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Sondage d'opinion publique réalisé à la suite des élections partielles fédérales du 30 juin 2014

Section 3: Analyse détaillée des constatations

3.1 A. Sensibilisation à la tenue des élections partielles

3.1.1 Sensibilisation générale

Dans l'ensemble, 92 % des répondants ont dit être au courant de l'élection partielle fédérale. Parmi les quatre circonscriptions où s'est déroulé le scrutin, Trinity-Spadina présente le taux de sensibilisation le plus élevé (97 %). En comparaison, des taux de sensibilisation sensiblement inférieurs sont observés dans Scarborough-Agincourt (92 %), Fort McMurray (89 %) et Macleod (88 %).

3.1.2 Sources de renseignements à propos des élections partielles

Les trois sources de renseignements sur l'élection partielle le plus souvent évoquées par les répondants sont les journaux (40 %), la télévision (35 %) et la radio (35 %). Cependant, d'une circonscription à l'autre, ces trois médias font l'objet d'un nombre très variable de mentions. Par exemple, environ la moitié des répondants dans Macleod (52 %) ont dit avoir entendu parler de l'élection partielle dans les journaux, comparativement à environ le tiers des répondants dans Scarborough-Agincourt (34 %) ou Fort McMurray (30 %) et 44 % des répondants dans Trinity-Spadina. Dans une proportion de 50 % et 45 % respectivement, les répondants dans Trinity-Spadina et dans Scarborough-Agincourt ont déclaré avoir obtenu de l'information en écoutant la télévision, ce qui est considérablement supérieur aux proportions observées pour ce même média dans Fort McMurray (18 %) et dans Macleod (25 %). Par contre, la radio est le média le plus souvent mentionné dans Fort McMurray, où 41 % des répondants ont déclaré avoir pris connaissance de la tenue de l'élection partielle par le biais de cette source. En pourcentage, les répondants ont été sensiblement moins nombreux à faire référence à la radio dans Trinity-Spadina (34 %), dans Macleod (29 %) et dans Scarborough-Agincourt (24 %).

Les participants du sondage ont aussi nommé d'autres sources d'information à propos du scrutin. Par exemple, un répondant sur cinq (21 %) a fait référence aux affiches des candidats, alors que 7 % des répondants ont mentionné les panneaux, les affiches et les autres types de pancartes. Dans une proportion de 15 %, les participants ont déclaré avoir appris de bouche à oreille qu'il y aurait une élection partielle.

Les documents d'Élections Canada constituent une autre source d'information pour les électeurs des circonscriptions. Globalement, 18 % des répondants ont fait référence au dépliant d'information produit par l'organisme, et 14 % ont mentionné la carte d'information de l'électeur. Les références faites aux documents d'Élections Canada sont plus fréquentes dans Scarborough-Agincourt, où 28 % des répondants ont dit avoir pris connaissance de la tenue de l'élection partielle en lisant le dépliant d'information, comparativement à 20 % qui ont plutôt consulté la carte d'information de l'électeur.

Parmi les sources d'information en ligne évoquées par les répondants, signalons les autres sites Web (9 %), les médias sociaux (6 %) et le site Web d'Élections Canada (1 %). Les sources les moins populaires dans le sondage ont été le contact avec des candidats (4 %), la sollicitation de suffrages (3 %), le travail lié aux élections (2 %) et la connaissance générale du scrutin (1 %).

Figure 1 : Sources auprès desquelles  les répondants ont entendu parler de l'élection partielle
La description du graphique "Figure 1 : Sources auprès desquelles les répondants ont entendu parler de l'élection partielle"

  • La télévision et le journal sont des sources d'information plus populaires parmi les électeurs âgés de 65 ans ou plus (47 % et 57 % respectivement) que parmi les électeurs de 18 à 34 ans (26 % et 26 %). Par contre, la radio a fait l'objet d'un nombre de mentions à peu près constant, peu importe le groupe d'âge.
  • En pourcentage, les femmes ont été plus nombreuses que les hommes (22 % contre 14 %) à faire référence au dépliant d'information d'Élections Canada. Par ailleurs, cette source a été évoquée plus fréquemment par les participants ayant des revenus modestes (25 % des répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars) que par les autres participants (17 % à 18 % des répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de 40 000 ou plus).
  • En pourcentage, les répondants âgés de 18 à 34 ans ou de 35 à 54 ans ont été plus nombreux (11 % dans les deux cas) à faire référence aux autres sites Web que les répondants âgés de 55 ans ou plus (5 %).
  • Le bouche-à-oreille est une source d'information particulièrement populaire parmi les jeunes (réponse donnée par 24 % des participants âgés de 18 à 34 ans, comparativement à 12 % des participants âgés de 35 ans ou plus).

3.2 Vote lors des élections partielles

3.2.1 Participation déclarée

Dans l'ensemble, 55 % des répondants du sondage ont déclaré avoir voté lors des élections partielles du 30 juin.note 3 Parmi toutes les personnes sensibilisées à la tenue des élections partielles, 60 % ont dit avoir voté.

La participation déclarée est plus forte dans Trinity-Spadina, où 75 % de tous les répondants ont dit avoir voté. De même, dans Scarborough-Agincourt, un peu moins des deux tiers des répondants (64 %) ont affirmé avoir participé au scrutin. Le sondage relève des taux de participation sensiblement inférieurs dans les deux circonscriptions albertaines, soit 43 % dans Fort McMurray et 38 % dans Macleod.

Figure 2 : Fréquence du vote lors de l’élection partielle fédérale (ensemble des répondants)
La description du graphique "Figure 2 : Fréquence du vote lors de l’élection partielle fédérale (ensemble des répondants)"

  • Les taux de participation déclarée sont sensiblement plus élevés pour les personnes âgées que pour les jeunes. Parmi les répondants âgés de 18 à 34 ans qui étaient au courant de la tenue de l'élection partielle, près de la moitié (49 %) ont dit avoir voté. Les taux correspondants ont été de 57 % pour les répondants âgés de 35 à 54 ans, 66 % pour les répondants âgés de 55 à 64 ans et 79 % pour les répondants âgés de 65 ans ou plus.
  • Il existe également un lien entre la participation déclarée et le niveau d'instruction. Ainsi, parmi tous les répondants sensibilisés à la tenue des élections partielles, 68 % des personnes ayant un diplôme universitaire ont dit avoir voté, comparativement à 49 % des personnes n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaires.

3.2.2 Raisons expliquant la décision de ne pas voter

Les participants du sondage ont invoqué différents motifs pour justifier leur décision de ne pas voter lors des élections partielles. Les élections partielles avaient lieu le lundi 30 juin, soit le dernier jour de la fin de semaine prolongée précédant la fête du Canada. Sans surprise, les déplacements (29 %) et le moment de l'élection (10 %) figurent parmi les motifs de la décision de ne pas voter. Ces facteurs ont été particulièrement invoqués par les répondants dans Trinity-Spadina (49 %). Par ailleurs, 14 % des répondants n'ayant pas voté ont mentionné des facteurs liés aux candidats (p. ex. le fait de n'avoir aucune préférence pour l'un ou l'autre des candidats), ces motifs étant invoqués le plus souvent dans Scarborough-Agincourt (20 %) et le moins souvent dans Macleod (10 %). Parmi les autres raisons principales nommées par les répondants, signalons le travail (11 %), le manque d'intérêt (11 %), le fait d'être trop occupé pour aller voter (9 %) et le simple fait d'avoir oublié (7 %). Le manque d'information sur le processus de vote (p. ex., où et quand voter) a été invoqué par 9 % des répondants. Seuls 4 % des participants du sondage ont justifié leur décision de ne pas voter par des problèmes liés à l'inscription.

Figure 3 : Principal motif de la  décision de ne pas voter lors de l'élection partielle fédérale
La description du graphique "Figure 3 : Principal motif de la décision de ne pas voter lors de l'élection partielle fédérale"

3.2.3 Probabilité que les répondants votent en ligne

Parmi les répondants du sondage qui étaient au courant de la tenue des élections partielles et qui déclarent ne pas avoir voté, près des deux tiers (65 %) ont dit qu'ils auraient participé au scrutin s'il leur avait été possible de voter en ligne à partir du site Web d'Élections Canada. Ce mode de scrutin semble susciter un intérêt légèrement plus marqué dans les circonscriptions de la région de Toronto (71 % dans Trinity-Spadina et 70 % dans Scarborough-Agincourt) que dans celles de l'Alberta (64 % dans Fort McMurray et 62 % dans Macleod). Ce résultat s'explique cependant surtout par la plus forte proportion de personnes ayant répondu « peut-être » en Alberta. Ainsi, 14 % des répondants dans Fort McMurray et 12 % des répondants dans Macleod auraient peut-être décidé de voter s'ils avaient pu recourir au mode de scrutin électronique, comparativement à 4 % des répondants dans Trinity-Spadina et à 5 % des répondants dans Scarborough-Agincourt.

