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Perspectives électorales - La participation au processus électoral


Perspectives électorales – Janvier 2001

Message du directeur général des élections
La participation au processus électoral

Jean-Pierre Kingsley
Jean-Pierre Kingsley
Directeur général des élections

Une démocratie ne réalise son potentiel que lorsque la participation des citoyens au processus électoral est forte. En termes simples, plus la participation au processus est grande, plus le consensus quant à la crédibilité et à l'acceptabilité de ses résultats est large. À Élections Canada, en 2000, tout en mettant en place les réformes issues de la nouvelle Loi électorale du Canada, en administrant la 37e élection générale du Canada et en soulignant le 80e anniversaire du poste de directeur général des élections, nous nous sommes employés à rendre le système électoral le plus accessible, le plus juste et le plus transparent possible. Ces objectifs visent à favoriser, à encourager et à faciliter la participation au processus électoral canadien.

Le projet de loi C-2 a été adopté par le Parlement, et la nouvelle Loi électorale du Canada, sanctionnée le 31 mai 2000, est entrée en vigueur le 1er septembre 2000 – un pas de plus dans la progression continue de notre système démocratique. La nouvelle Loi fait suite aux recommandations formulées par les parlementaires et la Commission royale sur la réforme électorale et le financement des partis en 1992 et à celles présentées dans les rapports soumis au Parlement par ce Bureau en 1996 et 1997. Elle tient également compte de décisions rendues par divers tribunaux et des modifications apportées à la Loi au cours de la dernière décennie. La nouvelle Loi réaménage et clarifie la législation électorale, oblige les partis politiques enregistrés à divulguer plus de renseignements financiers, étend sa portée pour inclure la publicité électorale des tiers et rend l'information relative à notre système électoral plus accessible.

Lors du premier scrutin tenu après la création d'Élections Canada il y a 80 ans, un peu plus de 50 % de la population était inscrite sur les listes électorales. Plus récemment, ce chiffre atteignait presque 70 % en moyenne, grâce surtout aux mesures prises au fil des décennies pour abolir le cens électoral, étendre le droit de vote aux femmes et abaisser l'âge électoral. Lors d'élections fédérales passées, les électeurs avaient à choisir entre deux partis politiques et candidats; lors d'élections récentes, ils ont eu le choix entre dix partis enregistrés ou plus et, dans certaines circonscriptions, un nombre aussi élevé de candidats.

La quatrième édition de Perspectives électorales se penche sur la participation des électeurs, des candidats et des partis politiques aux élections et aux référendums fédéraux. Elle examine plus particulièrement les défis auxquels font face les jeunes, les femmes et les membres de communautés ethnoculturelles qui désireraient participer davantage aux systèmes électoral et politique du Canada. J'espère que les lecteurs trouveront utile l'information contenue dans ce périodique à ce sujet qui générera fort probablement beaucoup d'activité au cours des années à venir.

Puisque la présente édition a été préparée durant la période électorale de la 37e élection générale qui s'est terminée le jour de l'élection le 27 novembre, elle ne contient que peu d'information sur cette élection. Le prochain numéro de Perspectives électorales, qui sera publié à l'été 2001, renfermera plus de détails à son sujet.

Jean-Pierre Kingsley


Note : 

Les opinions exprimées par les auteurs ne reflètent pas nécessairement celles du directeur général des élections du Canada.