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Enquête auprès des candidats à la 41e élection générale fédérale

Expérience du processus électoral

Cette section porte sur la façon dont les choses se sont déroulées pendant l'élection, du point de vue des candidats, et ce, à divers égards : les exigences concernant la mise en candidature, l'inscription, le vote, le dépouillement du scrutin, l'identification des électeurs, ainsi que la nomination du personnel électoral.

Exigences concernant la mise en candidature

La première partie présente les résultats des questions portant sur les exigences concernant la mise en candidature.

La plupart des candidats ont trouvé facile de se conformer aux exigences concernant la mise en candidature

La plupart des candidats ont dit avoir trouvé plutôt facile (51 %) ou très facile (30 %) de se conformer aux exigences concernant la mise en candidature. Par contre, 17 % n'étaient pas de cet avis. Les opinions sur les exigences concernant la mise en candidature n'ont pratiquement pas changé depuis 2008, alors que 79 % des candidats disaient avoir trouvé facile de se conformer aux exigences.

Facilité de se conformer aux exigences concernant la mise en candidature

Description en texte du graphique « Facilité de se conformer aux exigences concernant la mise en candidature ».

Différences sociodémographiques

Comparativement aux candidats de l'Ontario (77 %), ceux du Québec (86 %) étaient plus nombreux à avoir trouvé facile de se conformer aux exigences concernant la mise en candidature. Il en va de même des candidats ayant été élus (90 % vs 80 % des candidats non élus) et des membres d'un parti représenté à la Chambre des communesnote 4 (85 % vs 64-65 % des membres d'un parti non représenté à la Cdc et des députés indépendants). De plus, les candidats étaient plus susceptibles d'avoir trouvé facile de se conformer aux exigences concernant la mise en candidature s'ils étaient satisfaits de l'administration générale de l'élection (84 % vs 70 %) et de la qualité du service offert par Élections Canada (83 % vs 63 %).

La principale difficulté relative au processus de mise en candidature : l'obtention d'un nombre suffisant de signatures

Les candidats ayant éprouvé de la difficulté à se conformer aux exigences concernant la mise en candidature (n=176) ont formulé diverses explications. Une explication a été entendue beaucoup plus souvent que les autres : 60 % des candidats ont rapporté avoir eu de la difficulté à recueillir un nombre suffisant de signatures dans leur circonscription. Il s'agit du même problème mentionné le plus souvent par les candidats à l'élection générale de 2008 : 54 % disaient alors avoir vu leur mise en candidature compliquée par cette exigence. Les autres difficultés soulevées par les candidats appartiennent généralement à l'une ou l'autre des deux catégories suivantes : les problèmes administratifs ou les autres exigences concernant la mise en candidature.

Parmi les problèmes administratifs, mentionnons les trop nombreuses formalités administratives ou la bureaucratie (26 %), les difficultés liées au processus pour les candidats indépendants ou les membres de petits ou nouveaux partis (15 %), les procédures et les exigences mal expliquées (9 %) et les directeurs du scrutin avec qui il était difficile de travailler (3 %). Deux problèmes administratifs ont été soulevés plus souvent en 2011 qu'en 2008 : les trop nombreuses formalités administratives ou la bureaucratie (26 % vs 11 % en 2008) et les difficultés pour les candidats indépendants ou les membres de petits ou nouveaux partis (15 % vs 7 % en 2008).

En ce qui a trait aux problèmes liés aux exigences concernant la mise en candidature (s'ajoutant à celui des signatures), les candidats ont rapporté avoir eu de la difficulté à amasser le cautionnement de 1 000 $ exigé (15 %), à respecter la date limite (10 %), à composer avec leurs trop nombreux déplacements (6 %) et à nommer un agent officiel (5 %). Le nombre de candidats disant avoir connu des problèmes liés aux exigences concernant la mise en candidature a très peu changé depuis 2008.

Difficultés à se conformer aux exigences concernant la mise en candidature

Description en texte du graphique « Difficultés à se conformer aux exigences concernant la mise en candidature ».