Figure 4 : Probabilité que les  répondants décident de voter s'il leur avait été possible de le faire en ligne
La description du graphique "Figure 4 : Probabilité que les répondants décident de voter s'il leur avait été possible de le faire en ligne"

  • La perspective de voter en ligne suscite un intérêt particulièrement marqué parmi les répondants âgés de 18 à 34 ans (71 %) et ceux âgés de 35 à 54 ans (70 %). Les personnes âgées de 55 à 64 ans se montrent également passablement intéressées par cette possibilité (59 %). Parmi les personnes âgées de 65 ans ou plus qui n'ont pas voté lors des élections partielles, à peine 27 % expriment un intérêt pour le vote en ligne.

3.2.4 Facteurs susceptibles de stimuler le vote lors de la prochaine élection fédérale

Priés de nommer les facteurs susceptibles de les inciter à voter lors du prochain scrutin fédéral, un tiers des participants du sondage ont répondu « rien ». Parmi les quatre circonscriptions visées par le sondage, Scarborough-Agincourt enregistre la plus faible proportion de personnes ayant donné cette réponse (24 %), alors que Macleod enregistre la plus forte proportion (37 %). Par contre, 12 % des répondants du sondage ont déclaré qu'ils iraient voter ou qu'il est important de voter, alors que 5 % ont dit qu'ils votaient strictement lors d'élections générales ou qu'ils ne participaient jamais à des élections partielles.

Parmi les autres facteurs susceptibles d'inciter les répondants à aller voter, signalons de « meilleurs candidats » (17 %), la possibilité de voter en ligne (16 %), le fait de faire plus de publicité ou d'avoir plus d'information (8 %), le fait de rendre le vote plus accessible, notamment en choisissant des lieux plus pratiques ou situés plus près (6 %), ainsi que le fait de ne pas faire coïncider le scrutin avec un congé ou une fin de semaine prolongée (5 %).

Figure 5 : Facteurs susceptibles  d'inciter les répondants à voter à l'avenir
La description du graphique "Figure 5 : Facteurs susceptibles d'inciter les répondants à voter à l'avenir"

3.2.5 Principal motif de la décision de voter

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes ayant voté lors des élections partielles du 30 juin de nommer la principale raison expliquant leur décision de participer au scrutin. La plupart des électeurs justifient leur comportement par un sens des responsabilités, notamment parce qu'ils accordent de l'importance à l'exercice démocratique du droit de vote (53 %) ou parce que la participation aux élections s'inscrit dans leurs habitudes (15 %). Dans une moindre mesure, la décision de voter s'explique par des considérations politiques. Ainsi, 26 % des répondants ont dit avoir voté pour appuyer un parti politique (7 %), pour appuyer un candidat (7 %), pour exprimer leur opinion (5 %), pour s'opposer à un parti (3 %), pour promouvoir le changement ou favoriser l'instauration d'un meilleur gouvernement (2 %), pour faire obstacle à la victoire d'un parti (1 %) ou pour s'opposer à un candidat (1 %).

Figure 6 : Principale raison pour  laquelle les répondants ont voté
La description du graphique "Figure 6 : Principale raison pour laquelle les répondants ont voté"

  • En pourcentage, les répondants âgés de 18 à 34 ans ont été moins nombreux à justifier leur décision de voter par le sentiment d'accomplir un devoir (32 %) que les répondants âgés de 35 à 54 ans (41 %) ou ceux âgés de 55 ans ou plus (44 %).

3.3 Renseignements sur l'électeur

3.3.1 Réception d'une carte d'information de l'électeur

Environ huit personnes sondées sur dix (82 %) ont dit se souvenir d'avoir reçu une carte d'information de l'électeur qui leur était personnellement adressée et qui indiquait où et comment voter.

Figure 7 : Réception d’une carte d’information de l’électeur
La description du graphique "Figure 7 : Réception d’une carte d’information de l’électeur"

  • Plus les répondants sont âgés, plus ils semblent se souvenir d'avoir reçu une carte d'information de l'électeur. Ainsi, 74 % des personnes âgées de 18 à 34 ans ont dit avoir reçu une telle carte, comparativement à 91 % des personnes âgées de 65 ans ou plus.
  • Plus les répondants sont instruits, plus ils semblent se souvenir d'avoir reçu une carte d'information de l'électeur. Ainsi, 74 % des personnes n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaires ont dit avoir reçu une telle carte, comparativement à 88 % des personnes ayant un diplôme universitaire.
  • En pourcentage, par rapport aux autres participants du sondage, les personnes ayant des revenus modestes sont moins nombreuses à se souvenir d'avoir reçu une carte d'information de l'électeur qui leur était personnellement adressée. Ainsi, 74 % des personnes issues d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars ont fait état d'un tel souvenir, ce qui est inférieur au résultat observé pour l'ensemble des répondants (83 %).
  • En pourcentage, les répondants les plus nombreux à se souvenir d'avoir reçu une carte d'information de l'électeur sont les retraités (90 %), alors que les répondants les moins nombreux à faire état d'un tel souvenir sont les étudiants (57 %).
  • Les résultats obtenus pour cette question sont les mêmes, peu importe le sexe des répondants.

3.3.2 Exactitude du nom apparaissant sur la carte d'information de l'électeur

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes ayant reçu une carte d'information de l'électeur si leur nom avait été correctement inscrit sur cette carte. Dans une proportion de 97 %, les participants ont répondu par l'affirmative.

Figure 8 : Exactitude du nom  apparaissant sur la carte d'information de l'électeur
La description du graphique "Figure 8 : Exactitude du nom apparaissant sur la carte d'information de l'électeur"

  • Aucune différence statistique notable n'est relevée pour cette question, d'un sous-groupe démographique à l'autre.

3.3.3 Exactitude de l'adresse apparaissant sur la carte d'information de l'électeur

On a demandé aux personnes ayant reçu une carte d'information de l'électeur si leur adresse avait été correctement inscrite sur cette carte. Dans l'ensemble, 98 % des participants du sondage ont répondu par l'affirmative. Dans Fort McMurray, par contre, cette proportion est légèrement moindre (94 %) que dans les autres circonscriptions visées par l'enquête.

Figure 9 : Exactitude de l'adresse  apparaissant sur la carte d'information de l'électeur
La description du graphique "Figure 9 : Exactitude de l'adresse apparaissant sur la carte d'information de l'électeur"

  • En ce qui concerne la réception d'une carte d'information de l'électeur affichant correctement l'adresse du destinataire, les résultats du sondage sont les mêmes, peu importe l'âge, le sexe, le revenu, le niveau d'instruction ou la situation d'emploi de la personne.

3.3.4 Corrections apportées à la carte d'information de l'électeur

Là où la carte d'information de l'électeur comportait une erreur au niveau du nom, de l'adresse ou des deux, on a demandé aux participants du sondage s'ils avaient fait quoi que ce soit pour rectifier la situation. Comme mentionné précédemment, les répondants ont été très peu nombreux à faire état d'erreurs, si bien que le nombre de réponses obtenues pour cette question est très faible, ce qui dicte une certaine prudence dans l'interprétation des résultats obtenus. En tout, 27 personnes ont répondu à la question. Parmi elles, un peu moins de la moitié (13 personnes) ont dit avoir pris des mesures pour faire corriger le nom ou l'adresse apparaissant sur la carte. Le nombre de répondants est trop faible pour soutenir une analyse comparative des résultats, à l'échelle des sous-groupes démographiques.

Figure 10 : Corrections apportées à  la carte d'information de l'électeur
La description du graphique "Figure 10 : Corrections apportées à la carte d'information de l'électeur"

3.3.5 Souvenir de renseignements apparaissant sur la carte d'information de l'électeur, autres que les indications relatives au lieu et au moment du vote

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes ayant reçu une carte d'information de l'électeur de se remémorer, de façon spontanée, la nature des renseignements apparaissant sur cette carte, autres que l'information permettant de savoir où et quand voter.

Les répondants ont visiblement eu du mal à nommer les éléments supplémentaires apparaissant sur leur carte. Dans l'ensemble, plus d'une personne sur cinq (22 %) a répondu « ne sait pas » ou n'a pas donné de réponse à la question. En pourcentage, les participants ont été moins nombreux à réagir de cette façon dans Scarborough-Agincourt (18 %) que dans les autres circonscriptions.

Par ailleurs, plus d'une personne sur quatre (28 %) a répondu « rien », ce qui dénote l'absence de tout souvenir de renseignements supplémentaires apparaissant sur la carte. À cet égard, la répartition observée varie selon la circonscription. Ainsi, en pourcentage, les participants sont plus nombreux dans les circonscriptions de Fort McMurray ou de Macleod que dans les circonscriptions de Trinity-Spadina ou de Scarborough-Agincourt à n'avoir aucun souvenir des renseignements apparaissant sur la carte, autres que les indications relatives au lieu et au moment du vote.

Abstraction faite de l'information permettant de savoir où et quand voter, les participants du sondage qui avaient un souvenir d'éléments apparaissant sur la carte d'information de l'électeur ont fait état de détails sur le vote par anticipation (réponse donnée par 20 % des personnes). Ici encore, la répartition observée varie selon la circonscription. Ainsi, en pourcentage, les participants sont sensiblement plus nombreux dans les circonscriptions de Fort McMurray ou de Macleod que dans les circonscriptions de Trinity-Spadina ou de Scarborough-Agincourt à évoquer le souvenir de renseignements sur le vote par anticipation.

