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Sondage auprès des électeurs à la suite de la 42e élection générale

4. Communication avec les électeurs

La plupart des répondants se sont rappelé avoir vu une forme ou une autre de communication officielle relative aux élections de la part d'Élections Canada, mais seulement une faible minorité a communiqué avec Élections Canada. Les répondants avaient généralement de bonnes connaissances sur les exigences relatives à l'inscription, les moyens de prouver l'identité et les méthodes de vote. Les répondants étaient généralement d'avis qu'ils étaient bien renseignés sur le processus électoral et ses exigences, mais leur connaissance du Service d'inscription en ligne des électeurs d'Élections Canada était plus variable.

4.1 Constatation des communications officielles relatives aux élections

Un peu plus des trois quarts (78 %) des répondants ont indiqué qu'ils avaient vu, entendu ou lu de la publicité indiquant par quels moyens, à quel moment et à quel endroit voter à l'élection. Il n'y a pas de différence significative parmi les sous-groupes. Cependant, les électeurs handicapés et les jeunes adultes ont semblé plus susceptibles de ne pas en avoir vu, entendu ou lu (figure 4.1). En 2011, 4 électeurs sur 10 (40 %) avaient indiqué avoir remarqué une publicité d'Élections Canadanote 9.

Figure 4.1 : Souvenir, chez les électeurs, de publicités d'Élections Canada relativement à l'élection

Figure 4.1: Souvenir, chez les électeurs, de publicités d'Élections Canada relativement à l'élection
La description du graphique « Souvenir, chez les électeurs, de publicités d'Élections Canada relativement à l'élection »

Base : Tous les électeurs.

Les deux principales sources de cette information étaient des médias traditionnels (c.-à-d. la télévision et les journaux). Ce sont 30 % des répondants qui ont mentionné la CIE (tableau 4.1).

Tableau 4.1 : Sources d'information indiquant par quels moyens, à quel moment et à quel endroit voter
Q21. Où avez-vous vu, entendu ou lu de la publicité ou des communications qui disaient où, quand et comment voter? Total
(n=2 186)
Télévision 40 %
Journaux 33 %
Carte d'information de l'électeur (adressée à l'électeur) 30 %
Radio 24 %
Brochure/dépliant d'Élections Canada (reçus par la poste) 8 %
Site Web autre que celui d'Élections Canada 8 %
Médias sociaux (y compris Facebook, Twitter et YouTube) 6 %
Enseignes, affiches et grands panneaux d'affichage 6 %
Bouche-à-oreille (amis, famille, collègues) 5 %
Candidats et partis politiques 5 %
Site Web d'Élections Canada 3 %
Autre source 2 %
Ne sait pas/Refus 2 %

Nota : Les pourcentages peuvent totaliser plus de 100 %, puisque plus d'une réponse pouvait être donnée.

Base : Les électeurs qui avaient vu, entendu ou lu des communications indiquant où, quand et comment voter.


D'autres facteurs ont mené à des perceptions différentes des communications à l'intention des électeurs :

  • Électeurs autochtones : Les répondants autochtones ont été moins susceptibles de citer la CIE (21 %) parmi les sources où ils ont entendu, vu ou lu des indications sur le vote que les répondants non autochtones (32 %).
  • Âge : L'âge a été une fois de plus un des principaux facteurs déterminant la source d'information privilégiée sur les modalités, le moment et l'endroit du vote. Les jeunes adultes (18 à 34 ans) étaient significativement moins susceptibles d'avoir entendu, lu ou vu ces communications dans les journaux (19 %) et sur leur CIE (17 %) que les adultes de 35 ans ou plus (39 % journaux; 34 % CIE). Toutefois, les jeunes adultes étaient aussi plus susceptibles de se rappeler avoir vu ces messages sur des enseignes, des affiches ou de grands panneaux d'affichage (14 %) et sur les médias sociaux (16 %), comparativement aux adultes de 35 ans plus (4 % et 6 %).
  • Revenu : Les électeurs de ménages à revenu plus élevé (plus de 80 000 $) étaient presque deux fois plus susceptibles d'avoir entendu parler du vote à la radio (30 %) que les électeurs de ménages à revenu plus modeste (moins de 40 000 $) (17 %).
  • Région : Les électeurs vivant au Québec étaient significativement moins susceptibles de citer les journaux (23 %) comme source d'information indiquant où, quand et comment voter, comparativement au reste du Canada (35 %). Ils étaient par contre presque deux fois plus susceptibles de citer leur CIE (43 %) comme source de cette information, comparativement au reste du Canada (26 %). Les électeurs des territoires étaient plus susceptibles de citer la radio (41 %) et les médias sociaux (25 %) comme sources d'information sur le vote à l'élection, comparativement aux autres provinces (24 % et 8 %, respectivement). Finalement, une plus grande proportion des électeurs vivant dans les territoires ont vu des communications relatives à l'élection sur des affiches et de grands panneaux d'affichage (18 %), comparativement aux autres provinces (5 %).
  • Participation électorale : Une plus forte proportion de votants ont vu, entendu ou lu des communications relatives au vote (79 %) que des non-votants (64 %). Les non-votants étaient significativement moins susceptibles d'avoir vu, entendu ou lu de l'information indiquant où, quand et comment voter dans les journaux (28 %) ou sur leur CIE (18 %) que les votants (41 % journaux; 31 % CIE).

