Sondage auprès des fonctionnaires électoraux à la suite de la 40e élection générale fédérale
Faits saillants
Satisfaction générale des fonctionnaires électoraux :
Tous les aspects pertinents du processus ont été jugé satisfaisants par la majorité des répondants, incluant le salaire, les documents fournis, l'édifice choisi pour la tenue du scrutin et les listes électorales.
Les édifices choisis pour accueillir les bureaux de vote n'étaient pas adéquats aux yeux de 13 % des répondants, la plupart d'entre eux rapportant certains problèmes nuisant à l'accessibilité (manque d'espace, mauvaise signalisation, mauvais emplacement, absence de stationnement, etc.)
La majorité des fonctionnaires électoraux se sont dits satisfaits de la formation qu'ils ont reçue, même si près d'un scrutateur sur cinq réclamait des séances plus longues et plus approfondies lors de prochaines élections.
La plupart des variables du sondage ont obtenu des résultats légèrement inférieurs à la moyenne dans les provinces de l'Ouest, notamment au plan de la satisfaction des fonctionnaires électoraux à l'égard du taux horaire versé.
Évaluation des bureaux de vote le jour de l'élection :
Les fonctionnaires électoraux ont dans l'ensemble évalué favorablement le déroulement des événements le jour de l'élection.
D'après 98 % des fonctionnaires électoraux interrogés, l'heure d'ouverture prévue des bureaux de vote a été respectée. En outre, 95 % d'entre eux ont rapporté que la procédure a été suivie au moment du dépouillement du scrutin.
Globalement, seules quelques répondants ont indiqué avoir éprouvé des problèmes liés à la langue (5 %), ces répondants étant légèrement plus nombreux au Manitoba (12 % des répondants).
Trois répondants sur quatre ont estimé que les informations fournies aux fonctionnaires électoraux afin de les aider à utiliser les « cartes de bingo » étaient adéquates.
Bien que la circulation des électeurs derrière l'isoloir ait été fluide le jour de l'élection, le vote a pris plus de temps que prévu en raison des nouvelles mesures d'identification.
Rétroaction à propos des nouvelles exigences en matière d'identification :
Le processus d'identification des électeurs s'est déroulé sans difficulté pour la majorité des répondants, et ce malgré l'impact du processus sur la durée du vote. Les fonctionnaires électoraux ont indiqué, presque à l'unanimité (95 %), qu'ils étaient prêts à appliquer les nouvelles exigences.
D'après les fonctionnaires électoraux, très peu d'électeurs n'ont pu voter en raison d'une incapacité à satisfaire aux exigences des nouvelles mesures d'identification.
Bien que la plupart des fonctionnaires électoraux aient respecté la procédure en appliquant la nouvelle politique, 8 % des répondants en moyenne n'ont pas correctement vérifié l'identité des électeurs avant le vote, cette proportion atteignant 20 % chez les fonctionnaires électoraux albertains.
D'après 86 % des répondants, les électeurs étaient prêts à se conformer aux nouvelles exigences. Cependant, au moment de s'identifier, la réaction des électeurs a été perçu comme étant défavorable par 21 % des répondants. La réaction des électeurs du Manitoba (36 %) et de la Saskatchewan (34 %) ont été perçu comme étant plus défavorables qu'ailleurs.
Bien que 95 % des fonctionnaires électoraux considèrent qu'ils étaient bien préparés pour appliquer les nouvelles mesures d'identification, près du cinquième d'entre eux rapporte avoir éprouvé des problèmes lors de la vérification de l'identité ou de l'adresse des électeurs. Ces problèmes avaient généralement trait aux pièces d'identité non valides qu'il présentaient (c'est-à-dire dépourvues de photo, périmées, etc.), à l'absence de pièces d'identité, ou à des listes électorales n'ayant pas été mises à jour.
Près du quart des répondants (23 %) ont cité, entre autres problèmes courants, celui des électeurs qui se présentaient aux bureaux de vote en croyant que leur carte d'identification de l'électeur constituait une pièce d'identité valide.
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