Une autre réponse fréquente a trait au numéro du bureau de scrutin, évoqué par 15 % des répondants. La proportion de personnes ayant souvenir de cet élément est la même dans les quatre circonscriptions visées par le sondage.

Globalement, 8 % des participants ont mentionné que la carte stipulait l'exigence de présenter une pièce d'identité dans les bureaux de vote. En pourcentage, par rapport à la moyenne, les répondants dans Trinity-Spadina sont légèrement plus nombreux (12 %) à évoquer le souvenir de cet élément.

Globalement, pas plus de 2 % des répondants ont réussi à mentionner d'autres détails (mention que la carte ne peut servir de pièce d'identité, adresse du site Web elections.ca, renseignements sur les candidats ou rappel qu'il est possible de voter par la poste, dans un bureau local d'Élections Canada ou en respectant des règles particulières).

Figure 11 : Souvenir d'autres  renseignements apparaissant sur la carte d'information de l'électeur
La description du graphique "Figure 11 : Souvenir d'autres renseignements apparaissant sur la carte d'information de l'électeur"

  • En pourcentage, les personnes âgées de 18 à 34 ans sont moins nombreuses que l'ensemble des répondants (15 % contre 20 % respectivement) à se souvenir de renseignements sur le vote par anticipation.
  • En pourcentage, les personnes n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaires et les personnes sans emploi sont moins nombreuses que l'ensemble des répondants (4 % contre 8 % respectivement) à se souvenir de renseignements sur l'exigence de présenter une pièce d'identité au moment du vote.

3.3.6 Mesures prises par les répondants pour déterminer s'ils étaient inscrits comme électeurs

On a demandé aux participants du sondage qui n'avaient pas reçu de carte d'information de l'électeur de décrire ce qu'ils ont fait pour savoir s'ils étaient inscrits ou non comme électeurs.

La question s'adressait à des personnes qui, plus tôt dans le sondage, avaient dit ne pas avoir reçu une carte qui leur était personnellement adressée. Néanmoins, lorsque priées de décrire les mesures prises pour vérifier leur inscription, 96 % de ces personnes ont répondu qu'elles avaient reçu une carte d'information de l'électeur. Si ces personnes ont déclaré dans un premier temps ne pas avoir reçu cette carte, c'est peut-être parce qu'elles croyaient que la carte ne leur était pas personnellement adressée.

Un peu plus de six participants sur dix (63 %) ont dit qu'ils n'avaient rien fait ou n'avaient pris aucune mesure particulière pour savoir s'ils étaient inscrits pour voter à l'élection partielle (voir la figure 12). Cette proportion est plus élevée dans les circonscriptions de Fort McMurray et de Macleod que dans celles de Scarborough-Agincourt et de Trinity-Spadina.

Globalement, un répondant sur dix (10 %) a déclaré avoir appris sur place — c'est-à-dire au bureau de scrutin ou au bureau local d'Élections Canada — s'il était inscrit ou non.

Figure 12 : Mesures prises par les  répondants pour déterminer s'ils étaient inscrits comme électeurs
La description du graphique "Figure 12 : Mesures prises par les répondants pour déterminer s'ils étaient inscrits comme électeurs"

  • En pourcentage, par rapport à l'ensemble des répondants, les personnes n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaires sont légèrement plus nombreuses (70 %) à n'avoir rien fait ou à n'avoir pris aucune mesure particulière pour vérifier leur inscription. À l'inverse, les personnes ayant un diplôme universitaire sont moins nombreuses (55 %) à signaler un tel comportement.
  • En pourcentage, les hommes sont beaucoup plus nombreux que les femmes (14 % contre 6 %) à constater sur place (au bureau de scrutin ou au bureau local d'Élections Canada) s'ils sont inscrits ou non.

3.3.7 Proportion de répondants ayant apporté leur carte d'information de l'électeur au bureau de scrutin

Globalement, en grande majorité (80 %), les répondants ont dit avoir apporté leur carte d'information de l'électeur au bureau de scrutin. Cependant, pour cette question comme pour de nombreuses autres dans le sondage, des différences se dessinent entre les circonscriptions ontariennes et albertaines. Ainsi, si 86 % des répondants affirment avoir apporté leur carte d'information dans Trinity-Spadina et dans Scarborough-Agincourt, ces proportions sont sensiblement moindres dans Fort McMurray et dans Macleod, soit 67 % et 71 % respectivement.

Figure 13 : Proportion de répondants  ayant apporté leur carte d'information de l'électeur au bureau de scrutin
La description du graphique "Figure 13 : Proportion de répondants ayant apporté leur carte d'information de l'électeur au bureau de scrutin"

  • En pourcentage, les personnes les moins nombreuses à apporter leur carte d'information de l'électeur au bureau de scrutin sont celles qui ont entre 18 et 34 ans (72 %). À l'inverse, les personnes les plus nombreuses à avoir ce comportement sont celles âgées de 55 ans ou plus (87 %).

3.4 Expérience de vote

3.4.1 Mode de vote utilisé

Priés de préciser le mode de vote qu'ils ont utilisé, la grande majorité des répondants (71 %) ont déclaré avoir voté en personne dans un bureau de scrutin le jour de l'élection (30 juin). En pourcentage, par rapport à l'ensemble des participants du sondage, les répondants dans Trinity-Spadina ont été légèrement moins nombreux (63 %) à recourir à ce mode de vote. Par contre, les répondants dans Fort McMurray ont été légèrement plus nombreux (80 %) à choisir cette méthode.

Un quart des répondants (25 %) ont dit avoir voté dans un bureau de vote par anticipation. En pourcentage, les participants les plus nombreux à utiliser cette méthode se retrouvent dans la circonscription de Trinity-Spadina, alors que les participants les moins nombreux se retrouvent dans la circonscription de Fort McMurray.

À peine 1 % des répondants ont déclaré avoir voté par la poste.

Figure 14 : Mode de vote utilisé
La description du graphique "Figure 14 : Mode de vote utilisé"

  • En pourcentage, les personnes ayant un diplôme universitaire sont plus nombreuses à avoir voté dans un bureau de vote par anticipation (32 %, comparativement à 25 % pour l'ensemble des répondants) et moins nombreuses à avoir voté en personne dans un bureau de scrutin le jour de l'élection (65 %, comparativement à 71 % pour l'ensemble des répondants).
  • Le phénomène inverse s'observe pour les répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars. Ainsi, à peine 17 % de ces derniers ont dit avoir voté dans un bureau de vote par anticipation. Par contre, 81 % d'entre eux ont déclaré avoir voté en personne dans un bureau de scrutin le jour de l'élection.

3.4.2 Perception de la facilité avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau de scrutin le jour de l'élection

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes ayant voté dans un bureau de scrutin le 30 juin si elles croyaient qu'il avait été facile ou difficile de voter ainsi.

Presque tous les répondants ont déclaré qu'il était facile (97 %) de voter dans un bureau de scrutin le jour de l'élection. Seuls 3 % des répondants y ont vu une difficulté.

Les réactions des participants semblent particulièrement favorables puisque 87 % d'entre eux ont qualifié le processus de « très facile ». Les électeurs de la circonscription de Trinity-Spadina expriment des opinions légèrement moins favorables que celles de l'ensemble des participants du sondage, étant, en pourcentage, plus nombreux à qualifier ce mode de vote « d'assez facile » et légèrement moins nombreux à le qualifier de « très facile ».

Figure 15 : Perception de la  facilité avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau de scrutin le  30 juin
La description du graphique "Figure 15 : Perception de la facilité avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau de scrutin le 30 juin"

  • Il existe un lien entre l'âge des répondants et leur perception de la facilité avec laquelle ils ont pu voter dans un bureau de scrutin le jour de l'élection. Ainsi, en pourcentage, les personnes âgées de 18 à 34 ans sont légèrement moins nombreuses que les autres à qualifier ce mode de vote de « très facile » (80 %). En outre, 15 % de ces personnes jugent le mode « assez facile ».
  • En pourcentage, par rapport aux participants moins nantis, les répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel d'au moins 80 000 dollars sont plus nombreux à affirmer qu'il est très facile de voter dans un bureau de scrutin le jour de l'élection (91 %, comparativement à 82 % pour les répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars et à 83 % pour les répondants issus d'un ménage dont le revenu annuel se situe entre 40 000 et 80 000 dollars). Par contre, les personnes provenant d'un ménage qui enregistre un revenu annuel de 80 000 dollars ou plus sont moins nombreuses à qualifier le processus « d'assez facile » (6 %, comparativement à 13 % pour les répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars et à 15 % pour les répondants issus d'un ménage dont le revenu annuel se situe entre 40 000 et 80 000 dollars).

3.4.3 Perception de la facilité avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau de vote par anticipation

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes ayant participé au scrutin le 20, le 21 ou le 23 juin si elles croyaient qu'il avait été facile ou difficile de voter dans un bureau de vote par anticipation.

Environ neuf répondants sur dix (92 %) ont affirmé qu'il était facile de voter par anticipation, alors que les autres (8 %) ont plutôt dit que cela était difficile. En pourcentage, par rapport aux participants du sondage ayant voté dans un bureau de scrutin le jour de l'élection, les répondants ayant voté dans un bureau de vote par anticipation ont été sensiblement moins nombreux à qualifier le processus de facile (92 % contre 97 %).