La moitié des électeurs (54 %) qui étaient au courant de la tenue de la 42e élection générale fédérale se sont rappelé avoir reçu une brochure de rappel d'Élections Canada par la poste. Aucune différence significative n'a été relevée parmi les sous-groupes. Toutefois, les électeurs autochtones ont semblé se rappeler en plus grande proportion la brochure de rappel (figure 4.2). Ce résultat montre une augmentation de la proportion d'électeurs qui se sont rappelé avoir reçu une brochure de rappel de la part d'Élections Canada, comparativement aux élections générales de 2011 et 2008 (34 % et 48 %, respectivement).

Figure 4.2 : Électeurs qui ont reçu une brochure de rappel de la part d'Élections Canada

Figure 4.2: Électeurs qui ont reçu une brochure de rappel de la part d'Élections Canada
La description du graphique « Électeurs qui ont reçu une brochure de rappel de la part d'Élections Canada »

Base : Tous les électeurs qui étaient au courant de la tenue de la 42e élection générale fédérale.

  • Électeurs autochtones : Les électeurs autochtones ont semblé être plus susceptibles de se rappeler avoir reçu une brochure de rappel d'Élections Canada par la poste (60 %) que les électeurs non autochtones (54 %).
  • Revenu : Un peu plus de la moitié (54 %) des répondants se sont rappelé avoir reçu une brochure de rappel d'Élections Canada par la poste, mais un peu moins parmi les ménages à revenu plus élevé (plus de 80 000 $) (50 %) que dans les ménages à revenu moyen (de 40 000 $ à 80 000 $) (62 %) ou les ménages à revenu plus modeste (moins de 40 000 $) (57 %).
  • Région : Les électeurs vivant au Québec étaient moins susceptibles de se rappeler avoir reçu une brochure de rappel d'Élections Canada (62 %), comparativement à ceux du reste du Canada (52 %).

4.2 Sentiment des électeurs d'être bien informés

Dans l'ensemble, presque tous les répondants (96 %) ont indiqué qu'ils se sont sentis informés pour savoir où, quand et comment voter. Un peu moins de 4 électeurs sur 5 (78 %) ont indiqué qu'ils se sentaient bien informés et 18 %, assez informés. Les électeurs autochtones et les jeunes adultes étaient moins susceptibles de se sentir bien informés au sujet de l'élection (figure 4.3). Seulement 3 % se sont sentis pas très informés et 1 % des répondants se sont sentis pas du tout informés. Des différences significatives sont relevées selon les caractéristiques démographiques des répondants.

Figure 4.3 : Sentiment des électeurs d'être bien informés

Figure 4.3: Sentiment des électeurs d'être bien informés
La description du graphique « Sentiment des électeurs d'être bien informés »

Base : Tous les électeurs.

