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Attitudes des Canadiens à l'égard de l'inscription en ligne (de 2004 à 2011)

Méthodologie

La présente note de recherche est fondée sur les sondages d'Élections Canada auprès des électeurs et des candidats (EC), ainsi que sur l'Étude électorale canadienne (EEC). Voici les variables qui présentent un intérêt :

  1. La probabilité, selon les électeurs eux-mêmes, qu'ils utilisent un service en ligne afin de s'inscrire pour voter ou de mettre à jour leurs renseignements. Des questions à ce sujet ont été posées dans les sondages auprès des électeurs, effectués par Élections Canada en 2004, 2006 et 2008, ainsi que dans l’EEC de 2011. Il y avait généralement quatre choix de réponses, allant de « très probable » à « très improbable ».

  2. La façon dont les électeurs voient le risque associé à l'inscription en ligne. Les EEC de 2008 et de 2011 comprenaient une question à ce sujet. En 2008, il y avait quatre choix de réponse, alors qu’en 2011, les répondants devaient indiquer s'ils étaient d’accord pour dire que l'inscription en ligne était trop risquée.

  3. Les opinions des candidats sur la question de savoir si les électeurs devraient avoir le droit de s'inscrire en ligne, selon les résultats des sondages auprès des candidats effectués par Élections Canada en 2008 et en 2011.

On a effectué des tests statistiques pour déterminer s'il y avait des liens significatifs entre la probabilité d’utiliser le service d’inscription en ligne, le risque perçu, et diverses variables sociodémographiques pertinentes, comme l'âge, le sexe, la présence d’un handicap, le fait d’habiter en milieu rural ou urbain, et le niveau de scolariténote 7.






Note 7 Pour les variables sociodémographiques catégorielles, on a effectué le test du chi carré (seuil de signification de 5 %) pour déterminer si la répartition observée entre lescatégories était simplement le fruit du hasard. Pour mesurer le degré d'association entre les variables, on a utilisé la statistique phi pour les tableaux 2 x 2, et le V de Cramer pour les tableaux plus grands.

Lorsque les deux variables étaient ordinales, le degré d'association a été indiqué au moyen d'une statistique Gamma. Le Gamma est une mesure de réduction proportionnelle de l'erreur, qui sert à quantifier, au moment de prédire une variable, la réduction de l’erreur entraînée par la prise en compte d’une autre variable. Le Gamma peut prendre des valeurs allant de -1 (association inverse parfaite) à +1 (association positive parfaite). Une valeur de zéro indique l'absence d'association.