Sondage auprès des électeurs à la suite de l'élection partielle du 3 décembre 2018 dans Leeds–Grenville–Thousand Islands et Rideau Lakes (Ontario)
Analyse détaillée des résultats
I. Connaissance de l'élection partielle et information de l'électeur
Connaissance généralisée de l'élection partielle fédérale du 3 décembre 2018
Quatre-vingt-quatorze pour cent des électeurs sondés ont dit être au courant de la tenue d'une élection partielle fédérale dans Leeds–Grenville–Thousand Islands et Rideau Lakes (Ontario) le 3 décembre 2018.
La connaissance de l'élection partielle était plus grande :
- chez les répondants âgés de 35 ans et plus, comparativement aux électeurs plus jeunes. Précisément, les répondants de 55 ans et plus étaient plus nombreux (98 %) que les 18 à 24 ans (78 %) et les 25 à 34 ans (83 %) à être au courant de l'élection partielle. De plus, les 35 à 54 ans avaient plus tendance (95 %) à être au courant que les 25 à 34 ans (83 %);
- chez les diplômés universitaires (98 %), comparativement aux répondants ayant au plus un diplôme d'études secondaires (93 %) ou ayant fait des cours au niveau postsecondaire (92 %);
- chez les répondants qui doivent parfois limiter leurs activités quotidiennes en raison d'une condition physique, d'une douleur ou d'un problème de santé mentale, ou qui n'ont aucune limite du genre (95 %), comparativement à ceux qui doivent souvent ou toujours composer avec une telle limite (86 %);
- chez les répondants qui ont un niveau de confiance élevé dans l'exactitude des résultats de l'élection (96 %), comparativement à ceux qui ont peu confiance dans l'exactitude des résultats de l'élection (81 %).
Souvenir modéré de la publicité d'Élections Canada
Un échantillon fractionné a été créé pour évaluer le souvenir des publicités d'EC pour l'élection partielle fédérale du 3 décembre 2018. On a demandé à une partie des répondants (n = 208) s'ils se souvenaient de publicités ou de communications d'EC qui disaient où, quand et comment voter, une question qui avait été utilisée dans des sondages téléphoniques postélectoraux précédents. La même question a été posée à l'autre groupe de répondants (n = 192), après leur avoir demandé s'ils se souvenaient de publicités politiques par les candidats ou les partis ou d'une couverture médiatique de l'élection partielle.
Dans les deux échantillons, une majorité d'électeurs se souviennent des publicités (56 % et 63 % respectivement). Cependant, une plus grande proportion de répondants à la deuxième question ont dit se souvenir des publicités.
Les médias traditionnels et la CIE sont les principales sources de la publicité que les répondants se rappellent avoir vue
Les répondants qui se souviennent des publicités ou des communications d'EC concernant l'élection partielle du 3 décembre 2018 ont surtout mentionné les sources suivantes :
- journaux (31 %)
- CIE (23 %)
- radio (23 %)
- Facebook (17 %)
- dépliant d'Élections Canada (16 %)
Huit pour cent des répondants ont mentionné les candidats et les partis politiques. D'autres sources ont été mentionnées dans une plus faible proportion (5 % ou moins); elles comprennent YouTube, des sites Web autres que celui d'EC, Instagram, les publicités d'EC sur le Web, Twitter, le bouche-à-oreille et le site Web d'EC.