Différences sociodémographiques

Les candidats de la Colombie-Britannique (76 %) et de l'Ontario (71 %) étaient plus nombreux à rapporter avoir eu de la difficulté à obtenir un nombre suffisant de signatures. Le nombre de candidats ayant rapporté cette difficulté est proportionnel au nombre de campagnes auxquelles ils avaient participé, allant de 53 % des candidats dont il s'agissait de la première campagne à 73 % des candidats les plus expérimentés.

Presque tous les candidats étaient d'avis que leur mise en candidature avait été traitée dans un délai raisonnable

Pratiquement tous les candidats (97 %) ont rapporté que le directeur du scrutin avait traité leur mise en candidature dans un délai raisonnable, un résultat essentiellement identique à celui obtenu en 2008 (97 % en 2011 vs 96 % en 2008).

Difficultés à se conformer aux exigences concernant la mise en candidature

Description en texte du graphique « Délai du traitement de la mise en candidature ».

Différences sociodémographiques

Le nombre de candidats rapportant que leur mise en candidature avait été traitée dans un délai raisonnable est inversement proportionnel à l'âge et au nombre de campagnes auxquelles ils avaient participé. Ce nombre était aussi plus élevé chez les candidats satisfaits de l'administration de l'élection (98 % vs 91 %), du travail du directeur du scrutin de leur circonscription (99 % vs 81 %) et de la qualité générale du service offert par Élections Canada (98 % vs 87 %).

La nomination d'un agent officiel s'est révélée généralement facile pour la plupart des candidats

En tout, 82 % des candidats ont trouvé plutôt facile (34 %) ou très facile (48 %) de nommer un agent officiel. Il s'agit d'une légère augmentation depuis 2008, alors que 77 % des candidats avait trouvé la nomination d'un agent officiel au moins « plutôt facile ». Par contre, 18 % des candidats ont rapporté avoir eu des difficultés à cet égard.

Facilités à nommer un agent officiel

Description en texte du graphique « Facilité à nommer un agent officiel ».

Différences sociodémographiques

Le nombre de candidats disant avoir trouvé facile de nommer un agent officiel était plus élevé chez les candidats de moins de 30 ans (88 %), ceux qui ont été élus (88 %) et ceux ayant trouvé facile de se conformer aux exigences concernant la mise en candidature (85 %). Par contre, les candidats suivants étaient moins nombreux à avoir trouvé cette tâche facile : les candidats insatisfaits du travail de leur directeur du scrutin (77 %), de l'administration de l'élection (72 %) et de la qualité générale du service offert par Élections Canada (72 %).


Les principaux obstacles à la nomination d'un agent officiel 

Les candidats qui ont dit avoir eu de la difficulté à nommer un agent officiel (n=176) ont surtout eu de la difficulté à trouver une personne disponible ou disposée à jouer ce rôle (59 %). Certains ont expliqué que la tâche était simplement trop difficile ou comportait trop de responsabilités (41 %) ou qu'il était difficile de trouver une personne ayant les compétences requises (36 %). Comme l'illustre le diagramme qui suit, relativement peu de candidats ont fait mention d'autres facteurs ayant rendu difficile la nomination d'un agent officiel.

Difficultés à nommer un agent officiel

Description en texte du graphique « Difficultés à nommer un agent officiel ».

Dans l'ensemble, ces résultats sont très semblables à ceux obtenus en 2008 : les candidats disaient alors avoir surtout eu de la difficulté à trouver une personne disposée à jouer ce rôle, disponible ou ayant les compétences requises et disaient que la tâche était trop difficile ou comportait trop de responsabilités. Comme en 2008, il s'agit là des trois principales difficultés soulevées. Ceci dit, en 2011, un plus grand nombre de candidats ont rapporté avoir eu de la difficulté à trouver une personne disponible ou disposée à jouer ce rôle (59 % vs 40 % en 2008) et qualifié la tâche de trop difficile ou trop lourde de responsabilités (41 % vs 12 % en 2008).

Inscription des électeurs, vote et dépouillement du scrutin

Une faible majorité était satisfaite de l'inscription des électeurs

Une faible majorité (59 %) des candidats interrogés étaient satisfaits de la façon dont les choses s'étaient passées lors de l'inscription des électeurs. La plupart des autres (22 %) étaient ni satisfaits ni insatisfaits, tandis que 14 % étaient insatisfaits. Ceci représente une légère augmentation, comparativement à l'enquête de référence de 2008, alors que 54 % des candidats avaient rapporté être satisfaits de l'inscription des électeurs.