  • Électeurs autochtones : Les électeurs autochtones ont semblé se sentir moins bien informés. Plus de deux tiers (69 %) des électeurs autochtones ont indiqué se sentir bien informés, un autre quart (25 %) d'entre eux se sentant assez informés; ces taux combinés sont quand même moins élevés que ceux des électeurs non autochtones, 4 électeurs sur 5 (81 %) parmi ceux-ci se disant bien informés et 16 %, assez informés.
  • Âge : Les jeunes adultes (18 à 34 ans) étaient moins susceptibles d'indiquer qu'ils se sentaient bien informés, comparativement aux adultes de 35 ans ou plus (61 % par rapport à 84 %), et plus susceptibles de dire qu'ils se sentaient assez informés (32 % par rapport à 13 %).
  • Région : Dans les territoires, un nombre significativement moins élevé d'électeurs ont indiqué qu'ils se sentaient bien informés (56 %), comparativement aux autres provinces (78 %). Cependant, il n'y avait guère de différence entre la proportion globale d'électeurs des territoires et des autres provinces qui se sentaient informés (100 % et 96 %, respectivement).
  • Participation électorale : Dans l'ensemble, les électeurs qui ont voté à l'élection de 2015 se sentaient mieux informés que les non-votants (98 % par rapport à 82 %). Les non-votants étaient moins susceptibles de se sentir bien informés (50 %) comparativement aux votants (82 %), mais étaient significativement plus susceptibles de dire qu'ils se sentaient assez informés (32 %, comparativement à 16 % des votants).

4.3 Communication avec Élections Canada

Seulement 7 % des répondants ont mentionné avoir communiqué avec Élections Canada. Il n'y avait aucune différence significative parmi les sous-groupes (figure 4.4). Ces résultats montrent une légère augmentation par rapport à 2011 (6 %) et 2008 (4 %).

Figure 4.4 : Électeurs qui ont communiqué avec Élections Canada pendant la campagne

Figure 4.4: Électeurs qui ont communiqué avec Élections Canada pendant la campagne
La description du graphique « Électeurs qui ont communiqué avec Élections Canada pendant la campagne »

Base : Tous les électeurs qui étaient au courant de la tenue de la 42e élection fédérale.

Parmi les répondants qui ont communiqué avec Élections Canada, plus de 4 sur 5 (86 %) ont dit qu'ils ont été satisfaits (63 % très satisfaits et 23 % assez satisfaits) de l'information qui leur a été donnée, alors que seulement 8 % ont indiqué qu'ils avaient été peu satisfaits, et 5 %, pas du tout satisfaits. Il n'y avait aucune différence significative parmi les sous-groupes (figure 4.5).

Figure 4.5 : Satisfaction des électeurs à l'égard de l'information obtenue d'Élections Canada

Figure 4.5: Satisfaction des électeurs à l'égard de l'information obtenue d'Élections Canada
La description du graphique « Satisfaction des électeurs à l'égard de l'information obtenue d'Élections Canada »

Base : Les électeurs qui ont communiqué avec Élections Canada pendant la campagne (n=196).

Quoique peu de répondants aient communiqué avec Élections Canada, un grand nombre d'entre eux ont visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne (23 %)note 10. Des différences ont été relevées pour les électeurs autochtones, les jeunes adultes et les électeurs handicapés (figure 4.6).

Figure 4.6 : Électeurs qui ont visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne

Figure 4.6: Électeurs qui ont visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne
La description du graphique « Électeurs qui ont visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne »

Base : Électeurs qui étaient au courant de la tenue de la 42e élection.

  • Électeurs autochtones : Les électeurs autochtones étaient moins susceptibles de dire qu'ils ont visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne, comparativement aux électeurs non autochtones (14 % par rapport à 20 %)note 11.
  • Âge : Les jeunes adultes (18 à 34 ans) étaient plus de deux fois plus susceptibles de dire qu'ils avaient visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne que les adultes de 35 ans ou plus (35 %, comparativement à 16 %).
  • Électeurs handicapés : Les électeurs handicapés étaient légèrement moins susceptibles que les électeurs sans handicap de mentionner qu'ils avaient visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne (16 %, comparativement à 20 %).
  • Région : Les électeurs vivant au Québec étaient moins susceptibles d'avoir visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne (14 %) que les électeurs vivant dans le reste du Canada (25 %).
  • Participation électorale : Les votants étaient plus susceptibles que les non-votants d'avoir visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne (24 % et 14 %, respectivement).

Parmi les répondants qui ont visité le site Web d'Élections Canada, la plupart ont indiqué avoir été soit très satisfaits (59 %) ou assez satisfaits (34 %) des renseignements donnés, pour un total de 93 %. Seulement une faible proportion des répondants ont déclaré avoir été peu satisfaits (4 %); encore moins d'entre eux n'ont pas été du tout satisfaits (1 %).