Comme pour les sondages postélectoraux précédents, un certain nombre de répondants se souviennent avoir vu des publicités d'EC à la télévision, alors qu'aucune publicité du genre n'a été diffusée pendant l'élection partielle. Cela pourrait être attribuable à plusieurs facteurs, notamment la confusion avec d'autres communications sur l'élection, comme des publicités partisanes ou des bulletins de nouvelles sur l'élection partielle.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
- les femmes ont plus tendance à se souvenir de publicités ou de communications au sujet de l'élection partielle fédérale sur Facebook que les hommes (25 % contre 8 %);
- les électeurs âgés de 55 ans et plus (41 %) sont plus nombreux à avoir lu sur l'élection partielle dans les journaux, comparativement aux électeurs plus jeunes (7 % des 18 à 24 ans, 9 % des 25 à 34 ans et 24 % des 35 à 54 ans);
- les électeurs de 55 ans et plus (10 %) ont moins tendance à se souvenir des publicités ou des communications sur l'élection partielle fédérale diffusées dans Facebook, comparativement aux électeurs plus jeunes (44 % des 18 à 24 ans, 18 % des 25 à 34 ans et 22 % des 35 à 54 ans);
- les répondants ayant un emploi ont plus tendance à :
- avoir entendu parler de l'élection partielle fédérale à la radio que les personnes retraitées (29 % comparativement à 16 %);
- se souvenir des publicités et des communications sur l'élection partielle fédérale diffusées dans Facebook que les personnes retraitées (21 % comparativement à 9 %).
Une forte majorité d'électeurs sentent qu'ils ont été informés pour savoir où, quand et comment voter
Une majorité considérable d'électeurs qui étaient au courant de l'élection partielle (86 %) sentent qu'ils ont été informés pour savoir où, quand et comment voter à l'élection partielle fédérale du 3 décembre 2018, et près des trois quarts (72 %) ont indiqué avoir été bien informés.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
- les répondants qui ont voté à l'élection partielle (97 %) et ceux qui ont reçu leur CIE (95 %) ont plus tendance à se sentir informés sur l'élection partielle fédérale que ceux qui n'ont pas voté (65 %) ou qui n'ont pas reçu leur CIE (27 %);
- les répondants qui ont un niveau de confiance élevé dans les résultats de l'élection (90 %) ont plus tendance à se sentir informés, comparativement à ceux qui ont peu confiance dans les résultats de l'élection (50 %).
De plus, les répondants des sous-groupes ci-dessous ont plus tendance à se sentir très informés :
- les femmes (77 %) comparativement aux hommes (66 %);
- les électeurs âgés de 55 ans et plus (80 %), comparativement aux 18 à 24 ans (46 %), aux 25 à 34 ans (55 %) et aux 35 à 54 ans (69 %).
Peu d'électeurs ont visité le site Web d'EC, mais ceux qui l'ont fait sont satisfaits de l'information trouvée
Parmi les électeurs qui étaient au courant de l'élection partielle, juste un peu plus d'un électeur sur dix (12 %) ont dit qu'ils avaient visité le site Web d'Élections Canada pendant la campagne. Parmi les répondants qui ont visité le site Web d'EC, neuf sur dix se sont dits satisfaits de l'information publiée, et juste un peu plus de la moitié se sont dits très satisfaits. En revanche, un électeur sur dix s'est dit insatisfait de l'information publiée.
Les répondants qui ont un niveau de confiance élevé dans les résultats de l'élection (13 %) ont eu plus tendance à visiter le site Web d'Élections Canada, comparativement à ceux qui ont peu confiance (4 %).
Peu de répondants ont communiqué avec EC, mais la majorité de ceux qui l'ont fait sont satisfaits de l'information reçue
Parmi les électeurs au courant de l'élection partielle, très peu d'électeurs (4 %) ont dit avoir communiqué avec EC pendant la campagne. La plupart des électeurs qui ont communiqué avec EC (86 %) sont satisfaits de l'information reçue. Il faut faire preuve de prudence dans l'interprétation des résultats obtenus en raison du nombre peu élevé de répondants (n = 15).
Les répondants qui ont voté par anticipation ont été plus nombreux à communiquer avec EC pendant la campagne (11 %), comparativement à ceux qui ont voté le jour de l'élection (2 %).
II. Carte d'information de l'électeur et inscription
La majorité des répondants ont reçu une carte d'information de l'électeur
Une majorité considérable des électeurs qui étaient au courant de l'élection partielle fédérale (87 %) ont indiqué avoir reçu leur carte d'information de l'électeur.