Satisfaction à l'égard de l'inscription des électeurs

Description en texte du graphique « Satisfaction à l'égard de l'inscription des électeurs ».

Différences sociodémographiques

Comparativement à 59 % de l'ensemble des candidats, les candidats des sous-groupes suivants étaient plus nombreux à se dire satisfaits de l'inscription des électeurs : les candidats indépendants (72 %), les candidats du Québec (65 %), les hommes (63 %) et les candidats dont il s'agissait de la première campagne (63 %). Par ailleurs, les candidats se disant satisfaits de l'administration de l'élection (70 %), du travail de leur directeur du scrutin (66 %) et de la qualité du service reçu d'Élections Canada (66 %) étaient plus nombreux à se dire satisfaits de l'inscription des électeurs.



De nombreuses sources d'insatisfaction concernant l'inscription des électeurs 

Les candidats insatisfaits de la façon dont s'était déroulée l'inscription des électeurs (n=133) ont offert de nombreuses explications. Le plus souvent, ces candidats ont dit que le processus d'inscription était trop compliqué, que les exigences en matière d'identification des électeurs avaient privé des électeurs légitimes de leur droit de votenote 5 et que les listes électorales comportaient trop d'erreurs ou que trop d'électeurs avaient dû s'inscrire (26 % chacune). Viennent ensuite les réponses suivantes : les règles n'étaient pas appliquées uniformément (18 %), les électeurs avaient eu trop peu de temps pour s'inscrire (13 %) et les électeurs n'étaient pas au courant du processus d'inscription (10 %).

Toutes les autres réponses ont été données par quelques candidats seulement : les bureaux de vote comptaient trop peu d'agents d'inscription (7 %), la révision avait été inefficace et on souhaitait le retour au dénombrement porte-à-porte (7 %), les exigences en matière d'identification avaient laissé plusieurs électeurs perplexes (6 %), les électeurs n'avaient pas eu suffisamment d'occasions de s'inscrire (3 %) et il n'y avait pas suffisamment d'agents réviseurs (2 %).

Sources d'insatisfaction concernant l'inscription des électeurs

Description en texte du graphique « Sources d'insatisfaction concernant l'inscription des électeurs ».

La plupart des candidats étaient satisfaits de tous les aspects du scrutin

La plupart des candidats étaient satisfaits de chaque aspect du scrutin. Notamment, 69 % des candidats étaient satisfaits de la façon dont le dépouillement des bulletins de vote s'était déroulé dans leur circonscription, 67 % étaient satisfaits de l'emplacement des bureaux de vote et 65 % étaient satisfaits du déroulement des divers modes du scrutin. La plupart des candidats qui n'étaient pas satisfaits n'étaient pas pour autant insatisfaits, se montrant plutôt neutres dans leurs opinions sur chacun de ces aspects.

Satisfaction à l'égard de certains aspects du scrutin

Description en texte du graphique « Satisfaction à l'égard de certains aspects du scrutin ».

Les opinions exprimées en 2011 sont pratiquement identiques à celles entendues en 2008.

Différences sociodémographiques

Des différences entre certains sous-groupes dans leurs opinions sur le déroulement du scrutin ont pu être observées : les hommes et les candidats du Québec étaient plus nombreux à se dire satisfaits du déroulement des diverses méthodes de vote et de la façon dont le dépouillement des bulletins de vote s'était déroulé dans leur circonscription. Les candidats qui étaient satisfaits de l'administration de l'élection, du travail du directeur du scrutin de leur circonscription, de la qualité générale du service offert par Élections Canada et du processus d'inscription des électeurs étaient plus nombreux à avoir une bonne opinion du déroulement du scrutin.

Une formation inadéquate : la principale source d'insatisfaction concernant le dépouillement des bulletins de vote

Les candidats insatisfaits de la façon dont le dépouillement des bulletins de vote s'était déroulé dans leur circonscription (n=53)note 6 étaient le plus souvent d'avis que les travailleurs n'avaient pas reçu une formation adéquate (43 %). Des proportions semblables de candidats ont critiqué la lenteur du comptage des votes (32 %) ou ont affirmé qu'il y avait eu fraude ou interférence lors du dépouillement (30 %). Ensuite, 15 % ont parlé d'un manque de sécurité ou de supervision. Enfin, quelques-uns ont eu l'impression que le matériel électoral avait pu être altéré (6 %) ou qu'on n'avait pas répondu adéquatement aux questions (4 %).