À l'instar des personnes ayant voté dans un bureau de scrutin le jour de l'élection, la plupart des répondants ayant voté dans un bureau de vote par anticipation (84 %) ont affirmé que le mode de vote choisi était « très facile », alors que 8 % ont jugé ce mode « assez facile ». Seuls 8 % des répondants ont conclu que la méthode était difficile. Bien que le nombre de répondants soit limité dans deux des quatre circonscriptions visées, une analyse comparative des résultats révèle qu'en pourcentage, les participants ont été plus nombreux dans Fort McMurray (100 %) que dans les autres circonscriptions à qualifier le mode de vote par anticipation de facile.

Figure 16 : Perception de la  facilité avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau de vote par  anticipation
La description du graphique "Figure 16 : Perception de la facilité avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau de vote par anticipation"

  • En pourcentage, les femmes ont été plus beaucoup nombreuses que les hommes à dire qu'il était difficile de voter dans un bureau de vote par anticipation. Ainsi, parmi les répondants ayant choisi de voter par anticipation, on compte 14 % de répondants de sexe féminin pour qui cette méthode a été difficile. À titre comparatif, la même proportion s'établit à 1 % pour les répondants de sexe masculin.

3.4.4 Perception de la facilité avec laquelle les répondants ont pu voter selon un autre mode

Le sondage révèle que les répondants ont été très peu nombreux à opter pour un autre mode de vote. Ainsi, dix-sept personnes ont voté dans un bureau local d'Élections Canada, alors que six personnes à peine ont voté par la poste. Presque tous ces individus ont dit que le processus avait été facile. Le nombre de répondants est trop faible pour soutenir une analyse comparative des résultats, à l'échelle des sous-groupes démographiques.

Figure 17 : Perception de la facilité  avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau local d'Élections  Canada
La description du graphique "Figure 17 : Perception de la facilité avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau local d'Élections Canada"

Figure 18 : Perception de la  facilité avec laquelle les répondants ont pu voter par la poste
La description du graphique "Figure 18 : Perception de la facilité avec laquelle les répondants ont pu voter par la poste"

3.4.5 Sensibilisation au fait qu'il est possible de voter par la poste

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes qui n'avaient pas voté par la poste si elles savaient qu'il est possible de recourir à ce mode de scrutin. Environ un tiers des répondants (35 %) ont dit savoir que les électeurs avaient le choix de recourir à cette méthode.

En pourcentage, les répondants n'ayant pas voté sont moins nombreux que les autres à savoir qu'il est possible de voter par la poste (25 % contre 43 %). Une analyse comparative des résultats à l'échelle des circonscriptions relève des niveaux de sensibilisation légèrement inférieurs dans Scarborough-Agincourt (32 %) et dans Fort McMurray (27 %), par rapport aux niveaux observés dans Trinity-Spadina (41 %) et dans Macleod (40 %).

Figure 19 : Sensibilisation au fait  qu'il est possible de voter par la poste
La description du graphique "Figure 19 : Sensibilisation au fait qu'il est possible de voter par la poste"

  • En pourcentage, par rapport à l'ensemble des répondants, les personnes âgées de 65 ans ou plus sont plus nombreuses à savoir qu'il est possible de voter par la poste (46 % contre 35 %).
  • Les personnes ayant un diplôme universitaire savent dans une proportion de 41 % qu'il est possible de voter par la poste, ce qui est supérieur au résultat observé pour l'ensemble des répondants.
  • En pourcentage, par rapport aux participants mieux nantis, les répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars sont moins nombreux à savoir qu'il est possible de voter par la poste en tout temps lors d'une élection fédérale (29 %, comparativement à 37 % pour les répondants issus d'un ménage dont le revenu annuel se situe entre 40 000 et 80 000 dollars et à 38 % pour les répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de 80 000 dollars ou plus).
  • En pourcentage, les étudiants sont beaucoup moins nombreux que les autres répondants à savoir qu'il est possible de voter par la poste (25 %). À l'inverse, les retraités sont plus nombreux que les autres répondants à être au courant (44 %).

3.5 Exigence de présenter une preuve d'identité et d'adresse

3.5.1 Sensibilisation aux exigences

Globalement, les participants du sondage ont presque tous dit savoir (proportion de 97 %) qu'il faut présenter une preuve d'identité pour pouvoir voter lors d'une élection fédérale. Dans une proportion moindre, mais encore majoritaire (88 % pour l'ensemble des circonscriptions), les répondants ont également dit savoir qu'il faut présenter une preuve d'adresse pour pouvoir prendre part au scrutin. Le sondage révèle cependant l'existence de différences entre les circonscriptions, en ce qui concerne la sensibilisation à l'exigence de présenter une preuve d'adresse. Ainsi, en pourcentage, le nombre de répondants au fait de cette exigence est légèrement moindre dans Fort McMurray (84 %) que dans les trois autres circonscriptions (90 % dans Trinity-Spadina et dans Macleod et 89 % dans Scarborough-Agincourt).

Figure 20 : Sensibilisation à  l'exigence de présenter une preuve d'identité
La description du graphique "Figure 20 : Sensibilisation à l'exigence de présenter une preuve d'identité"

Figure 21 : Sensibilisation à l'exigence  de présenter une preuve d'adresse
La description du graphique "Figure 21 : Sensibilisation à l'exigence de présenter une preuve d'adresse"

  • En pourcentage, par rapport à l'ensemble des répondants, les étudiants sont légèrement moins nombreux (89 %) à connaître l'exigence de présenter une preuve d'identité.
  • En pourcentage, par rapport à l'ensemble des répondants, les étudiants sont moins nombreux (72 %) à savoir qu'il faut présenter une preuve d'adresse. Par contre, les personnes ayant un diplôme universitaire sont plus nombreuses (93 %) à connaître cette exigence.

3.5.2 Sources d'information sur les exigences

Priés d'indiquer comment ils avaient entendu parler de l'exigence de présenter une preuve d'identité et d'adresse, les participants du sondage ont surtout fait état de leur expérience antérieure (35 %) et de la carte d'information de l'électeur (29 %). Cette dernière source fait l'objet de mentions qui varient sensiblement d'une circonscription à l'autre. Ainsi, en pourcentage, les répondants des deux circonscriptions ontariennes sont beaucoup plus nombreux à évoquer la carte (37 % dans Trinity-Spadina et 35 % dans Scarborough-Agincourt) que les répondants des deux circonscriptions albertaines (23 % dans Fort McMurray et 21 % dans Macleod).

Parmi les autres sources nommées par les participants du sondage, signalons l'information obtenue lors du vote ou au bureau de scrutin (13 %), les journaux (12 %), le bouche-à-oreille (11 %) et la télévision (10 %). La proportion de personnes mentionnant le bouche-à-oreille est plus élevée dans la circonscription de Fort McMurray (18 %) que dans les trois autres circonscriptions.

Par ailleurs, dans une moindre mesure, les participants du sondage ont dit avoir trouvé de l'information sur les exigences en lisant le dépliant d'information d'Élections Canada (8 %) ou en consultant le site Web d'Élections Canada (2 %).

Figure 22 : Souvenir des sources  d'information sur les exigences à satisfaire pour pouvoir voter
La description du graphique "Figure 22 : Souvenir des sources d'information sur les exigences à satisfaire pour pouvoir voter"

  • Le sondage met en lumière d'importantes différences entre les personnes qui ont voté et celles qui ne l'ont pas fait, en ce qui concerne l'évocation du souvenir de la carte d'information de l'électeur comme source d'information sur les exigences à satisfaire pour pouvoir participer au scrutin. Ainsi, 37 % des personnes qui ont voté mentionnent cette source, comparativement à 19 % des personnes qui n'ont pas voté. Pour toutes les autres sources, l'écart entre les deux groupes est très faible.
  • Par rapport à l'ensemble des répondants, l'évocation du souvenir de la carte d'information de l'électeur comme source d'information sur les exigences à satisfaire pour pouvoir voter est moins fréquente parmi les répondants n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaires (21 %) et parmi les répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars (23 %).
  • Il existe un lien marqué entre l'âge des répondants et l'évocation du souvenir des journaux comme source d'information. Ainsi, 23 % des aînés ont dit avoir trouvé dans les journaux des renseignements sur les exigences à satisfaire pour pouvoir voter, alors qu'à peine 5 % des personnes âgées de 18 à 34 ans ont donné cette même réponse.
  • La source d'information la plus fréquemment mentionnée par les personnes âgées de 18 à 34 ans est le bouche-à-oreille (20 %).

3.5.3 Respect des exigences en matière d'identification

Globalement, les répondants ayant pris part au scrutin ont presque tous déclaré (dans une proportion de 97 %) avoir les documents requis avec eux lors du vote. La proportion de répondants faisant cette affirmation est de 100 % dans Fort McMurray, 97 % dans Scarborough-Agincourt, 96 % dans Trinity-Spadina et 95 % dans Macleod.