La proportion d'électeurs indiquant avoir reçu une CIE est plus grande :
- chez les répondants âgés de 55 ans et plus (93 %), comparativement aux 25 à 34 ans (70 %) et aux 35 à 54 ans (83 %);
- chez les diplômés universitaires (91 %), comparativement aux électeurs ayant au plus un diplôme d'études secondaires (81 %);
- chez les répondants qui ont voté à l'élection partielle (96 %), comparativement à ceux qui n'ont pas voté (69 %);
- chez les répondants qui se sentent informés (95 %), comparativement à ceux qui ne se sentent pas informés (27 %);
- chez les répondants qui ont un niveau de confiance élevé dans les résultats de l'élection (89 %), comparativement à ceux qui ont peu confiance dans les résultats de l'élection (66 %);
- chez les répondants qui ont voté à l'élection générale fédérale de 2015 (90 %), comparativement à ceux qui n'ont pas voté à cette élection générale (63 %).
Presque toutes les personnes qui ont reçu une CIE ont indiqué que le nom (98 %) et l'adresse (96 %) qui figuraient sur la carte étaient exacts.
Neuf électeurs sur dix ont apporté leur CIE au bureau de vote
Neuf électeurs sur dix (91 %) qui ont voté à un bureau d'EC, à un bureau de vote par anticipation ou à un bureau de scrutin le jour de l'élection ont dit avoir apporté leur CIE pour aller voter.
Sept répondants sur dix qui n'avaient pas reçu de CIE n'ont rien fait pour savoir s'ils étaient inscrits
Sept répondants sur dix (71 %) qui n'ont pas reçu de CIE pendant la campagne n'ont rien fait pour savoir s'ils étaient inscrits pour voter à cette élection partielle fédérale. La plupart des gens qui ont tenté de savoir s'ils étaient inscrits l'ont su au bureau de vote ou au bureau local d'EC (9 %). Un faible pourcentage de répondants ont utilisé le Service d'inscription en ligne des électeurs sur le site Web d'EC (3 %), consulté le site Web d'EC (2 %) ou appelé le numéro 1-800 d'EC (2 %) pour savoir s'ils étaient inscrits.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
- les électeurs âgés de 35 à 54 ans ont plus tendance à ne rien faire pour savoir s'ils étaient inscrits pour voter (86 %) que les 25 à 34 ans (40 %);
- les électeurs qui ne se sentent pas informés pour savoir où, quand et comment voter ont plus tendance à ne rien faire pour savoir s'ils étaient inscrits (85 %) que ceux qui se sentent informés (39 %).
Les trois quarts des électeurs savent qu'ils doivent être inscrits pour voter
Les trois quarts des électeurs (74 %) savent qu'ils doivent être inscrits pour voter lors d'une élection fédérale canadienne. Quatorze pour cent des répondants ont dit qu'il n'était pas nécessaire d'être inscrit, et douze pour cent sont incertains.
Les électeurs sachant qu'ils doivent être inscrits sur la liste électorale pour voter à une élection fédérale canadienne sont plus nombreux :
- chez les électeurs âgés de 55 ans et plus (80 %), comparativement aux 25 à 34 ans (63 %);
- chez ceux qui ont un niveau de confiance élevé dans les résultats (76 %) comparativement à ceux qui sont incertains quant à leur niveau de confiance (45 %).
De plus, les diplômés universitaires ont plus tendance à répondre incorrectement par « Non » à la question (23 %), comparativement aux électeurs détenant au plus un diplôme d'études secondaires (8 %) et à ceux qui ont fait des cours au niveau postsecondaire ou collégial (13 %).