Sources d'insatisfaction concernant le dépouillement des bulletins de vote dans sa circonscription

Description en texte du graphique « Sources d'insatisfaction concernant le dépouillement des bulletins de vote dans sa circonscription ».

L'accessibilité : la principale source d'insatisfaction concernant l'emplacement des bureaux de vote

Les candidats insatisfaits de l'emplacement des bureaux de vote par anticipation et ceux du jour même de l'élection (n=109) ont, le plus souvent, critiqué leur accessibilité. Environ le tiers (32 %) ont parlé du manque d'accessibilité des bureaux de vote du jour de l'élection, tandis que 22 % ont plutôt parlé des bureaux de vote par anticipation.

Sources d'insatisfaction concernant l'emplacement des bureaux de scrutin

Description en texte du graphique « Sources d'insatisfaction concernant l'emplacement des bureaux de scrutin ».

D'autres raisons ont aussi été mentionnées : certains emplacements étaient jugés mal choisis (comme une église) (25 %), tandis que d'autres étaient difficiles à trouver, que ce soit le jour de l'élection (15 %) ou lors du vote par anticipation (8 %). Certains candidats trouvaient trop peu nombreux les bureaux de vote le jour de l'élection (19 %) ou ceux prévus pour le vote par anticipation (9 %). Ceux qui ont critiqué l'installation des bureaux de vote ont parlé d'un manque d'espace le jour de l'élection (12 %) et dans les bureaux de vote par anticipation (6 %). Pour d'autres, la source de leur insatisfaction à l'égard de l'emplacement des bureaux de vote résidait dans le fait que les électeurs ne savaient trop à quel bureau de vote se présenter (6 %) ou encore que l'horaire des bureaux de vote convenait mal à la population (4 %).

L'accessibilité des bureaux de vote le jour de l'élection semblait moins faire problème en 2011 (32 % vs 41 % en 2008). Toutefois, un plus grand nombre de candidats jugeaient certains emplacements mal choisis (25 % vs 7 % en 2008) et trouvaient trop peu nombreux les bureaux de vote le jour de l'élection (19 % vs 7 % en 2008)note 7.

Plusieurs raisons expliquent l'insatisfaction à l'égard des diverses méthodes de vote offertes

Les candidats insatisfaits des diverses méthodes de vote (n=122) ont offert diverses explications. Les trois principales raisons entendues, chacune citée par environ le cinquième des candidats insatisfaits, sont les suivantes : l'impossibilité de voter en ligne ou par courriel (21 %), l'horaire inadéquat des bureaux de vote (20 %) et la difficulté à voter aux bureaux de vote par anticipation (19 %). Les sources d'insatisfaction peuvent être regroupées en trois grandes catégories : les problèmes relatifs à l'identification et à l'inscription des électeurs, les problèmes concernant une méthode de vote donnée et enfin, les problèmes touchant les procédures de vote.

Concernant l'identification et de l'inscription des électeurs, 13 % des candidats jugeaient le processus d'inscription trop compliqué, 7 % disaient que les électeurs n'étaient pas au courant des exigences en matière d'identification et 7 %, que les électeurs n'étaient pas au courant du processus d'inscription.

Les candidats insatisfaits d'une méthode de vote en particulier ont parlé d'une difficulté à voter aux bureaux de vote par anticipation (19 %), le jour de l'élection (11 %), par bulletin spécial (7 %) et par la poste (4 %). Un candidat sur cinq a aussi déploré qu'aucune méthode de vote électronique, comme le vote en ligne ou par courriel, n'ait été prévue.

Quant aux problèmes concernant les procédures, certains candidats ont déploré l'horaire inadéquat des bureaux de vote (20 %), le manque d'accessibilité pour les étudiants et les jeunes (11 %) de même que pour les personnes âgées et les personnes ayant une déficience visuelle (7 %), les files d'attente ou le temps d'attente excessif (8 %), le nombre insuffisant de bureaux de vote (7 %), le fait que les électeurs ne savaient pas où voter (5 %) et le risque de fraude par les électeurs (4 %).

