ont affirmé que leur difficulté à se rendre au bureau de scrutin (problèmes de transport) avait influencé leur décision de s'abstenir. Le problème se posait particulièrement pour les chefs de famille monoparentale, dont le taux de participation, selon les réponses recueillies, a été de 13 points de pourcentage inférieur à celui de l'ensemble de l'échantillon.

Presque tous les votants ont jugé facile et commode de voter à une élection fédérale (98 %), tout comme la majorité des non-votants (82 %). La plupart des votants étaient tout à fait d'accord pour dire qu'ils s'étaient sentis les bienvenus au bureau de scrutin (76 %), et la majorité des non-votants (59 %) assuraient aussi qu'ils se seraient sentis les bienvenus s'ils avaient voté.

Toutefois, les réponses des sous-groupes n'allaient pas dans le même sens. Parmi ceux qui avaient voté, les personnes handicapées, les membres de communautés ethnoculturelles et les jeunes sans emploi étaient moins fortement d'accord (61 %, 65 % et 67 %, respectivement). Parmi les abstentionnistes, les Autochtones (41 %) et les sans-emploi (40 %) étaient les moins portés à être tout à fait d'accord pour dire qu'ils se seraient sentis bien accueillis au bureau de scrutin.

Participation électorale des jeunes

La participation électorale des jeunes décline depuis les années 1970 et est la principale cause du déclin généralisé de la participation électorale au Canada. L'analyse par groupe d'âge a révélé que le taux de participation en 2011 avait été de 39 % pour les 18 à 24 ans et de 42 % pour les 25 à 34 ans. En comparaison, 72 % des électeurs de 55 à 64 ans ont voté, tout comme 75 % de ceux de 65 à 74 ans. Selon les réponses à l'Enquête nationale auprès des jeunes, le taux de participation a été nettement plus faible pour les sous-groupes de jeunes que pour les jeunes en général. Les jeunes Autochtones et les jeunes sans emploi affichent les taux les plus faibles.

Obstacles à la participation

L'Enquête nationale auprès des jeunes a analysé l'incidence sur les jeunes de certains obstacles au vote. Les obstacles ont été examinés sous l'angle de la motivation à voter (attitudes, intérêt pour la politique, connaissance de la politique, facteurs d'influence politiques) et de l'accès au processus électoral (connaissance du processus, situation personnelle et difficultés administratives).

L'étude, qui a mesuré l'effet relatif de tous ces facteurs sur la décision de voter, a révélé que pour les jeunes, les obstacles motivationnels l'emportaient légèrement sur les obstacles d'accès. Il s'agit d'une constatation majeure. Les obstacles motivationnels les plus importants étaient le manque de connaissances et d'intérêt en matière politique; la conviction que tous les partis sont pareils et qu'aucun ne s'occupe des enjeux importants pour les jeunes; et une perception affaiblie du vote comme devoir civique. La présence de facteurs d'influence politiques dans la vie des jeunes était un autre élément déterminant. Les jeunes qui avaient voté ont dit avoir été influencés par des politiciens, surtout si un parti ou un candidat les avaient contactés directement. Ceux qui avaient l'habitude de discuter de politique en famille étaient aussi plus portés à voter.

L'obstacle d'accès le plus important était la méconnaissance du processus électoral, y compris des différentes façons de voter, suivie par la difficulté à se rendre au bureau de scrutin, la difficulté à prouver son identité ou son adresse et le fait de ne pas recevoir de CIE.

En somme, les obstacles motivationnels expliquent en grande partie pourquoi les 18 à 34 ans votent moins que leurs aînés. Vu la nature sociétale complexe de ces obstacles, les résultats de l'Enquête nationale auprès des jeunes indiquent la nécessité d'un effort à long terme de la part de nombreux intervenants de la société civile ainsi que des secteurs public et privé. Le directeur général des élections a appelé à un effort concerté de la part des parents, des enseignants, des jeunes, des politiciens et des médias pour donner aux jeunes Canadiens les outils dont ils ont besoin pour participer activement à la vie démocratique. Cela comprend l'appui à l'éducation civique pour mieux renseigner les jeunes sur la politique et la démocratie au Canada.