Sept électeurs sondés sur dix savent qu'ils peuvent s'inscrire au bureau de scrutin et voter tout de suite après
Sept électeurs sondés sur dix (70 %) savent que les électeurs peuvent s'inscrire au bureau de scrutin et voter tout de suite après.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
- les répondants âgés de 18 à 24 ans (90 %) ont plus tendance à savoir que les électeurs peuvent s'inscrire au bureau de scrutin et voter tout de suite après, comparativement aux 25 à 34 ans (60 %), aux 35 à 54 ans (70 %) et aux 55 ans et plus (68 %);
- les électeurs qui ont un niveau de confiance élevé dans les résultats de l'élection (73 %) ont plus tendance à répondre correctement, comparativement à ceux qui ont peu confiance (50 %) et à ceux qui étaient incertains quant à leur niveau de confiance dans les résultats de l'élection (38 %);
- les répondants qui ont voté à l'élection générale fédérale de 2015 (73 %) sont plus enclins à répondre correctement, comparativement à ceux qui n'ont pas voté à cette élection générale (58 %).
La plupart des Canadiens connaissent le service d'inscription en ligne
Un échantillon fractionné a été utilisé afin de mesurer la connaissance de l'inscription en ligne.note 1 On a demandé à la moitié des répondants (n = 183) si les électeurs pouvaient utiliser un service d'inscription en ligne des électeurs sur le site Web d'EC, une question qui avait déjà été posée dans d'autres sondages téléphoniques postélectoraux. Comme une forte proportion d'électeurs ont répondu « Je ne sais pas » à cette question, une question simplifiée a été rédigée et posée à l'autre moitié (n = 217) de l'échantillon (les questions complètes figurent sous le graphique ci-dessous).
Bien qu'une majorité d'électeurs ont dit être au courant de cette option quelle que soit la formulation de la question, le nombre d'électeurs qui forment cette majorité a varié. Comme l'indique le graphique ci-dessous, une faible majorité de répondants (51%) ont dit être au courant en réponse à la question « À votre connaissance, les électeurs pouvaient-ils utiliser un service d'inscription en ligne sur le site Web d'Élections Canada pour vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements pendant la dernière élection partielle? ». En comparaison, près des deux tiers des répondants (63 %) ont dit être au courant en réponse à la question : « À votre connaissance, est-il possible pour les électeurs canadiens de vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements d'inscription sur le site Web d'Élections Canada? ».
Les résultats obtenus avec cet échantillon fractionné confirment que la question reformulée est plus facile à comprendre, car une proportion moins élevée d'électeurs ont répondu « Je ne sais pas ». L'incidence de la formulation a été moins prononcée dans ce sondage comparativement aux précédents.
Quelle que soit la formulation de la question, les répondants âgés de 55 ans et plus ont plus tendance à répondre « Je ne sais pas » (41 % pour les questions combinées, 45 % pour la question originale et 37 % pour la question simplifiée), comparativement aux 18 à 24 ans (11 % pour les questions combinées, 11 % pour la question originale et 10 % pour la question simplifiée).
III. Vote et participation électorale
Les deux tiers des électeurs ont dit avoir voté à l'élection partielle fédérale
Les deux tiers des électeurs qui étaient au courant de l'élection partielle ont indiqué avoir voté.
La proportion d'électeurs ayant voté est plus élevée chez :
- les électeurs âgés de 55 ans et plus (77 %), comparativement aux 18 à 24 ans (49 %), aux 25 à 34 ans (39 %) et aux 35 à 54 ans (59 %);
- les diplômés universitaires (73 %), comparativement aux électeurs qui détiennent au plus un diplôme d'études secondaires (60 %);
- les électeurs qui se sentent informés pour savoir où, quand et comment voter (74 %), comparativement à ceux qui ne se sentent pas informés (11 %);
- les répondants ayant reçu leur CIE (73 %), comparativement à ceux qui ne l'ont pas reçue (19 %);
- chez les répondants qui ont un niveau de confiance élevé dans l'exactitude des résultats de l'élection (69 %), comparativement à ceux qui ont peu confiance (31 %);
- les répondants qui ont voté à l'élection générale fédérale de 2015 (72 %), comparativement à ceux qui n'ont pas voté à cette élection générale (28 %).