Sources d'insatisfaction concernant les divers modes du scrutin

Description en texte du graphique « Sources d’insatisfaction concernant les divers modes de scrutin ».

Identification des électeurs

La plupart des candidats ont dit n'avoir constaté aucun problème dû aux exigences en matière d'identification des électeurs

La plupart des candidats (72 %) ont indiqué ne pas avoir été témoins de problèmes associés à l'application des exigences en matière d'identification des électeurs et que leurs représentants n'en avaient pas été témoins non plus. Ceci dit, le quart (26 %) des répondants ont dit avoir été témoins de problèmes causés par ces exigences.

Les candidats étaient moins nombreux en 2011 à affirmer avoir été témoins de problèmes liés à l'application des exigences en matière d'identification des électeurs (26 % vs 37 % en 2008).

Problèmes liés à l'application des exigences en matière d'identification des électeurs

Description en texte du graphique « Problèmes liés à l'application des exigences en matière d'identification des électeurs ».

Différences sociodémographiques

Comparativement à 26 % de l'ensemble des candidats, les membres des sous-groupes suivants étaient plus nombreux à affirmer avoir été témoins de problèmes associés à l'application des exigences en matière d'identification des électeurs : les candidats de la région de l'Atlantique (45 %), les candidats élus (40 %), les candidats les plus expérimentés (35 %) et les candidats de 30 ans ou plus (28 %). De plus, les candidats insatisfaits de l'inscription des électeurs (54 %), de l'administration de l'élection (42 %) et du travail du directeur du scrutin de leur circonscription (43 %) étaient plus nombreux à affirmer avoir été témoins de problèmes à ce chapitre.

Le principal problème lié aux exigences en matière d'identification des électeurs : les électeurs n'avaient pas les pièces d'identité requises ou ne pouvaient pas voter

Les candidats ayant indiqué avoir été témoins (personnellement ou par l'entremise de leurs représentants) de problèmes liés aux exigences en matière d'identification des électeurs (n=263) ont décrit divers problèmes. Ceci dit, les candidats ont rapporté, le plus souvent (39 %), que les électeurs n'avaient pas les pièces d'identité requises ou ne pouvaient pas voter.

Certains ont affirmé que des électeurs avaient eu de la difficulté à prouver leur identité (21 %) ou leur adresse (17 %) ou étaient incertains des pièces d'identité requises (13 %). D'autres ont indiqué avoir été témoins d'interprétations différentes des règles par les membres du personnel électoral (13 %).

Les autres problèmes ont été rapportés par 8 % des candidats ou moins : les longues files d'attente causées par les exigences en matière d'identification (8 %), le personnel des bureaux de vote qui manquait de formation (8 %), des électeurs n'ayant pas les pièces d'identité requises mais à qui l'on avait permis de voter (6 %), les électeurs ne sachant pas à quel bureau de vote se présenter (5 %), le trop grand nombre d'erreurs dans les listes électorales (4 %), des étudiants ayant eu de la difficulté à voter (3 %) et des comportements inacceptables de la part des représentants des partis (3 %).

Les problèmes suivants ont été regroupés dans la catégorie « Autre » : aucune preuve de citoyenneté exigée aux bureaux de vote, on n'offrait pas le service dans la langue de l'électeur, les longues files d'attente et le temps d'attente beaucoup trop long, les fraudes commises par les électeurs dont le fait de voter plus d'une fois et enfin, les électeurs ayant dû retirer un vêtement qui cachait leur visage.

Problèmes liés aux exigences en matière d'identification des électeurs

Description en texte du graphique « Problèmes liés aux exigences en matière d'identification des électeurs ».

La majorité des répondants avaient une bonne opinion de la liste des pièces d'identité acceptables

Questionnés au sujet de la liste des pièces d'identité acceptables établie par le directeur général des élections, la majorité des répondants ont dit en être satisfaits et n'ont rapporté aucun problème (71 %). Il s'agit d'une augmentation considérable depuis 2008, alors que seulement 54 % des répondants étaient satisfaits de la liste des pièces d'identité acceptables.