4.4 Connaissance des exigences d'inscription

Un peu moins de 9 répondants sur 10 (88 %) étaient au courant qu'ils devaient être inscrits pour pouvoir voter à l'élection fédérale. À l'opposé, 10 % des répondants qui ont dit que les électeurs n'avaient pas à être inscrits pour voter et seulement 3 % ne pouvaient pas se rappeler si les électeurs devaient être inscrits ou non. Il n'y a pas de différence significative parmi les sous-groupes (figure 4.7).

Figure 4.7 : Connaissance, par les électeurs, des exigences en matière d'inscription

Figure 4.7: Connaissance, par les électeurs, des exigences en matière d'inscription
La description du graphique « Connaissance, par les électeurs, des exigences en matière d'inscription »

Base : Tous les électeurs.

Les médias traditionnels ont été une importante source d'information au sujet des exigences en matière d'inscription, la télévision étant de nouveau la source la plus fréquemment citée (29 % des répondants la mentionnant) (tableau 4.2). La radio et les journaux ont été cités approximativement deux fois moins fréquemment que la télévision (16 % et 14 %, respectivement). La CIE a aussi été une source importante d'information : elle arrive au second rang des sources les plus citées, mentionnée par un quart (25 %) des répondants.

Tableau 4.2 : Sources d'information sur les exigences en matière d'inscription
Q12. De quelles sources vous rappelez-vous avoir entendu parler de la nécessité d'être inscrit pour voter? Total
(n=2 745)
Télévision 29 %
Carte d'information de l'électeur (adressée à l'électeur) 25 %
Radio 16 %
Je le savais déjà grâce à mon expérience antérieure 15 %
Journaux 14 %
Médias sociaux 5 %
Facebook 3 %
Twitter 1 %
YouTube ˂ 1 %
Autres médias sociaux (autres que Facebook, Twitter et YouTube) 1 %
Bouche-à-oreille (amis, famille, collègues) 8 %
Brochure/dépliant d'Élections Canada (reçus par la poste) 6 %
Site Web autre que celui d'Élections Canada 4 %
Lorsque j'ai voté 2 %
Site Web d'Élections Canada 2 %
Formulaires d'impôt 2 %
École 2 %
Candidats et partis politiques 1 %
Élections Canada (agents réviseurs, téléphone) 1 %
Connaissances générales 1 %
Autres sources 8 %
Ne sait pas/Refus 8 %

Nota : Les pourcentages peuvent totaliser plus de 100 %, puisque plus d'une réponse pouvait être donnée.

Base : Tous les électeurs qui étaient au courant des exigences en matière d'inscription.


  • Âge : Parmi les électeurs qui connaissaient les exigences en matière d'inscription, les jeunes adultes (18 à 34 ans) étaient plus susceptibles de citer les médias sociaux (18 %) comme source de laquelle ils se rappelaient avoir entendu parler des exigences, comparativement aux adultes de 35 ans ou plus (8 %). Les jeunes adultes étaient moins susceptibles que les adultes plus âgés de citer la télévision (19 %, comparativement à 32 %) et les journaux (3 %, comparativement à 17 %) comme sources d'information à propos des exigences en matière d'inscription; ils ont davantage compté sur le bouche-à-oreille que les adultes plus âgés (18 %, comparativement à 4 %).
  • Région : Les électeurs vivant dans la province de Québec étaient plus susceptibles d'avoir obtenu des renseignements sur l'inscription de leur CIE (33 %) que les électeurs vivant ailleurs au Canada (23 %).

4.5 Connaissance du Service d'inscription en ligne des électeurs

Approximativement la moitié (51 %) des répondants croyaient que le Service d'inscription en ligne des électeurs se trouvant sur le site Web d'Élections Canada pouvait être utilisé pour vérifier, mettre à jour et compléter l'inscription comme électeur pendant l'élection. Des différences ont été observées pour les électeurs autochtones et les jeunes adultes (figure 4.8). Fait à noter, 32 % ont indiqué qu'ils ne savaient pas si cela pouvait se faire, ce qui indique un manque de connaissance générale du Service.

Figure 4.8 : Connaissance, par les électeurs, du Service d'inscription en ligne des électeurs du site Web d'Élections Canada

Figure 4.8: Connaissance, par les électeurs, du Service d'inscription en ligne des électeurs du site Web d'Élections Canada
La description du graphique « Connaissance, par les électeurs, du Service d'inscription en ligne des électeurs du site Web d'Élections Canada »

Base : Tous les électeurs.