À court terme, Élections Canada poursuivra ses efforts pour éliminer divers obstacles d'accès. Conformément aux recommandations de l'Enquête nationale auprès des jeunes, il s'emploiera à :

  • mieux renseigner les jeunes sur les dates et les lieux de vote ainsi que les façons de voter en leur transmettant de l'information sur des supports appropriés aux jeunes;
  • rechercher des moyens d'accroître le nombre d'électeurs recevant une CIE, y compris par des campagnes d'inscription ciblées avant les élections;
  • utiliser les médias sociaux pour faire connaître la CIE et annoncer sa distribution;
  • examiner diverses façons possibles de prouver son identité (voir la section 1.2);
  • installer des bureaux de scrutin à des endroits fréquentés par les jeunes.

Si ces mesures sont de nature à réduire les obstacles liés à la commodité et à l'accessibilité, il faut noter qu'elles n'auront pas d'effet sur les obstacles motivationnels importants, qui requièrent une stratégie multisectorielle à long terme, comme il a été mentionné plus haut.


Note 2 À l'heure actuelle, les groupes cibles sont les jeunes, les électeurs autochtones, les électeurs handicapées, les personnes âgées vivant dans des établissements de soins de longue durée, les communautés ethnoculturelles et les électeurs sans abri.

Note 3 On trouvera plus de renseignements sur la campagne de communication d'Élections Canada dans le Rapport du directeur général des élections du Canada sur la 41e élection générale du 2 mai 2011, qu'il est possible de consulter sur notre site Web à www.elections.ca.

Note 4 En novembre 2005, la vérificatrice générale a recommandé qu'Élections Canada poursuive ses efforts pour améliorer ses mesures du rendement, particulièrement pour les programmes de communication et d'éducation populaire. En 2008, l'organisme a créé et utilisé un cadre d'évaluation qu'il a perfectionné pour l'élection générale de 2011. Ainsi, les dépenses en publicité du programme de rappel de cette élection ont diminué de 2,1 millions de dollars (passant de 8,6 à 6,5 millions) sans nuire au taux de rappel global.

Note 5 Au total, 45 répondants avaient eu recours aux services d'un agent de relations communautaires.

Note 6 Aux bureaux de scrutin, les électeurs peuvent prouver leur identité et leur adresse de trois façons : 1) présenter une pièce d'identité originale autorisée, comportant leur photo, leur nom et leur adresse et délivrée par un organisme gouvernemental (p. ex. permis de conduire); 2) présenter deux pièces d'identité originales autorisées, toutes deux indiquant leur nom et l'une d'elles, leur adresse (p. ex. carte d'assurance maladie et facture de services publics); 3) prêter serment et faire répondre d'eux par un électeur qui les connaît : le répondant doit avoir les preuves d'identité nécessaires et être inscrit sur la liste électorale de la même section de vote que lui.

Note 7 Par suite du jugement dans l'affaire Hughes c. Élections Canada (Hughes c. Élections Canada 2010 TCDP 4, à 93), Élections Canada a mis en place des procédures « pour recevoir, consigner et traiter des plaintes orales et écrites concernant l'absence d'accessibilité », ainsi que pour faire rapport sur ces plaintes.

Note 8 Cette tendance se dégage de nombreuses études. On trouve plus d'information sur notre site Web à www.elections.ca.

Note 9 Dans ce graphique, les taux de participation ont été calculés à partir du nombre estimé de Canadiens en âge de voter (dénominateur), plutôt que le nombre d'électeurs inscrits sur les listes électorales définitives. Selon cette méthode de calcul, le taux de participation nationale à l'élection de 2011 est estimé à 58,5 %.

Note 10 L'analyse du taux de participation par groupe d'âge, le Sondage auprès des électeurs et l'Enquête nationale auprès des jeunes se trouvent sur notre site Web à www.elections.ca.

Note 11 La proportion d'électeurs se rappelant avoir reçu une CIE était beaucoup moins élevée parmi les 18 à 24 ans que parmi la population générale (70 % contre 91 % au total).