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Recrutement de travailleurs électoraux en contexte de pandémieComparution du directeur général des élections sur le Budget principal des dépenses de 2020-2021

Fiche d'information

Messages clés

  • Élections Canada s'attend à ce qu'il soit compliqué de recruter du personnel pour la prochaine élection générale en raison des préoccupations des travailleurs électoraux potentiels relatives à leur sécurité, ce qui ne fera qu'aggraver les difficultés de recrutement et de maintien en poste vécues en 2019.
  • Des mesures administratives sont mises en place pour aplanir ces difficultés et améliorer les conditions de travail, pour ainsi offrir aux travailleurs électoraux un environnement sûr, et adopter un nouveau modèle de dotation en vue de réduire le nombre de travailleurs requis et de faciliter la distanciation physique dans les bureaux de scrutin.
  • Entre autres avantages, les modifications législatives proposées visant à permettre un vote de fin de semaine, sur deux jours, faciliteront aussi le recrutement, puisque des gens qui sont normalement au travail ou à l'école un lundi pourront poser leur candidature.

Faits

Défis

  • Lors de l'élection générale de 2019, Élections Canada a embauché 232 000 travailleurs électoraux et employés de bureau.
  • Le jour du scrutin, le 21 octobre 2019, 47 % des préposés au scrutin étaient âgés de 60 ans et plus et 57 %, de 54 ans et plus. La majorité des préposés au scrutin sont à la retraite ou approchent l'âge de la retraite.
  • Élections Canada prévoit devoir embaucher plus d'employés de bureau locaux pendant la 44e élection générale, pour servir les électeurs qui souhaitent voter par la poste, ainsi que plus de préposés au scrutin, pour encadrer la foule, nettoyer et désinfecter les lieux de scrutin, et voir à l'assurance de la qualité.
  • Cette augmentation sera contrebalancée par le regroupement des fonctions de greffier du scrutin et de scrutateur en un seul rôle. Toutefois, le recrutement d'un nombre suffisant de travailleurs électoraux demeure compliqué, puisque près de la moitié des employés de la dernière élection générale se trouveraient à un âge où le risque de complications associées à la COVID-19 est plus élevé, selon les autorités de santé publique.
  • Selon un récent sondage commandé par Elections Saskatchewan, moins de travailleurs électoraux âgés de plus de 60 ans seraient disposés à travailler de nouveau à une élection si elle se tenait pendant la pandémie.

Nouvelles initiatives

Élections Canada mène de nouvelles initiatives pour surmonter certaines des difficultés qui persistent relativement au recrutement :

  • L'organisme recommande de tenir l'élection la fin de semaine afin d'inciter plus de Canadiens qui travaillent ou vont à l'école les jours de semaine à poser leur candidature comme préposés au scrutin.
  • Le regroupement des fonctions de greffier du scrutin et de scrutateur en un seul rôle contribuera à réduire les risques de transmission et à compenser l'augmentation du nombre d'employés requis pour les tâches liées à la COVID-19.
  • L'organisme revoit aussi le modèle de dotation (postes, salaires, tâches et titres de postes) et cherche à améliorer les conditions de travail des préposés au scrutin.
  • L'organisme planifie une plus vaste campagne de recrutement, qui sera menée en ligne à la grandeur du pays pendant la période électorale et coûtera environ 425 000 $ en placement média, pour mieux faire connaître les postes de travailleurs électoraux rémunérés et encourager les candidats potentiels à postuler en ligne à elections.ca/emplois. Cette campagne de publicité payante sera soutenue par des actions précises auprès du réseau de groupes de la société civile d'Élections Canada et par une exposition médiatique gagnée.
  • Si la recommandation de tenir le vote la fin de semaine n'est pas adoptée, alors que cette mesure permettrait de diversifier les effectifs, les personnes qui ne peuvent pas travailler un lundi (jour de l'élection) seront encouragées à postuler pour travailler aux bureaux de vote par anticipation, qui sont ouverts la fin de semaine.
  • À titre de comparaison, avant le déclenchement de l'élection en 2019, l'organisme a lancé une petite campagne de recrutement en ligne à l'échelle nationale, qui a coûté environ 100 000 $ en placement média.