open Menu secondaire

Sondage auprès des électeursà la suite de la 41e élection générale

Sensibilisation à l'élection

La présente section porte sur la mesure dans laquelle les électeurs admissibles étaient au courant de la tenue d'une élection fédérale le 2 mai 2011, y compris pour ce qui est des sources d'information grâce auxquelles ils se souvenaient d'en avoir entendu parler.

Connaissance répandue

Presque tous les électeurs admissibles (98 %) ont affirmé qu'ils étaient au courant de la tenue de l'élection fédérale du 2 mai 2011.

Ces résultats sont semblables à ceux enregistrés en 2008, alors que 99 % des répondants avaient indiqué être au courant de la tenue de l'élection générale.

En 2011, les jeunes sont apparus légèrement moins au courant de la tenue de l'élection (94 %). Par ailleurs, c'est chez les électeurs autochtones que l'on observe les niveaux de conscientisation les plus bas (89 %).

Connaissance
La description texte du graphique « Connaissance »

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés les moins susceptibles de se dire au courant de l'élection fédérale :

  • Les électeurs sans emploi (94 % c. 98 %-99 % des autres).
  • Les électeurs que la politique n'intéresse pas (94 % c. 99 % de ceux que la politique intéresse).
  • Les électeurs qui n'ont pas suivi la campagne électorale de près (94 % c. 100 % de ceux qui l'ont fait).

Les médias grand public : principales sources d'information sensibilisant à l'élection

Les répondants ont identifié les médais grand public comme principale source les ayant informés de la tenue de l'élection du 2 mai 2011. La télévision arrive loin devant avec un taux de mention de 81 %. Suivent avec un certain recul les journaux (50 %) et la radio (42 %). Les autres sources, signalées beaucoup moins souvent, comprennent le bouche-à-oreille (16 %), l'Internet en dehors du site d'Élections Canada (13 %), les affiches ou pancartes des candidats ou partis (7 %), de même qu'Élections Canada. Au nombre des sources d'Élections Canada signalées figurent la carte d'information de l'électeur reçue par la poste (4 %), le dépliant d'information reçu par la poste (3 %), et le site Web d'Élections Canada (2 %).

Sources d'information au sujet de l'élection
La description texte du graphique « Sources d'information au sujet de l'élection »

Par ailleurs, les sources signalées en faibles proportions (2 %) comprennent les médias en général, de même que les pancartes, affiches ou panneaux. La catégorie « Autre » réunit des appels téléphoniques (sans autre précision), la poste (sans autre précision) et les brochures ou dépliants (sans autre précision).

Comparativement au reste de la population, tant les jeunes que les Autochtones se sont révélés moins susceptibles d'avoir entendu parler des élections grâce aux médias grand public, nommément la télévision (72 %, dans chaque cas, par rapport à 81 % dans l'ensemble de la population), les journaux (35 %-36 % c. 50 %) et la radio (27 %-32 % c. 42 %). En revanche, il appert que les jeunes soient plus susceptibles que les membres de la population en général d'avoir entendu parler de l'élection grâce au bouche-à-oreille (35 % c. 16 %) ou sur des sites Web en dehors de celui d'Élections Canada (18 % c. 13 %).

Différences sociodémographiques

Voici les différences entre les sous-groupes qui ressortent au chapitre des sources d'information :

  • Les étudiants se sont révélés les moins susceptibles d'avoir entendu parler de l'élection à la télévision (66 % c. 77 %-84 % des autres répondants). Par ailleurs, ils étaient aussi les plus susceptibles d'indiquer avoir entendu parler de l'élection grâce au bouche-à-oreille ou sur des sites Web en dehors de celui d'Élections Canada (24 % c. 6 %-15 % des autres répondants).
  • Les électeurs sans emploi se sont révélés les moins susceptibles d'avoir entendu parler de l'élection dans les journaux (31 % c. 39 %-56 % des autres répondants), et les plus susceptibles d'en avoir entendu parler grâce aux pancartes et affiches des candidats et partis (13 % c. 6 %-7 % des autres répondants).
  • Les électeurs occupant un emploi se sont révélés les plus susceptibles d'avoir entendu parler de l'élection à la radio (47 % c. 24 %-36 % des autres répondants).
  • Comparativement aux répondants moins scolarisés, les électeurs qui sont titulaires d'un grade universitaire se sont révélés plus susceptibles d'avoir appris la tenue de l'élection dans les journaux (60 % c. 41 %-48 %). Dans la même veine, les électeurs ayant complété tout au plus leurs études secondaires sont les moins susceptibles d'avoir entendu parler de l'élection de cette façon.
  • Les électeurs ayant fait des études universitaires partielles se sont révélés les plus susceptibles d'indiquer avoir entendu parler de l'élection par le bouche-à-oreille (29 % c. 14 %-16 % des autres répondants).
  • Les électeurs de moins de 45 ans se sont révélés plus susceptibles que les autres d'indiquer avoir entendu parler de l'élection au moyen de sites Web en dehors de celui d'Élections Canada (18 % c. 3 %-11 %).
  • Les électeurs faisant état des revenus de ménage les moins élevés (c.-à-d. d'un revenu inférieur à 40 000 $) se sont révélés les moins susceptibles d'indiquer avoir entendu parler de l'élection grâce aux médias suivants :
    • Journaux (39 % c. 50 %-59 % des autres répondants).
    • Radio (34 % c. 43 %-48 % des autres répondants).
    • Sites Web en dehors de celui d'Élections Canada (9 % c. 13 %-17 % des autres répondants).
  • Les francophones se sont révélés plus susceptibles que les anglophones d'indiquer avoir appris la tenue de l'élection à la télévision (88 % c. 78 %). En revanche, les anglophones se sont révélés plus susceptibles d'en avoir entendu parler à la radio (44 % c. 37 %) ou grâce au bouche-à-oreille (17 % c. 12 %).
  • Comparativement aux hommes, les femmes se sont révélées plus susceptibles d'avoir entendu parler de l'élection grâce au bouche-à-oreille (19 % c. 13 %).
  • Par rapport aux gens que la politique n'intéresse pas, les personnes que ça intéresse se sont révélées plus susceptibles d'avoir entendu parler de l'élection dans les journaux (54 % c. 34 %), à la radio (43 % c. 37 %), et sur des sites Web en dehors de celui d'Élections Canada (14 % c. 7 %). Par contre, les personnes que la politique n'intéresse pas se sont révélées plus susceptibles d'en avoir entendu parler grâce au bouche-à-oreille (20 % c. 15 %).
  • Comparativement aux gens n'ayant pas suivi la campagne, les personnes qui l'ont suivie de près se sont révélées plus susceptibles d'avoir entendu parler de la campagne électorale dans les journaux (54 % c. 36 %) et à la radio (44 % c. 37 %). Les personnes qui n'ont pas suivi la campagne de près se sont révélées légèrement plus susceptibles d'en avoir entendu parler grâce au bouche-à-oreille (19 % c. 15 %).