  • Électeurs autochtones : Les électeurs autochtones étaient légèrement moins susceptibles de connaître le Service d'inscription en ligne des électeurs que les électeurs non autochtones (45 %, comparativement à 49 %).
  • Âge : Les jeunes votants étaient plus susceptibles de connaître le Service d'inscription en ligne des électeurs que les votants de 35 ans ou plus (56 %, comparativement à 47 %).

Les répondants qui connaissaient le Service d'inscription en ligne des électeurs ont mentionné la télévision le plus souvent comme l'endroit où ils en avaient entendu parler (30 %). Cette proportion était le double de celle de la radio, la seconde source la plus citée, à 15 % (tableau 4.3).

Tableau 4.3 : Sources d'information sur l'inscription en ligne
Q13A. De quelles sources vous rappelez-vous avoir entendu parler de l'inscription en ligne? Total
(n=1 437)
Télévision 30 %
Radio 15 %
Carte d'information de l'électeur (adressée à l'électeur) 13 %
Bouche-à-oreille (amis, famille, collègues) 12 %
Journaux 11 %
Médias sociaux (y compris Facebook, Twitter et YouTube) 8 %
Site Web autre que celui d'Élections Canada 7 %
Brochure/dépliant d'Élections Canada (reçus par la poste) 6 %
Site Web d'Élections Canada 6 %
Candidats et partis politiques 1 %
Avoir travaillé pour Élections Canada 1 %
Je le savais déjà grâce à mon expérience antérieure 1 %
Autres sources 7 %
Ne sait pas 13 %

Nota : Les pourcentages peuvent totaliser plus de 100 %, puisque plus d'une réponse pouvait être donnée.

Base : Électeurs qui connaissaient le Service d'inscription en ligne des électeurs sur le site Web d'Élections Canada.


  • Âge : Encore une fois, les jeunes adultes (18 à 34 ans) étaient moins susceptibles que les adultes de 35 ans ou plus d'avoir entendu parler du Service d'inscription en ligne des électeurs à la télévision (20 %, comparativement à 36 %) et des journaux (1 %, comparativement à 17 %). Toutefois, la télévision restait la principale source d'information grâce à laquelle les jeunes adultes auraient entendu parler du Service d'inscription en ligne des électeurs.
  • Région : Les électeurs du Québec étaient significativement moins susceptibles de citer la radio (7 %) comme source d'information sur le Service d'inscription en ligne des électeurs, comparativement aux électeurs du reste du Canada (17 %). Les électeurs du Québec étaient plus susceptibles de citer la CIE (25 %) comme source d'information que les électeurs du reste du Canada (10 %).

4.6 Connaissance des façons de voter

Neuf répondants sur 10 (90 %) ont indiqué croire qu'il était possible de voter en personne au bureau de scrutin, le jour de l'élection, alors que seulement deux tiers d'entre eux (64 %) ont mentionné qu'il était possible de voter à un bureau de vote par anticipation (tableau 4.4). En outre, 13 % des répondants ont dit qu'il était possible de voter par la poste (que ce soit au Canada ou à l'étranger). Par ailleurs, 11 % des répondants croyaient qu'il était possible de voter en ligne et 2 % croyaient qu'il était possible de voter par procuration, bien que ce ne soit pas admis au palier fédéral.

Tableau 4.4 : Façons de voter aux élections fédérales
Q14. À votre connaissance, quelles sont les façons de voter à une élection fédérale? Total
(n=2 820)
En personne à un bureau de vote le jour de l'élection 90 %
À un bureau de vote par anticipation 64 %
Par la poste (au Canada ou à l'étranger) 13 %
En ligne [façon non admise au palier fédéral] 11 %
À un bureau local d'Élections Canada 3 %
Par procuration [façon non admise au palier fédéral] 2 %
Par l'entremise d'un agent d'Élections Canada en visite 1 %
Par téléphone 1 %
À la maison 1 %
Autre 4 %
Ne sait pas/Refus 4 %

Nota : Les pourcentages peuvent totaliser plus de 100 %, puisque plus d'une réponse pouvait être donnée.

Base : Tous les électeurs.