Dans une proportion de 94 %, les électeurs sondés ont affirmé qu'il était facile de répondre à l'exigence de présenter une preuve d'identité. Parmi eux, 81 % ont même qualifié l'exigence de très facile à satisfaire. Seuls 5 % des électeurs sondés ont dit qu'il était assez difficile (4 %) ou très difficile (1 %) de respecter l'exigence. Les réponses obtenues pour cette question sont à peu près les mêmes dans chaque circonscription.

Figure 23 : Respect des exigences en  matière d'identification
La description du graphique "Figure 23 : Respect des exigences en matière d'identification"

  • En pourcentage, les étudiants sont moins nombreux que l'ensemble des répondants (82 % contre 97 %) à déclarer avoir avec eux les documents requis pour prouver leur identité.
  • En ce qui concerne la proportion de répondants selon qui il était facile de satisfaire à l'exigence de donner une preuve d'identité, le sondage n'observe aucun écart significatif entre les personnes qui ont voté et celles qui ne l'ont pas fait (83 % contre 79 %).
  • Des différences se dessinent cependant entre certains sous-groupes démographiques, au niveau de la proportion d'individus selon qui il était très facile de répondre aux exigences d'identification de l'électeur. Ainsi, les résultats observés pour les étudiants (66 %), les répondants issus d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars (67 %) et les personnes âgées de 18 à 34 ans (74 %) sont tous inférieurs au résultat observé pour l'ensemble des participants du sondage (81 %).

3.5.4 Documents présentés pour pouvoir voter

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux électeurs de nommer les documents utilisés pour fournir une preuve d'identité et d'adresse lors du scrutin. Les électeurs qui ont répondu en nommant un seul document, sans qu'il s'agisse du permis de conduire ou d'une carte d'identité provinciale ou territoriale, ont été priés de nommer un document supplémentaire. Globalement, dans la grande majorité des cas (84 %), les électeurs ont d'abord mentionné le permis de conduire. Les résultats obtenus à cet égard varient selon la circonscription. Ainsi, en pourcentage, les électeurs albertains sont plus nombreux que les électeurs ontariens à nommer le permis de conduire (94 % dans Fort McMurray et 90 % dans Macleod, comparativement à 75 % dans Trinity-Spadina et à 83 % dans Scarborough-Agincourt). Au total, 86 % des électeurs ont déclaré avoir utilisé leur permis de conduire pour donner une preuve d'identité et d'adresse. Parmi les autres documents nommés, signalons le passeport canadien (4 %), une facture de services publics (4 %) et une carte d'identité provinciale ou territoriale (3 %). Notons que 3 % des électeurs ont affirmé avoir présenté leur carte d'information de l'électeur, même si ce document ne constitue pas une pièce d'identité admissible pour pouvoir voter.

Figure 24 : Document utilisé comme  preuve d'identité et d'adresse (toutes les mentions)
La description du graphique "Figure 24 : Document utilisé comme preuve d'identité et d'adresse (toutes les mentions)"

  • Par rapport à l'ensemble des électeurs sondés, en pourcentage, les personnes issues d'un ménage ayant un revenu annuel de moins de 40 000 dollars (66 %) et les personnes sans emploi (72 %) ont été moins nombreuses à présenter leur permis de conduire en guise de preuve d'identité et d'adresse. De même, la proportion d'hommes ayant fourni ce document est supérieure à la proportion de femmes ayant fait de même (89 % contre 81 %).

3.5.5 Documents manquants

Au total, 5 % des personnes sondées (n = 75) ont dit qu'il leur manquait des documents au moment de se présenter au bureau de scrutin. Parmi elles, 66 % (n = 49) ont déclaré ne pas avoir voté en raison de cette situation. Selon les réponses fournies par ces 49 personnes, les documents manquants étaient le plus souvent une pièce comportant l'adresse (32 % des cas), une pièce comportant une photo (16 % des cas) ou la carte d'information de l'électeur (13 % des cas).

Parmi les 26 personnes à qui il manquait des documents et qui ont néanmoins voté, 22 % ont dit être retourné chercher les documents manquants, 14 % ont affirmé avoir fait une déclaration sous serment, et 13 % ont dit avoir pu voter parce que leur nom apparaissait sur la liste des électeurs (ce qui sous-entend qu'on n'a pas demandé de pièce d'identité à ces personnes ou encore qu'elles ont mal compris la question posée dans le cadre du sondage).

Figure 25 : Pièces d'identité  manquantes
La description du graphique "Figure 25 : Pièces d'identité manquantes"

Figure 26 : Mesures prises par les  répondants à qui il manquait des pièces d'identité ou des documents
La description du graphique "Figure 26 : Mesures prises par les répondants à qui il manquait des pièces d'identité ou des documents"

3.6 Accessibilité

3.6.1 Moment de la journée où les répondants ont voté

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux répondants ayant voté dans un bureau de scrutin ou dans un bureau d'Élections Canada le 30 juin de préciser le moment de la journée où ils ont voté. À cet égard, les résultats obtenus sont très variables. Au Canada, l'horaire des bureaux de scrutin est décalé. Par exemple, les bureaux situés dans le fuseau horaire de l'Est sont ouverts de 9 h 30 à 21 h 30, alors que les bureaux situés dans le fuseau horaire des Rocheuses sont ouverts de 7 h 30 à 19 h 30. Un peu plus de quatre électeurs sur dix (42 %) ont dit avoir voté en milieu de journée, soit entre 11 h 30 et 17 h 30, alors que 34 % ont déclaré l'avoir fait en soirée et 21 % en matinée. Résultat intéressant, si près de la moitié (49 %) des personnes âgées de 65 ans ou plus ont voté en matinée, à peine 6 % des personnes âgées de 18 à 34 ans ont choisi ce moment de la journée pour participer au scrutin.

En pourcentage, les répondants ont été plus nombreux à voter en soirée dans Fort McMurray (41 %), dans Trinity-Spadina (38 %) et dans Scarborough-Agincourt (37 %) que dans Macleod (15 %). C'est aussi en soirée qu'ont voté les plus fortes proportions de personnes âgées de 18 à 34 ans (46 %) ou de 35 à 54 ans (41 %). Pour leur part, les personnes âgées de 55 à 64 ans ou de 65 ans ou plus ont été sensiblement moins nombreuses à voter en soirée (29 % et 12 % respectivement).

Figure 27:  Moment de la journée où  se sont présentés les répondants ayant voté dans un bureau de scrutin le  30 juin
La description du graphique "Figure 27: Moment de la journée où se sont présentés les répondants ayant voté dans un bureau de scrutin le 30 juin"

Les réponses fournies par les personnes ayant voté dans un bureau de vote par anticipation donnent à penser que l'heure du déjeuner constitue, pour ces électeurs, le moment le plus populaire de la journée pour aller voter. Ainsi, un peu plus de quatre personnes sur dix (42 %) ont dit avoir participé au scrutin entre 12 h 00 et 14 h 00. En comparaison, 16 % des répondants ont voté en milieu d'après-midi (entre 14 h 01 et 16 h 00), 21 % en fin d'après-midi (entre 16 h 01 et 18 h 00) et 16 % en début de soirée (18 h 01 et 20 h 00).

Figure 28 :  Moment de la journée où  se sont présentés les répondants ayant voté dans un bureau de vote par  anticipation
La description du graphique "Figure 28 : Moment de la journée où se sont présentés les répondants ayant voté dans un bureau de vote par anticipation"

3.6.2 Endroit quitté pour se rendre dans un bureau de scrutin

En majorité (dans une proportion de 81 %), les répondants du sondage ayant voté dans un bureau de scrutin le 30 juin ont quitté la maison pour s'y rendre. Par ailleurs, 16 % des répondants ont quitté leur lieu de travail pour se rendre dans un bureau de scrutin, alors que 3 % ont dit avoir quitté un autre endroit pour aller voter.

En pourcentage, les répondants des circonscriptions de Trinity-Spadina (84 %) et de Scarborough-Agincourt (85 %) ont été plus nombreux que ceux de la circonscription de Fort McMurray (72 %) à quitter la maison pour se rendre dans un bureau de scrutin. Dans Macleod, 78 % des répondants se sont rendus dans un bureau de scrutin à partir de la maison. Les répondants des circonscriptions albertaines ont été plus nombreux que ceux des circonscriptions de la région de Toronto à s'être rendus dans un bureau de scrutin à partir d'un autre endroit (7 % dans Fort McMurray et 6 % dans Macleod, comparativement à moins de 1 % dans Trinity-Spadina et à 1 % Scarborough-Agincourt).

Figure 29 : Endroit quitté par les  répondants pour aller voter dans un bureau de scrutin
La description du graphique "Figure 29 :Endroit quitté par les répondants pour aller voter dans un bureau de scrutin"

La plupart des répondants ayant voté dans un bureau de vote par anticipation (77 %) ont quitté la maison pour s'y rendre. Par ailleurs, 13 % des répondants ont quitté leur lieu de travail pour aller voter, alors que 9 % ont dit plutôt avoir quitté un autre endroit.