Les principales raisons pour ne pas voter à l'élection sont liées à la vie courante ou à la santé
Parmi les répondants qui ont dit ne pas avoir voté à l'élection partielle (n = 125), près de la moitié (47 %) ont dit s'être abstenus pour des raisons liées à la vie courante ou à la santé. De plus, un quart des répondants ont affirmé ne pas avoir voté pour des raisons de nature politique, et 7 % pour des raisons liées au processus électoral. Parmi les autres raisons invoquées, on compte les oublis, les motifs religieux et le désir de ne pas voter.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
- les électeurs qui ont reçu leur carte d'information de l'électeur ont moins tendance à mentionner les raisons liées au processus électoral (1 %), et plus tendance à invoquer des raisons de nature politique pour ne pas voter (27 %), comparativement à ceux qui n'ont pas reçu leur CIE (12 % ont mentionné des raisons de nature politique, et 24 %, des raisons liées au processus électoral);
- les électeurs qui se sentent informés pour savoir où, quand et comment voter ont moins tendance à mentionner des raisons liées au processus électoral (3 %), comparativement à ceux qui ne se sentent pas informés (17 %).
Le tableau ci-dessous présente toutes les raisons pour lesquelles les répondants n'ont pas voté à l'élection partielle fédérale du 3 décembre 2018.
Diagramme 16 : Principales raisons pour ne pas voter – Ventilation
Raisons pour ne pas voter | % |
---|---|
Raisons liées à la vie courante ou à la santé | 47 % |
Trop occupé(e) | 22 % |
Maladie ou incapacité | 14 % |
À l'extérieur de la ville | 11 % |
Raisons de nature politique | 25 % |
N'aimait pas les candidats/les partis/la campagne | 10 % |
Pas intéressé(e) à la politique | 7 % |
Avait le sentiment que voter ne ferait pas de différence | 4 % |
Manque d'information concernant les enjeux de la campagne et les positions des partis | 3 % |
Ne savait pas pour qui voter | 2 % |
Raisons liées au processus électoral | 7 % |
Manque d'information sur le déroulement du vote (p. ex. où voter, quand voter) | 4 % |
N'était pas inscrit(e) sur la liste électorale | 3 % |
Problème de transport/bureau de scrutin trop loin du domicile | Moins de 1 % |
Autres raisons | 18 % |
A oublié de voter | 10 % |
Croyances religieuses ou autres croyances | 1 % |
Autres raisons | 7 % |
[Ne sait pas/refus : 3 %]
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
- les électeurs âgés de 55 ans et plus ont plus tendance à ne pas voter en raison d'une maladie ou d'une incapacité (23 %), comparativement aux 25 à 34 ans (5 %);
- les électeurs qui ont actuellement un emploi ont plus tendance à se dire trop occupés (31 %), comparativement aux retraités (5 %);
- les électeurs qui se sentent très informés pour savoir où, quand et comment voter ont plus tendance à oublier de voter (14 %), comparativement à ceux qui ne se sentent pas informés (3 %).
Près de la moitié des répondants qui ont dit être en dehors de la ville (n = 12)note 2pendant l'élection étaient absents en raison du travail (45 %), tandis que l'autre moitié (55 %) des répondants étaient absents pour des motifs personnels. De plus, la plupart des répondants qui ont indiqué être à l'extérieur de la ville pendant l'élection étaient absents pour des raisons personnelles ou en raison du travail. Enfin, la plupart des répondants qui étaient à l'extérieur de la ville pendant l'élection (78 %) avaient déjà planifié leur voyage.
Parmi les répondants qui étaient trop occupés pour voter (n = 28)note 3, exactement la moitié ont dit qu'ils avaient tout simplement d'autres priorités ce jour-là. Un quart d'entre eux ont indiqué qu'ils n'ont pas de temps dans leur horaire quotidien pour voter, et le reste (18 %) des répondants ont eu des imprévus qui les ont empêchés de voter.