Opinion de la liste des pièces d'identités acceptables

Description en texte du graphique « Opinion de la liste des pièces d'identité acceptables ».

Les candidats moins satisfaits ont offert diverses explications, comme l'illustre le diagramme. Quelques-uns ont indiqué que cette liste avait causé des difficultés à certains électeurs (8 %), que certains électeurs n'avaient pas les pièces d'identité requises (5 %), que la liste était incomplète (4 %), qu'elle n'était pas claire (4 %), qu'elle ne tenait pas compte de la situation de certaines régions (3 %), qu'elle était difficile à comprendre (3 %) ou qu'elle était trop détaillée (2 %).

Différences sociodémographiques

Comparativement à un taux de satisfaction global de 71 %, les membres des sous-groupes suivants étaient plus nombreux à se dire satisfaits de la liste des pièces d'identité acceptables : les candidats du Québec (86 %), ceux de moins de 30 ans (84 %), les candidats dont il s'agissait de la première campagne (75 %) et les hommes (73 %). Les candidats étaient plus susceptibles d'avoir une bonne opinion de la liste s'ils étaient satisfaits de l'inscription des électeurs (81 %), de l'administration générale de l'élection (75 %), du travail du directeur du scrutin (74 %) et de la qualité générale du service offert par Élections Canada (74 %).

Nomination du personnel électoral

En vertu de la Loi électorale du Canada, les candidats élus et ceux s'étant classés deuxièmes lors d'une élection générale peuvent, lors de l'élection générale suivante, fournir au directeur du scrutin une liste de personnes envisagées pour les postes d'agents réviseurs, de scrutateurs et de greffiers du scrutin. . La question dont traite le texte qui suit n'a été posée qu'aux candidats qui s'étaient classés premiers ou deuxièmes lors de l'élection générale fédérale précédente (n=158).

Une majorité de candidats n'ont eu aucune difficulté à fournir la liste des personnes envisagées pour faire partie du personnel électoral

En 2011, pas moins de 63 % des candidats autorisés à fournir une liste de personnes pour faire partie du personnel électoral ont rapporté n'avoir eu aucune difficulté à le faire, ce qui constitue une augmentation par rapport à 49 % en 2008.

Problèmes lors de la préparation de la liste du personnel électoral proposé

Description en texte du graphique « Problèmes lors de la préparation de la liste du personnel électoral proposé ».

Ceux qui ont connu des difficultés ont surtout rapporté avoir été incapables de trouver des personnes intéressées ou disponibles (10 %). Ensuite, certains ont indiqué qu'ils n'avaient pas eu suffisamment de temps pour trouver des personnes ayant les compétences requises (8 %) ou encore que quelques-unes des personnes proposées n'étaient pas admissibles (7 %). Très peu de candidats ont rapporté n'avoir pu trouver des personnes compétentes (3 %), avoir fourni la liste après la date limite (2 %) ou avoir eu de la difficulté à comprendre le processus (1 %).

Comparativement à 2008, deux problèmes ont été soulevés moins souvent en 2011 : l'incapacité à trouver des personnes intéressées ou disponibles (10 % vs 18 % en 2008) et l'incapacité à trouver des personnes ayant les compétences requises (3 % vs 10 % en 2008)note 8.


Note 4 À partir d'ici, on utilisera l'acronyme Cdc pour désigner la Chambre des communes.

Note 5 Notons que les exigences en matière d'identification lors de l'inscription diffèrent de celles appliquées au moment du vote. Bien que les candidats n'aient pas précisé laquelle de ces deux catégories d'exigences ils parlaient, il convient de noter que ce sont surtout les exigences appliquées au moment du vote qui sont critiquées depuis leur introduction en 2007.

Note 6 La prudence est de mise dans l'interprétation de ces résultats en raison de la faible taille de l'échantillon.

Note 7 La prudence est de mise dans l'interprétation de ces différences étant donné le nombre relativement faible de candidats se disant insatisfaits à ce chapitre (n=109 en 2011 et n=118 en 2008).

Note 8 La prudence est de mise dans l'interprétation de ces différences étant donné le nombre relativement faible de candidats ayant connu des problèmes à ce chapitre en 2008 (n=84).