  • Électeurs autochtones : Les répondants autochtones étaient moins susceptibles de mentionner le vote en personne à un bureau de scrutin (75 %) ou à un bureau de vote par anticipation (42 %) comme façons de voter lors d'une élection fédérale que les répondants non autochtones (90 % et 67 %, respectivement).
  • Âge : Les jeunes adultes (18 à 34 ans) étaient moins susceptibles de mentionner les bureaux de vote par anticipation (46 %) comme façon pour les électeurs de voter lors d'une élection fédérale, comparativement aux adultes de 35 ans ou plus (69 %).
  • Électeurs handicapés : Les électeurs handicapés étaient moins susceptibles que les électeurs sans handicap de mentionner la possibilité de voter en personne le jour de l'élection (79 %, comparativement à 92 %) ou à un bureau de vote par anticipation (54 % par rapport à 68 %).
  • Revenu : Le niveau de connaissance des modalités de vote varie selon le revenu des ménages. Les électeurs de ménages à revenu plus élevé (plus de 80 000 $) étaient plus au courant de l'option du vote en personne à un bureau de scrutin (94 %), comparativement aux votants de ménages à revenu plus modeste (moins de 40 000 $) (84 %). Cette relation est aussi constatée en ce qui concerne la connaissance qu'avaient les votants du vote par anticipation, avec près de 3 répondants sur 4 (74 %) provenant d'un ménage à revenu plus élevé (plus de 80 000 $) mentionnant cette option, comparativement à des taux de mention moins élevés pour les électeurs à revenu moyen (de 40 000 $ à 80 000 $) et à revenu plus modeste (moins de 40 000 $) (63 % et 51 %, respectivement). Cette relation entre les catégories de revenu était aussi présente pour les autres options de vote, mais la différence n'était pas aussi prononcée que dans le cas des deux options citées ci-dessus.
  • Participation électorale : Finalement, les répondants qui n'ont pas voté à l'élection fédérale de 2015 étaient moins au courant des différentes options de vote. Ils connaissaient moins l'option du vote en personne le jour de l'élection, comparativement aux votants (76 % par rapport à 92 %), et la différence entre les deux groupes est encore plus grande pour l'option du vote à un bureau de vote par anticipation (39 % par rapport à 68 %).

Encore une fois, la télévision était la source principale d'information à l'égard des façons de voter, un peu moins d'un tiers (31 %) des répondants la mentionnant comme source (tableau 4.5). La CIE était une importante source de renseignements à ce sujet, ayant été mentionnée par 21 % des répondants, à peu près aussi souvent que la radio (20 %). Internet ne semble pas avoir été une source importante d'information sur les façons de voter : les sources Web les plus mentionnées étaient les sites Web autre que celui d'Élections Canada et les médias sociaux, et chacune de ces réponses a été donnée par seulement 5 % des répondants. Le site Web d'Élections Canada suivait, avec 3 %.

Tableau 4.5 : Sources d'information sur les façons de voter
Q15. De quelles sources vous rappelez-vous avoir entendu parler des différentes façons de voter? Total
(n=2 448)
Télévision 31 %
Carte d'information de l'électeur (adressée à l'électeur) 21 %
Radio 20 %
Journaux 17 %
Je le savais déjà grâce à mon expérience antérieure 13 %
Bouche-à-oreille (amis, famille, collègues) 11 %
Brochure/dépliant d'Élections Canada (reçus par la poste) 5 %
Site Web autre que celui d'Élections Canada 5 %
Médias sociaux (y compris Facebook, Twitter et YouTube) 5 %
Site Web d'Élections Canada 3 %
Candidats et partis politiques 2 %
Lorsque j'ai voté 1 %
Autres sources 8 %
Ne sait pas/Refus 7 %

Nota : Les pourcentages peuvent totaliser plus de 100 %, puisque plus d'une réponse pouvait être donnée.

Base : Électeurs qui connaissaient les façons actuelles de voter à une élection fédérale.