Les électeurs connaissent différentes méthodes de vote
Plus de neuf répondants sur dix (93 %) ont affirmé être au courant que les électeurs peuvent voter par anticipation. Les répondants sont toutefois moins nombreux (60 %) à savoir qu'il est possible de voter à un bureau local d'Élections Canada. Seulement un tiers des répondants (33 %) sont au courant que les électeurs peuvent voter par la poste, et une importante proportion de répondants (41 %) croient que le vote par la poste est impossible.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
- la proportion de répondants qui sont au courant que les électeurs peuvent voter par anticipation est plus grande chez :
- les hommes (96 %), comparativement aux femmes (90 %);
- les diplômés universitaires (98 %), comparativement aux répondants qui détiennent au plus un diplôme d'études secondaires (89 %) et à ceux qui ont fait des cours au niveau postsecondaire (93 %);
- les répondants qui sont au courant de l'élection partielle (94 %), comparativement à ceux qui ne le sont pas (34 %);
- les répondants ayant reçu leur CIE (96 %), comparativement à ceux qui ne l'ont pas reçue (82 %);
- les électeurs qui se sentent informés au sujet de l'élection partielle (96 %), comparativement à ceux qui n'ont pas ce sentiment (83 %);
- les répondants qui ont un niveau de confiance élevé dans les résultats de l'élection (95 %), comparativement à ceux qui ont peu confiance dans les résultats de l'élection (77 %);
- les répondants qui ont voté à l'élection générale fédérale de 2015 (96 %), comparativement à ceux qui n'ont pas voté à cette élection générale (86 %).
- la proportion de répondants à savoir qu'il est possible voter par la poste est plus grande chez les électeurs âgés de 18 à 24 ans (62 %), comparativement aux 25 à 34 ans (33 %), aux 35 à 54 ans (30 %) et aux 55 ans et plus (28 %).
Plus des deux tiers des électeurs ont voté au bureau de scrutin le jour de l'élection
Plus des deux tiers des répondants (69 %) qui ont voté à l'élection partielle ont dit s'être rendus à un bureau de vote le jour de l'élection, et plus d'un quart des répondants (26 %) ont dit s'être rendus dans un bureau de vote par anticipation. Peu d'électeurs (2 %) ont indiqué avoir voté au bureau local d'Élections Canada.
La proportion de répondants qui ont voté le jour de l'élection est plus grande chez :
- les 35 à 54 ans (82 %, comparativement aux 55 ans et plus (66 %);
- les répondants qui détiennent au plus un diplôme d'études secondaires (76 %) ou qui ont fait des cours au niveau postsecondaire ou collégial (74 %), comparativement à ceux qui détiennent un diplôme universitaire (56 %);
- les personnes vivant seules (79 %) ou dans un ménage qui compte trois personnes (76 %), comparativement aux personnes vivant dans un ménage qui compte deux personnes (61 %).
La proportion de répondants qui ont voté par anticipation est plus grande chez :
- les 55 ans et plus (31 %), comparativement aux 35 à 54 ans (13 %);
- les diplômés universitaires (43 %), comparativement à ceux qui détiennent au plus un diplôme d'études secondaires (19 %) ou qui ont fait des cours au niveau postsecondaire ou collégial (19 %);
- les personnes vivant dans un ménage qui compte deux personnes (35 %), comparativement aux personnes vivant seules (19 %) ou dans un ménage qui compte trois personnes (20 %).
IV. Identification des électeurs
Connaissance généralisée des exigences relatives à l'identification des électeurs
Un échantillon fractionné a été utilisé pour évaluer la connaissance des exigences d'identification. Dans un sondage postélectoral traditionnel, on demande tout d'abord aux répondants s'ils ont besoin d'une preuve d'identité pour voter, et ensuite, s'ils ont besoin d'une preuve d'adresse. Dans les sondages postélectoraux précédents, cette façon de faire a révélé une très grande connaissance des exigences, mais les premiers tests semblent indiquer que certains répondants n'ont pas saisi la différence entre les deux notions (la preuve d'adresse et la preuve d'identité). On a donc rédigé une deuxième version dans laquelle on demandait aux répondants si, à leur connaissance, les électeurs doivent présenter une preuve d'identité, une preuve d'adresse, les deux ou aucune. Les deux énoncés ont été comparés à l'aide de l'échantillon fractionné.