Figure 30 : Endroit quitté par les  répondants pour aller voter dans un bureau de vote par anticipation
La description du graphique "Figure 30 : Endroit quitté par les répondants pour aller voter dans un bureau de vote par anticipation"

Les répondants ayant voté dans un bureau local d'Élections Canada s'y sont rendus, en majorité (60 %), à partir de la maison. Cette proportion est inférieure à celle observée pour les électeurs ayant voté dans un bureau de scrutin. Par ailleurs, environ un tiers (35 %) des personnes ayant voté dans un bureau local d'Élections Canada ont quitté leur lieu de travail pour aller voter.

Figure 31 : Endroit quitté par les  répondants pour aller voter dans un bureau local d'Élections Canada
La description du graphique "Figure 31 : Endroit quitté par les répondants pour aller voter dans un bureau local d'Élections Canada"

3.6.3 Caractère raisonnable de la distance à parcourir pour se rendre dans un bureau de scrutin ou un bureau d'Élections Canada

Dans le cadre du sondage, les répondants ayant voté dans un bureau de scrutin ou dans un bureau d'Élections Canada ont déclaré presque unanimement (proportion de 97 %) que cet endroit était situé à une distance qui leur semblait raisonnable. Les résultats obtenus pour cette question sont les mêmes d'une circonscription à l'autre.

Figure 32 : Caractère raisonnable de  la distance à parcourir pour se rendre dans un bureau de scrutin ou un bureau  local d'Élections Canada
La description du graphique "Figure 32 : Caractère raisonnable de la distance à parcourir pour se rendre dans un bureau de scrutin ou un bureau local d'Élections Canada"

3.6.4 Difficultés rencontrées pour se rendre dans un bureau de scrutin

La proportion de répondants affirmant avoir eu du mal à aller voter est très faible, peu importe que ces personnes aient voté dans un bureau de scrutin (2 %), dans un bureau de vote par anticipation (4 %) ou dans un bureau local d'Élections Canada (0 %). En pourcentage, les personnes ayant rencontré des difficultés pour se rendre dans un bureau de scrutin ont été légèrement plus nombreuses dans les circonscriptions de la région de Toronto (4 % dans Trinity-Spadina et 3 % dans Scarborough-Agincourt) que dans les circonscriptions albertaines (0 % dans Fort McMurray et moins de 1 % dans Macleod). La même constatation vaut pour les personnes faisant état de difficultés pour se rendre dans un bureau de vote par anticipation (6 % dans Trinity-Spadina et 3 % dans Scarborough-Agincourt, comparativement à 0 % dans Fort McMurray et 1 % dans Macleod).

Figure 33 : Difficultés rencontrées  par les répondants pour se rendre dans un bureau de scrutin le 30 juin
La description du graphique "Figure 33 : Difficultés rencontrées par les répondants pour se rendre dans un bureau de scrutin le 30 juin"

Figure 34 : Difficultés rencontrées  par les répondants pour se rendre dans un bureau de vote par anticipation
La description du graphique "Figure 34 : Difficultés rencontrées par les répondants pour se rendre dans un bureau de vote par anticipation"

Figure 35 :  Difficultés rencontrées par les répondants  pour se rendre dans un bureau local d'Élections Canada
La description du graphique "Figure 35 : Difficultés rencontrées par les répondants pour se rendre dans un bureau local d'Élections Canada"

Le sondage met en lumière un problème de signalisation imprécise dans Trinity-Spadina. En effet, 63 % des personnes ayant éprouvé des difficultés dans cette circonscription ont mentionné ce problème, alors qu'aucun répondant ne l'a fait dans les trois autres circonscriptions visées par l'enquête.

Figure 36 : Description des difficultés rencontrées par  les répondants
La description du graphique "Figure 36 : Description des difficultés rencontrées par les répondants"

3.6.5 Accessibilité des bâtiments abritant les bureaux de scrutin

Parmi les personnes ayant voté dans un bureau de scrutin, presque toutes ont déclaré que le bâtiment où se trouvait ce bureau était soit « très accessible » (90 %), soit « assez accessible » (8 %). Bien qu'élevée, la proportion de répondants ayant jugé le bâtiment « très accessible » est légèrement moins forte dans Trinity-Spadina (84 %) que dans Fort McMurray (96 %) ou Macleod (94 %). Quant au résultat obtenu dans Scarborough-Agincourt, il se situe dans la moyenne (90 %). Par rapport à l'ensemble des répondants, les électeurs déclarant avoir un handicap ont posé le même regard sur l'accessibilité des lieux. Ainsi, 98 % de ces personnes ont dit que le bâtiment était soit « très accessible », soit « assez accessible ». La proportion de répondants handicapés ayant qualifié le bâtiment de « très accessible » s'élève à 88 %.

Figure 37 :  Accessibilité du bâtiment où était situé le  bureau de scrutin
La description du graphique "Figure 37 : Accessibilité du bâtiment où était situé le bureau de scrutin"

Les principaux problèmes signalés par les répondants ayant qualifié le bâtiment d'inaccessible ont trait au manque d'accessibilité physique des lieux (66 %) et au caractère imprécis de la signalisation (18 %).

3.6.6 Signalisation

Dans une proportion de 86 %, les répondants ont affirmé qu'il y avait assez d'affiches à l'extérieur du bâtiment pour leur permettre de trouver l'entrée du bureau du scrutin où ils devaient voter. Cette proportion est semblable dans les quatre circonscriptions visées par le sondage.

Figure 38 :  Perception du nombre d'affiches à l'extérieur  du bâtiment abritant le bureau de vote
La description du graphique "Figure 38 : Perception du nombre d'affiches à l'extérieur du bâtiment abritant le bureau de vote"

Les opinions exprimées à l'égard de l'affichage à l'intérieur des bâtiments sont très favorables. Ainsi, 94 % des répondants ont affirmé que le bureau de scrutin ou le bureau d'Élections Canada comptait un nombre suffisant d'affiches pour indiquer le chemin jusqu'à la salle où ils devaient voter. Les évaluations recueillies pour cette question sont légèrement meilleures dans Fort McMurray (99 %) et dans Macleod (97 %) que dans Trinity-Spadina (92 %) ou dans Scarborough-Agincourt (92 %).

Figure 39 :  Perception du nombre d'affiches à l'intérieur  du bâtiment abritant le bureau de vote
La description du graphique "Figure 39 : Perception du nombre d'affiches à l'intérieur du bâtiment abritant le bureau de vote"

Lors de l'élection partielle, Élections Canada a fait l'essai d'une nouvelle affiche « Bienvenue à votre bureau de vote » énumérant les règles liées à la bonne conduite dans les bureaux de vote. Cette affiche a été déployée dans les circonscriptions de Scarborough-Agincourt et de Macleod, mais pas dans les deux autres. Globalement, 46 % des répondants concernés ont dit avoir remarqué l'affiche. Les résultats obtenus pour cette question sont similaires dans les quatre circonscriptions, même si l'affiche en question ne se retrouvait pas dans deux d'entre elles — une anomalie qui s'explique vraisemblablement par une erreur de mémoire ou par une méprise quant aux affiches.

Figure 40 : Répondants ayant remarqué une affiche  énumérant les règles liées à la bonne conduite
La description du graphique "Figure 40 : Répondants ayant remarqué une affiche énumérant les règles liées à la bonne conduite"

Parmi les électeurs ayant voté, les répondants ont été moins nombreux à remarquer, dans les bureaux de scrutin (37 %) ou dans les bureaux de vote par anticipation (34 %), la présence d'affiches indiquant que les lieux offraient un accès de plain-pied pour les fauteuils roulants. Les répondants déclarant avoir un handicap ont remarqué ces mêmes affiches dans une proportion de 30 % dans les bureaux de scrutin et de 47 % dans les bureaux de vote par anticipation. Dans le dernier cas, cependant, le nombre de répondants est très faible (n = 13). Pour leur part, en pourcentage, les participants du sondage ayant voté dans un bureau d'Élections Canada ont été plus nombreux (60 %) à remarquer les affiches.

Figure 41 :  Répondants ayant remarqué des affiches  indiquant que le bureau de scrutin disposait d'un accès de plain-pied pour les  fauteuils roulants
La description du graphique "Figure 41 : Répondants ayant remarqué des affiches indiquant que le bureau de scrutin disposait d'un accès de plain-pied pour les fauteuils roulants"

Figure 42 :  Répondants ayant remarqué des affiches  indiquant que le bureau de vote par anticipation disposait d'un accès de  plain-pied pour les fauteuils roulants
La description du graphique "Figure 42 : Répondants ayant remarqué des affiches indiquant que le bureau de vote par anticipation disposait d'un accès de plain-pied pour les fauteuils roulants"

Figure 43 :  Répondants ayant remarqué des affiches  indiquant que le bureau local d'Élections Canada disposait d'un accès de  plain-pied pour les fauteuils roulants
La description du graphique "Figure 43 : Répondants ayant remarqué des affiches indiquant que le bureau local d'Élections Canada disposait d'un accès de plain-pied pour les fauteuils roulants"

Parmi les répondants ayant remarqué les affiches, 69 % ont affirmé que celles-ci étaient « très visibles », alors que 24 % ont plutôt dit que les affiches étaient « assez visibles ».