  • Âge : La télévision, le bouche-à-oreille et les journaux étaient en corrélation avec l'âge. Un nombre moins élevé de jeunes adultes (18 à 34 ans) ont mentionné la télévision et les journaux comme sources d'information sur les différentes façons de voter (23 % télévision; 7 % journaux), comparativement aux adultes de 35 ans ou plus (37 % télévision; 23 % journaux). Le bouche-à-oreille était trois fois plus susceptible d'être cité par les jeunes adultes que par les adultes plus âgés (24 % par rapport à 7 %).
  • Sexe : Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de mentionner la CIE comme source d'information sur la façon de voter lors d'une élection, une plus forte proportion des électrices se rappelant avoir lu des indications au sujet des différentes façons de voter sur leur CIE (27 %), comparativement aux électeurs masculins (17 %).
  • Région : Les électeurs vivant dans les territoires étaient significativement moins susceptibles de se rappeler avoir pris connaissance des différentes façons de voter par la télévision (16 %) et la CIE (6 %), comparativement aux électeurs des autres provinces (34 % et 23 %, respectivement)note 12.
  • Participation électorale : Les électeurs qui n'ont pas voté étaient moins susceptibles que les votants de mentionner la télévision (35 % par rapport à 24 %) et plus susceptibles que les votants d'indiquer le bouche-à-oreille (22 %, comparativement à 11 %) comme source d'information sur les différentes façons de voter.

4.7 Connaissance des exigences en matière de preuve d'identité

Presque tous les répondants (97 %) ont indiqué savoir que les électeurs devaient présenter une preuve d'identité pour voter. Cette proportion n'a pas changé depuis 2011, mais représente une augmentation de 3 points de pourcentage par rapport à 2008, lorsque 94 % des électeurs avaient dit qu'ils étaient au courant des exigences en matière de preuve d'identité.

Même si la majorité des répondants (88 %) ont indiqué savoir que les électeurs devaient présenter une preuve d'adresse pour voter à l'élection, le niveau de sensibilisation à cette exigence est moins élevé que pour la preuve d'identité (tableau 4.6). Une faible proportion (6 %) des électeurs ont indiqué que les votants n'avaient pas à présenter une preuve d'adresse pour voter et 6 % de plus ne savaient tout simplement pas si les votants devaient ou non montrer une preuve d'adresse. Encore une fois, les proportions d'électeurs qui connaissaient les exigences en matière de preuve d'adresse sont restées presque identiques à 2011 (89 %), lorsqu'elles avaient légèrement surpassé les 85 % observés lors de l'élection générale de 2008.

Tableau 4.6 : Connaissance, par les électeurs, des exigences d'identification
Caractéristiques sociodémographiques Connaissance, par les électeurs, des exigences en matière de preuve d'identité (% au courant) Connaissance, par les électeurs, des exigences en matière de preuve d'adresse (% au courant)
Électeurs autochtones (n=480) 94 % 89 %
Jeunes électeurs (n=567) 96 % 87 %
Électeurs nés à l'étranger (n=598) 97 % 83 %
Électeurs handicapés (n=680) 96 % 87 %
À revenu plus modeste – moins de 40 000 $ (n=562) 96 % 85 %
À revenu moyen – de 40 000 $ à 80 000 $ (n=759) 97 % 90 %
À revenu plus élevé – plus de 80 000 $ (n=1 090) 98 % 89 %
Non-votants (n=283) 91 % 79 %
Dans l'ensemble (n=2 820) 97 % 88 %

Source : Sondage auprès des électeurs de la 42e élection générale – questions 16 et 17.

Base : Tous les électeurs.


  • Électeurs autochtones : Une augmentation de la connaissance des exigences en matière d'identification a été notée parmi les électeurs autochtones : elle est passée de 84 % en 2008 à 87 % en 2011 et à 94 % en 2015. On peut en dire autant de la connaissance des exigences en matière de preuve d'adresse, qui est passée de 71 % en 2008 à 79 % en 2011 et à 89 % en 2015.
  • Participation électorale : Les non-votants étaient moins au courant des exigences en matière de preuve d'adresse (79 %) que les votants (90 %). Cela a aussi été observé en 2008 (81 % des non-votants, comparativement à 87 % des votants) et en 2011 (78 % des non-votants, comparativement à 91 % des votants).

La source d'information la plus souvent mentionnée au sujet des exigences de preuve d'identité et de preuve d'adresse a été la CIE, mentionnée par 31 % des répondants (tableau 4.7). L'expérience antérieure a été la deuxième source d'information la plus citée, mentionnée par 22 % des répondants. Il y a eu une légère diminution de la proportion des électeurs qui nommaient la CIE (41 %) et l'expérience (36 %) comme sources d'information au sujet des exigences en matière de preuve d'identité de l'électeur depuis 2011 (42 % et 38 %, respectivement). Cependant, les résultats du sondage de 2015 montrent encore une plus forte proportion des électeurs qui ont utilisé ces deux sources d'information qu'en 2008 (27 % pour la CIE et 6 % pour l'expérience antérieure). Le site Web d'Élections Canada a été la ressource en ligne la plus fréquemment mentionnée, à 4 %.