Comme cela a été le cas dans les sondages précédents pour le premier énoncé, presque tous les répondants pensaient que les électeurs doivent présenter une preuve d'identité (98 %) ou une preuve d'adresse (93 %) pour voter à une élection canadienne (et dans les deux cas, 2 % des électeurs ont répondu « Je ne sais pas »).
Parmi les répondants à qui l'on a posé le deuxième énoncé, 86 % ont répondu correctement, à savoir que la preuve d'identité et la preuve d'adresse sont toutes les deux nécessaires pour voter à une élection fédérale canadienne. Un électeur sur dix (11 %) a indiqué que seule la preuve d'identité est nécessaire, 1 % que seule la preuve d'adresse est nécessaire, et moins de 1 % qu'aucune des deux n'est nécessaire.
Ces résultats confirment ceux obtenus dans les sondages des trois élections partielles précédentes.note 4 Tout indique que la nouvelle formulation mène à des résultats qui reflètent mieux la compréhension qu'ont les répondants des exigences d'identification.
Presque tous les votants ont trouvé qu'il était facile de répondre aux exigences d'identification
Presque tous les répondants qui ont voté à l'élection partielle ont trouvé qu'il était facile de répondre aux exigences d'identification, et la grande majorité d'entre eux (94 %) ont dit que cela avait été très facile.
V. Expérience des électeurs
Pratiquement tous les votants ont trouvé qu'il est facile de voter
Presque tous les répondants qui ont voté à l'élection partielle (97 %) ont dit qu'il est à tout le moins plutôt facile de voter, et une importante majorité de répondants (88 %) estiment qu'il est très facile de voter.
Pratiquement tous les répondants estiment que le lieu de vote était convenable et qu'il y avait suffisamment d'affiches
Presque tous les répondants qui ont voté à l'élection partielle (97 %) ont indiqué que le bureau de vote, le bureau de vote par anticipation ou le bureau local d'Élections Canada se trouvait à une distance convenable de leur domicile.
De façon similaire, presque tous les répondants qui ont voté à l'élection partielle (99 %) ont dit que l'immeuble où ils avaient voté était à tout le moins plutôt convenable, et 87 % des répondants ont dit qu'il était très convenable. De plus, presque tous ceux qui ont voté (96 %) ont indiqué qu'une fois à l'intérieur, il y avait suffisamment d'affiches pour leur indiquer le chemin jusqu'à la salle où voter.
Les électeurs ont tendance à voter en soirée
Parmi tous les votants sondés (n = 241), la moitié des répondants ont indiqué avoir voté entre 16 h et 20 h 30.
Parmi les électeurs qui ont voté le jour de l'élection (n = 175), un quart des répondants ont dit avoir voté en matinée (entre l'heure d'ouverture des bureaux de vote, à 8 h 30 et midi), 19 % ont dit avoir voté dans l'après-midi (entre midi et 16 h), et exactement la moitié a dit avoir voté en soirée (entre 16 h et l'heure de fermeture des bureaux de vote, à 20 h 30).
Près des trois quarts (71 %) des répondants qui ont voté par anticipation (n = 66) entre le 23 et le 26 novembre 2018, ont dit avoir voté dans l'après-midi (entre midi et 16 h).
Cinq minutes ou moins pour voter pour la majorité des électeurs
Près des trois quarts de tous les répondants (74 %) qui ont voté à l'élection partielle ont dit avoir voté en cinq minutes ou moins, et la plupart des autres répondants ont indiqué que cela leur a pris entre six et quinze minutes.
Parmi les répondants qui ont voté par anticipation, 60 % des répondants ont indiqué qu'il leur a fallu cinq minutes ou moins pour voter. En comparaison, parmi les répondants qui ont voté le jour de l'élection, 78 % ont indiqué qu'il leur a fallu cinq minutes ou moins pour voter.
Parmi les votants sondés, 95 % ont trouvé que le temps nécessaire pour voter est raisonnable. Ceux qui ont voté le jour de l'élection ont plus tendance à dire que le temps nécessaire pour voter est raisonnable (98 %), comparativement à ceux qui ont voté par anticipation (87 %).