Figure 44 : Évaluation de la visibilité des affiches  indiquant que le bureau de vote disposait d'un accès de plain-pied pour les  fauteuils roulants
La description du graphique "Figure 44 : Évaluation de la visibilité des affiches indiquant que le bureau de vote disposait d'un accès de plain-pied pour les fauteuils roulants"

3.6.7 Langue

Dans les quatre circonscriptions visées par le sondage, les répondants ont tous (100 %) été servis en anglais dans leur bureau de vote, et tous (100 %) se sont déclarés satisfaits d'avoir été servis dans cette langue.

3.6.8 Temps d'attente

Dans une proportion de 97 %, les répondants ayant voté dans un bureau de scrutin ont dit que le temps d'attente pour voter était raisonnable. Les résultats observés pour cette question sont les mêmes d'une circonscription à l'autre.

3.6.9 Aide spéciale

Le sondage révèle que 2 % des électeurs ayant voté dans un bureau de scrutin ont dit avoir eu besoin d'une aide spéciale pour exprimer leur suffrage. Ces personnes ont demandé l'aide du personnel du bureau de vote ou encore de parents et d'amis. Un seul électeur a demandé un gabarit pour marquer son bulletin de vote.

3.6.10 Facilité générale avec laquelle les répondants ont pu voter dans un bureau de scrutin

Globalement, la grande majorité (94 %) des personnes qui savaient qu'une élection partielle fédérale avait lieu dans leur circonscription ont dit qu'il était facile d'exprimer son suffrage dans un bureau de scrutin à l'occasion d'une élection générale ou partielle fédérale. Plus des trois quarts des répondants (77 %) ont même affirmé que cela était « très facile ». La proportion de répondants selon qui il est facile de voter est la même d'une circonscription à l'autre (95 % dans Trinity-Spadina, 93 % dans Scarborough-Agincourt, 92 % dans Fort McMurray et 94 % dans Macleod).

Les personnes ayant voté lors de l'élection partielle sont tout aussi convaincues qu'il est facile de voter que les personnes n'ayant pas pris part au scrutin. Par contre, si 87 % des répondants ayant participé à l'élection croient qu'il est « très facile » de voter, seulement 60 % des personnes n'ayant pas voté partagent cette opinion.

Figure 45 : Facilité avec laquelle il est possible de voter  dans un bureau de scrutin
La description du graphique "Figure 45 : Facilité avec laquelle il est possible de voter dans un bureau de scrutin"

Par rapport aux générations plus âgées, les jeunes générations sont moins portées à voir le processus de vote comme étant « très facile ». Ainsi, dans le cadre du sondage, seulement 64 % des personnes âgées de 18 à 34 ans ont utilisé ce qualificatif pour décrire le processus, comparativement à 77 % des personnes âgées de 35 à 54 ans, 85 % des personnes âgées de 55 à 64 ans et 89 % des personnes âgées de 65 ans ou plus.

3.7 Satisfaction générale à l'égard des services offerts par Élections Canada

3.7.1 Satisfaction à l'égard des services offerts par le personnel d'Élections Canada lors du vote

Globalement, les répondants ayant pris part au scrutin ont été presque unanimes (proportion de 97 %) à exprimer leur satisfaction à l'égard des services fournis par le personnel d'Élections Canada lors du vote. Mieux encore, 89 % des répondants se sont dits « très satisfaits » des services en question. Résultat intéressant, bien que les taux de satisfaction exprimés soient très élevés dans les quatre circonscriptions abordées dans l'enquête, les électeurs ont été plus nombreux, en pourcentage, à se dire « très satisfaits » dans les deux circonscriptions albertaines que dans les deux circonscriptions ontariennes (96 % dans Fort McMurray et 94 % dans Macleod, comparativement à 86 % dans Trinity-Spadina et à 85 % dans Scarborough-Agincourt).

Figure 46 :  Satisfaction à l'égard des services fournis  par le personnel d'Élections Canada
La description du graphique "Figure 46 : Satisfaction à l'égard des services fournis par le personnel d'Élections Canada"

3.7.2 Perception du caractère équitable de la gestion de l'élection

Globalement, parmi tous les électeurs sensibilisés à la tenue des élections partielles fédérales, près de huit personnes sur dix (78 %) ont affirmé qu'Élections Canada avait géré le scrutin de façon équitable. À cette question, 14 % des participants ont répondu « ne sait pas » ou « sans opinion ». Si l'on fait abstraction de ce sous-groupe, la proportion de personnes ayant qualifié la gestion exercée par Élections Canada d'équitable passe à 91 %. L'effectif des personnes qui croient qu'Élections Canada a géré l'élection de façon « très équitable » correspond, à lui seul, à 57 % du nombre total d'individus ayant répondu à la question (66 % si l'on exclut les personnes ayant répondu « ne sait pas » ou « sans opinion »). En tout, seuls 9 % des répondants ont qualifié d'inéquitable la gestion exercée par Élections Canada.

Pour ce qui touche la perception d'équité de la gestion assurée par Élections Canada, le sondage met en lumière des différences entre les deux circonscriptions ontariennes et les deux circonscriptions albertaines. Dans Trinity-Spadina et dans Scarborough-Agincourt, les répondants ont affirmé, à 65 % et à 60 % respectivement, que la gestion de l'élection avait été très équitable. En comparaison, les statistiques correspondantes ont été de 51 % dans Fort McMurray et 53 % dans Macleod. Cela dit, d'une province à l'autre, des proportions différentes d'électeurs ont répondu « ne sait pas » ou « sans opinion » (11 % dans Trinity-Spadina et dans Scarborough-Agincourt, 19 % dans Fort McMurray et 18 % dans Macleod). Une fois ces réponses retirées de l'échantillon, on observe que l'écart entre les circonscriptions s'amenuise. Ainsi, en considérant les seuls participants ayant exprimé une opinion sur le sujet, la proportion de personnes ayant qualifié la gestion de l'élection de « très équitable » s'établit à 73 % dans Trinity-Spadina, à 67 % dans Scarborough-Agincourt, à 63 % dans Fort McMurray et à 65 % dans Macleod. Par ailleurs, si l'on compte également les électeurs pour qui la gestion a été « assez équitable », alors ce sont au moins neuf personnes sur dix qui, dans chaque circonscription, déclarent qu'Élections Canada a géré l'élection de façon équitable.

Figure 47 :  Perception du caractère équitable de la  gestion de l'élection
La description du graphique "Figure 47 : Perception du caractère équitable de la gestion de l'élection"

  • Les résultats obtenus pour cette question varient sensiblement, selon que l'on examine les réponses données par les personnes ayant voté ou celles données par les personnes qui ne l'ont pas fait. Si 88 % des premières croient que la gestion exercée par Élections Canada est équitable, seulement 63 % des secondes partagent cet avis (si l'on s'en tient à la réponse « très équitable », les proportions passent à 72 % et à 36 %, respectivement). L'écart entre les deux groupes s'explique surtout par le nombre d'individus ayant répondu « ne sait pas » ou « sans opinion », qui atteint 5 % pour les personnes ayant voté, mais 28 % pour les autres. Une fois cet élément retiré de l'équation, on constate que la gestion assurée par Élections Canada est jugée équitable par 93 % des individus ayant voté et 88 % des individus n'ayant pas voté. Un écart subsiste néanmoins au niveau des répondants selon qui la gestion est « très équitable » (76 % contre 50 %).
  • La perception des électeurs au sujet du caractère équitable ou très équitable de la gestion de l'élection partielle varie passablement, en fonction des caractéristiques démographiques. Par exemple, le sondage révèle que 64 % des répondants de sexe masculin jugent la gestion comme étant très équitable, comparativement à 51 % des répondants de sexe féminin. Par ailleurs, en pourcentage, certains sous-groupes sont moins nombreux que l'ensemble des participants à croire qu'Élections Canada a géré l'élection de façon très équitable, notamment les personnes âgées de 18 à 34 ans (49 %), les personnes n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaire (49 %) et les personnes issues d'un ménage dont le revenu annuel est inférieur à 40 000 dollars (48 %). Ces sous-groupes sont également ceux qui, dans l'échantillon, comptent le moins grand nombre de personnes ayant voté.

3.8 Sensibilisation à la publicité d'Élections Canada

3.8.1 Sources de renseignements sur les procédures de vote

Priés d'indiquer où ils avaient obtenu de l'information sur les procédures de vote en vue de l'élection partielle, les participants du sondage ont nommé, comme première source, la carte d'information de l'électeur (58 %). En pourcentage, les participants sont légèrement moins nombreux à donner cette réponse dans Fort McMurray (50 %) que dans Trinity-Spadina (61 %), dans Scarborough-Agincourt (63 %) ou dans Macleod (57 %). Parmi les autres sources principales mentionnées par les personnes sondées, signalons le journal (14 %) et le dépliant d'information d'Élections Canada (12 %).