Tableau 4.7 : Sources d'information sur les exigences en matière de preuve d'identité et de preuve d'adresse
Q18. De quelles sources vous rappelez-vous avoir entendu parler [des exigences en matière de preuve d'identité et de preuve d'adresse]? Total
(n=2 768)
Carte d'information de l'électeur (reçue par la poste) 31 %
Je le savais déjà grâce à mon expérience antérieure 22 %
Télévision 21 %
Radio 13 %
Journaux 11 %
Lorsque j'ai voté 8 %
Bouche-à-oreille (amis, famille, collègues) 7 %
Brochure/dépliant d'Élections Canada (reçus par la poste) 7 %
Site Web d'Élections Canada 4 %
Site Web autre que celui d'Élections Canada 3 %
Médias sociaux (y compris Facebook, Twitter et YouTube) 3 %
Candidats et partis politiques 1 %
Autre source 8 %
Ne sait pas/Refus 5 %

Nota : Les pourcentages peuvent totaliser plus de 100 %, puisque plus d'une réponse pouvait être donnée.

Base : Électeurs qui connaissaient les exigences en matière de preuve d'identité ou de preuve d'adresse.


  • Électeurs autochtones : Les électeurs autochtones ont été moins susceptibles de mentionner la CIE comme source d'information sur les exigences en matière de preuve d'identité pour l'élection de 2015 que les électeurs non autochtones (20 % par rapport à 32 %).
  • Âge : La télévision et les journaux étaient en corrélation positive avec l'âge. Moins de jeunes adultes (18 à 34 ans) ont mentionné ces sources (10 % télévision; 1 % journaux) que les adultes de 35 ans ou plus (25 % télévision; 16 % journaux). Le bouche-à-oreille a été plus fréquemment cité par les jeunes adultes comme source d'information sur les exigences en matière de preuve d'identité, comparativement aux adultes plus âgés (16 % par rapport à 4 %).
  • Sexe : Les électrices étaient plus susceptibles que les électeurs de se rappeler avoir appris quelles étaient les exigences en matière de preuve d'identité de leur CIE (37 %, comparativement à 25 %). Cependant, la CIE restait la principale source d'information sur les exigences en matière d'identité pour les électeurs autant que les électrices.
  • Région : Les électeurs vivant dans les territoires étaient moins susceptibles de dire qu'ils se rappelaient avoir appris quelles étaient les exigences en matière de preuve d'identité de leur CIE (15 % par rapport à 31 % pour les autres provinces) et plus susceptibles de dire qu'ils avaient entendu parler des exigences sur les médias sociaux (14 % par rapport à 3 % pour les autres provinces). Puisque le nombre de répondants des territoires est peu élevé, ces résultats devraient être interprétés avec circonspection.
  • Participation électorale : Les électeurs qui n'ont pas voté à la dernière élection générale ont été moins susceptibles de mentionner la CIE (16 %) comme source d'information sur les exigences en matière de preuve d'identité que les votants (33 %).


Note 9 Il est risqué de comparer les résultats de 2015 avec ceux des enquêtes précédentes, puisque la méthode de mesure a changé en 2015. Dans le sondage de 2011, on a demandé aux répondants s'ils avaient remarqué une publicité d'Élections Canada pendant la campagne; aucune question à ce sujet n'était incluse dans le sondage de 2008. Dans le sondage de 2015, on a demandé aux électeurs s'ils avaient vu, entendu ou lu de la publicité ou des communications qui disaient où, quand et comment voter à l'élection fédérale canadienne.

Note 10 Cette question a été posée la première fois dans le sondage sur la 42e élection.

Note 11 Les résultats de l'analyse des sous-groupes n'ont pas été pondérés selon l'âge. C'est la raison pour laquelle la proportion des électeurs non autochtones qui ont déclaré avoir visité le site Web d'Élections Canada est plus faible que la proportion dans l'ensemble de la population.

Note 12 Seulement 36 répondants des territoires ont répondu à cette question. Les résultats devraient être interprétés avec circonspection.