Pratiquement tous les votants sont satisfaits des services reçus par le personnel d'Élections Canada
Presque tous les répondants qui ont voté à l'élection partielle (97 %) sont satisfaits des services reçus par le personnel d'Élections Canada, et 93 % ont dit être très satisfaits.
Les raisons invoquées par les répondants qui sont peu satisfaits des services sont liées à la perception de l'inefficacité du système pour accueillir les électeurs, au manque de services bilingues, à la rigueur excessive perçue des services, et à l'attente d'un supérieur pour obtenir des réponses.
Tous les répondants sont satisfaits des services offerts dans la langue officielle de leur choix.
Pratiquement tous les répondants sont satisfaits de leur expérience de vote
Presque tous les votants (98 %) se sont dits satisfaits de leur expérience de vote en général, et 85 % se sont dits très satisfaits.
VI. Équité et confiance
La plupart des répondants jugent qu'Élections Canada a mené l'élection partielle de façon équitable
On a posé aux répondants deux variations d'une question sur l'équité dont Élections Canada a fait preuve dans la gestion des élections partielles fédérales. La moitié des répondants ont répondu à la question suivante : « En pensant à l'élection partielle fédérale du 3 décembre 2018, diriez-vous qu'Élections Canada a géré l'élection de façon...? » L'autre moitié a répondu à la question « En pensant aux élections partielles fédérales en général, diriez-vous qu'Élections Canada gère les élections de manière...? »
Dans le cas de la formulation plus précise (qui mentionne précisément l'élection partielle), une majorité importante des répondants (82 %) sont d'avis qu'Élections Canada a mené l'élection partielle de façon équitable, desquels 68 % ont dit très équitable, et une proportion plutôt élevée ont répondu « Je ne sais pas » (16 %). Dans le cas de la formulation plus générale, une majorité plus grande (91 %) de répondants ont dit qu'Élections Canada avait mené l'élection de façon équitable, desquels 65 % ont dit très équitable). De plus, une proportion moins grande d'électeurs ont répondu (3 %) « Je ne sais pas ».
La majorité des répondants ont confiance dans l'exactitude des résultats de l'élection partielle
Un échantillon fractionné a également été utilisé pour sonder les répondants quant à la confiance qu'ils ont dans l'exactitude des résultats de l'élection partielle. Comme lors des premières vagues de sondage, on a posé aux répondants la question suivante : « Quel est votre niveau de confiance par rapport à l'exactitude des résultats de l'élection dans votre circonscription? Est-il...? » Dans la présente vague de sondage, on a posé une question similaire à un sous-groupe de répondants (n = 198), soit « Quel est votre niveau de confiance par rapport à l'exactitude des résultats de l'élection? Est-il...? », mais elle était précédée de l'introduction suivante : « À la fin d'une élection fédérale, les préposés au scrutin de chaque circonscription comptent les votes à la main et rendent compte des résultats à Élections Canada. »
Comme l'indique le graphique, les deux formulations ont entraîné des résultats similaires en général. Toutefois, les électeurs qui ont répondu à la question sans l'introduction et dans laquelle on mentionne explicitement « dans votre circonscription » ont plus tendance à avoir un niveau de confiance très élevé (61 %), comparativement à ceux qui ont répondu à la question avec l'introduction et sans la mention de la circonscription (54 %).
note 1 Ce test à l'aide d'un échantillon fractionné a également été fait lors des sondages postélectoraux menés à la suite des trois élections partielles précédentes (23 octobre 2017, 11 décembre 2017 et 18 juin 2018).
note 2 Comme l'échantillon comprend peu de répondants, il faut faire preuve de prudence dans l'interprétation des résultats.
note 3 Comme l'échantillon comprend peu de répondants, il faut faire preuve de prudence dans l'interprétation des résultats.
note 4 Les sondages sur les élections partielles ont été effectués à la suite des élections partielles tenues le 23 octobre 2017, le 11 décembre 2017 et le 18 juin 2018.