Figure 48 :  Sources de renseignements sur les procédures  de vote
La description du graphique "Figure 48 : Sources de renseignements sur les procédures de vote"

  • La carte d'information de l'électeur est plus fréquemment mentionnée par les personnes ayant voté lors de l'élection partielle que par les personnes n'ayant pas voté (63 % contre 50 %). La même constatation vaut pour le journal, mentionné par 16 % des premiers et 10 % des seconds.
  • En pourcentage, par rapport à l'ensemble des électeurs, les répondants dans Macleod sont plus nombreux à compter le journal parmi leurs sources d'information (29 % contre 14 %).
  • Les parents et amis (13 %), le journal (10 %), l'expérience ou la connaissance antérieure (10 %) et la radio (10 %) sont autant de sources mentionnées par au moins un répondant sur dix dans la circonscription de Fort McMurray.
  • Par rapport aux autres, les participants les plus instruits sont particulièrement nombreux à s'informer en consultant la carte d'information de l'électeur. Ainsi, la proportion de répondants faisant référence à cette source s'établit à 64 % pour les personnes ayant un diplôme universitaire, 58 % pour les personnes ayant fait des études post secondaires sans détenir de diplôme universitaire et 45 % pour les personnes n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaires.

3.8.2 Répondants ayant remarqué une publicité d'Élections Canada

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes sensibilisées à la tenue de l'élection partielle fédérale du 30 juin si elles avaient remarqué une publicité d'Élections Canada portant sur le processus de vote en vue de ce scrutin. Globalement, 31 % des participants ont répondu par l'affirmative, cette proportion étant plus forte pour ceux qui avaient voté que pour ceux qui ne l'avaient pas fait (36 % contre 24 %). En pourcentage, les répondants dans Fort McMurray sont moins nombreux que ceux dans les autres circonscriptions à avoir remarqué une publicité d'Élections Canada (24 % pour les uns, 32 % à 35 % pour les autres).

Figure 49 :  Répondants ayant remarqué une publicité  d'Élections Canada à propos de l'élection partielle du 30 juin
La description du graphique "Figure 49 : Répondants ayant remarqué une publicité d'Élections Canada à propos de l'élection partielle du 30 juin"

  • En pourcentage, les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir remarqué une publicité d'Élections Canada (35 % contre 28 %).
  • En pourcentage, les répondants âgés sont plus nombreux que les autres à avoir remarqué une publicité d'Élections Canada. La proportion de personnes qui donnent cette réponse est de 39 % parmi les personnes âgées de 55 à 64 ans et de 35 % parmi les personnes âgées de 65 ans ou plus.
  • En pourcentage, les étudiants sont beaucoup moins nombreux que l'ensemble des répondants à avoir remarqué une publicité d'Élections Canada (16 % contre 31 %).

3.8.3 Endroit où les répondants ont remarqué une publicité

Priés de préciser l'endroit où ils avaient remarqué une publicité d'Élections Canada, les participants du sondage ont surtout répondu le journal (49 %), la radio (22 %) et la télévision (20 %). En pourcentage, les personnes ayant voté sont plus nombreuses que les personnes n'ayant pas voté à mentionner la publicité vue dans un journal (54 % contre 38 %). À l'inverse, les personnes n'ayant pas voté sont plus nombreuses que les personnes ayant voté à faire état d'une publicité vue à la télévision (27 % contre 17 %).

Figure 50 :  Endroit où les répondants ont remarqué une  publicité d'Élections Canada
La description du graphique "Figure 50 : Endroit où les répondants ont remarqué une publicité d'Élections Canada"

  • La proportion de répondants qui disent avoir remarqué une publicité dans le journal est plus élevée dans Macleod (67 %) que dans les autres circonscriptions.
  • En pourcentage, les répondants sont plus nombreux à avoir remarqué une publicité à la télévision dans Trinity-Spadina (25 %) et dans Scarborough-Agincourt (28 %) que dans Fort McMurray (10 %) et dans Macleod (12 %).
  • Sans surprise, c'est dans Trinity-Spadina que le sondage observe la plus forte proportion de répondants ayant remarqué une publicité dans le transport en commun (10 %, comparativement à 6 % dans Scarborough-Agincourt et 0 % dans Fort McMurray ou dans Macleod).
  • La publicité dans le journal est surtout évoquée par les répondants les plus âgés. Ainsi, la proportion d'individus ayant mentionné cette forme de publicité s'élève à 61 % parmi les personnes âgées de 55 à 64 ans et à 65 % parmi les personnes âgées de 65 ans ou plus. En comparaison, à peine 33 % des personnes âgées de 18 à 34 ans et 46 % des personnes âgées de 35 à 54 ans donnent la même réponse.
  • En pourcentage, par rapport à l'ensemble des participants, les retraités sont plus nombreux à avoir remarqué une publicité dans le journal (66 % contre 49 %).
  • En pourcentage, les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir remarqué une publicité à la radio (28 % contre 15 %).
  • En pourcentage, les jeunes sont plus nombreux que leurs aînés à avoir remarqué une publicité à la radio. Ainsi, cette forme de publicité a été mentionnée par 29 % des personnes âgées de 18 à 34 ans et 26 % des personnes âgées de 35 à 54 ans. À titre comparatif, les statistiques correspondantes pour les personnes âgées de 55 à 64 ans et de 65 ans ou plus sont de 18 % et 12 %, respectivement.

3.8.4 Éléments importants de la publicité d'Élections Canada

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes ayant remarqué une publicité d'Élections Canada d'en décrire les éléments importants. Parmi les réponses les plus populaires, signalons la date de l'élection (28 %), l'exigence de fournir une preuve d'adresse (21 %) ainsi que le rappel du vote (20 %). Dans une moindre proportion (plus ou moins 10 %), les répondants ont également mentionné les dates de vote par anticipation (12 %), les heures d'ouverture des bureaux de scrutin (9 %) et les instructions quant à la façon de voter (9 %). En pourcentage, les personnes ayant voté sont plus nombreuses que les personnes n'ayant pas voté à souligner que la publicité précisait la date d'élection (31 % contre 23 %).

Figure 51 : Éléments importants de la publicité  d'Élections Canada
La description du graphique "Figure 51 : Éléments importants de la publicité d'Élections Canada"

  • Il existe un lien entre le niveau d'instruction et le souvenir de la mention de l'exigence de fournir une preuve d'adresse dans la publicité d'Élections Canada. Ainsi, 27 % des personnes ayant un diplôme universitaire ont évoqué ce souvenir, comparativement à 17 % des personnes ayant fait des études post-secondaires sans détenir de diplôme universitaire et 13 % des personnes n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaires.

3.8.5 Souvenir du slogan de la publicité d'Élections Canada

Le slogan utilisé dans la publicité d'Élections Canada pour les élections partielles fédérales du 30 juin était « Élections Canada, votre source d'information sur le vote ».

Globalement, 18 % des participants du sondage ont souvenir d'avoir vu ou entendu ce slogan. Curieusement, en pourcentage, les personnes n'ayant pas voté sont légèrement plus nombreuses que les personnes ayant voté à se souvenir du slogan (20 % contre 16 %).

Figure 52:  Souvenir du slogan « Élections Canada,  votre source d'information sur le vote »
La description du graphique "Figure 52: Souvenir du slogan « Élections Canada, votre source d'information sur le vote »"

  • Les résultats observés pour cette question sont les mêmes d'une circonscription à l'autre.

3.9 Communications avec Élections Canada

3.9.1 Répondants ayant communiqué avec Élections Canada pendant la campagne

Parmi les participants du sondage qui savaient qu'une élection partielle fédérale avait lieu dans leur circonscription, 5 % ont déclaré avoir communiqué avec Élections Canada pendant la campagne. Cette proportion est plus élevée que la moyenne dans Trinity-Spadina (10 %) et moins élevée que la moyenne dans Fort McMurray (2 %) et dans Macleod (3 %). En pourcentage, les personnes ayant voté ont été plus nombreuses à communiquer avec Élections Canada que les personnes n'ayant pas voté (7 % contre 2 %).

Figure 53:   Répondants ayant communiqué avec Élections  Canada pendant la campagne
La description du graphique "Figure 53: Répondants ayant communiqué avec Élections Canada pendant la campagne"

3.9.2 Obtention des renseignements nécessaires de la part d'Élections Canada

Près des trois quarts (73 %) des 5 % de participants du sondage qui ont communiqué avec Élections Canada pendant la campagne ont indiqué avoir trouvé, auprès de l'organisme, les renseignements dont ils avaient besoin.

Figure 54:  Obtention des renseignements nécessaires de  la part d'Élections Canada
La description du graphique "Figure 54: Obtention des renseignements nécessaires de la part d'Élections Canada"

3.9.3 Répondants ayant reçu un appel téléphonique d'Élections Canada

Parmi les répondants sensibilisés à la tenue de l'élection partielle fédérale dans leur circonscription, 11 % ont dit avoir reçu un appel téléphonique d'Élections Canada les informant du lieu et de la date du vote. En pourcentage, par rapport à l'ensemble des participants du sondage, les répondants dans Scarborough-Agincourt sont plus nombreux à faire état d'un tel appel (19 % contre 11 %). Notons que, dans les faits, Élections Canada n'a communiqué avec aucun électeur dans le cadre des élections partielles du 30 juin, car l'organisme ne fait jamais d'appels téléphoniques de la sorte pendant une campagne.

Figure 55:  Répondants ayant reçu un appel téléphonique  d'Élections Canada
La description du graphique "Figure 55: Répondants ayant reçu un appel téléphonique d'Élections Canada"


note 3 Cette proportion est supérieure au véritable taux de participation, car il est fréquent que les sondages de cette nature surestiment la participation réelle au scrutin.