open Menu secondaire

Sondage auprès des électeursà la suite de la 41e élection générale

Intérêt pour l'élection et pour la politique

La présente section porte sur les attitudes des électeurs à l'égard de l'élection et de la politique. Les questions abordées ont été soumises à l'ensemble des répondants.

La plupart disent s'intéresser à la politique

Dans une proportion d'à peu près quatre pour cinq (81 %), les électeurs admissibles se sont dits intéressés par la politique. Plus particulièrement, la majorité (52 %) des personnes interrogées ont fait état d'un intérêt modéré, tandis que 29 % des répondants se sont dits très intéressés. Par ailleurs, 13 % des électeurs ont dit que la politique les intéressait peu et 6 % qu'elle ne les intéressait pas du tout. Ces observations indiquent une légère augmentation de l'intérêt pour la politique depuis 2008, alors que 25 % des répondants avaient fait état d'un intérêt marqué pour la politique et 51 %, d'un intérêt modéré.

Comparativement à la population en général (81 %), les jeunes (70 %) et les électeurs autochtones (69 %) se sont révélés moins susceptibles d'affirmer que la politique les intéresse.Intérêt pour la politique
La description texte du graphique « Intérêt pour la politique »

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés plus susceptibles de faire état d'un intérêt pour la politique :

  • Les étudiants (90 % c. 73 %-81 % des autres répondants).
  • Les hommes (85 % c. 77 % des femmes).
  • Les électeurs vivant en zone urbaine (82 % c. 77 % des électeurs qui vivent en région rurale).
  • Les électeurs qui ont suivi la campagne électorale de près (92 % c. 49 % de ceux qui ne l'ont pas suivie de près).
  • Les électeurs disant avoir voté (86 % c. 53 % de ceux affirmant ne pas avoir voté).

On observe une corrélation positive entre l'âge et l'intérêt pour la politique. En effet, 70 % des électeurs de moins de 25 ans indiquent qu'ils sont au moins modérément intéressés par la politique, comparativement à 77 % des électeurs de 25 à 44 ans, à 85 % des électeurs de 45 à 64 ans, et à 87 % des électeurs de 65 ans ou plus.

On constate également une corrélation positive entre le niveau de scolarité et l'intérêt pour la politique. En particulier, tandis que 73 % des répondants ayant fait tout au plus des études secondaires indiquent qu'ils sont au moins modérément intéressés par la politique, cette proportion passe à 80 % pour les répondants ayant fait des études au collège communautaire, à 85 % pour les répondants ayant suivi certains cours universitaires, et à 88 % pour les répondants ayant achevé des études à l'université.

Dans la même veine, il y a une corrélation positive entre le revenu du ménage et l'intérêt pour la politique. Soixante-treize pour cent des électeurs dont le revenu de ménage s'établit en dessous de 40 000 $ ont dit être au moins modérément intéressés par la politique, comparativement à 79 % des électeurs dont le revenu du ménage s'établit entre 40 000 $ et 60 000 $, à 84 % de ceux dont le revenu s'établit entre 60 000 $ et 100 000 $, et à 88 % de ceux dont le revenu s'établit à 100 000 $ ou plus.

Les trois quarts des électeurs ont suivi la campagne de près

Près des trois quarts (74 %) des électeurs admissibles ont dit avoir suivi la campagne électorale de près. Plus particulièrement, près de la moitié (49 %) des répondants ont dit l'avoir suivie d'assez près, tandis que 25 % ont affirmé l'avoir suivie de très près. Par ailleurs, 17 % des répondants ont dit avoir suivi la campagne de loin, tandis que dans une proportion de un pour dix, les électeurs interrogés ont dit l'avoir suivie de très loin seulement.

Les Autochtones (57 %) et les jeunes (61 %) se sont révélés moins susceptibles de suivre la campagne de près que les membres de la population en général (74 %). Intérêt pour la campagne électorale
La description texte du graphique « Intérêt pour la campagne électorale »

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés plus susceptibles d'indiquer avoir suivi la campagne électorale de près :

  • Les étudiants (82 % c. 64 %-76 % des autres répondants).
  • Les anglophones (76 % c. 71 % des francophones).
  • Les hommes (76 % c. 71 % des femmes).
  • Les répondants autochtones vivant à l'extérieur d'une réserve (63 % c. 51 % des Autochtones vivant dans une réserve).
  • Les électeurs que la politique intéresse (84 % c. 29 % de ceux que ça n'intéresse pas).
  • Les électeurs disant avoir voté (80 % c. 37 % de ceux affirmant ne pas avoir voté).

On observe une corrélation positive entre l'âge et la probabilité d'avoir suivi la campagne de près. En effet, si 61 % des électeurs de moins de 25 ans ont indiqué avoir suivi la campagne électorale d'assez près, au moins, cette proportion passe à 69 % des répondants de 25 à 44 ans, à 78 % des répondants de 45 à 64 ans, et à 80 % des répondants de 65 ans ou plus.

On constate également une corrélation positive entre le niveau de scolarité et la probabilité d'avoir suivi la campagne électorale de près. En effet, 65 % des électeurs ayant fait tout au plus des études secondaires ont dit avoir suivi la campagne d'assez près, au moins, comparativement à 70 % de ceux ayant fait des études collégiales, à 80 % de ceux ayant suivi certains cours universitaires, et à 83 % de ceux qui ont achevé des études à l'université.

Dans la même veine, il y a une corrélation positive entre le revenu du ménage et la probabilité d'avoir suivi la campagne électorale de près. Soixante-quatre pour cent des électeurs dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ ont dit avoir suivi la campagne électorale d'assez près, au moins, comparativement à 74 % des répondants dont le revenu du ménage s'établit entre 40 000 $ et 60 000 $, à 76 % de ceux dont le revenu s'établit entre 60 000 $ et 100 000 $, et à 80 % de ceux dont le revenu s'élève à 100 000 $ ou plus.

En 2011, plus d'électeurs ont dit avoir suivi la campagne électorale de près (74 %) par rapport à 2008 (69 %). Ce résultat demeure toutefois légèrement inférieur à celui enregistré en 2006 (77 %).Intérêt pour la campagne électorale (au fil du temps)
La description texte du graphique « Intérêt pour la campagne électorale (au fil du temps) »

Dans une proportion tout juste supérieure à trois pour cinq (61 %), les jeunes électeurs ont dit avoir suivi la campagne électorale de près en 2011. Ce résultat témoigne d'une légère augmentation par rapport à 2008, alors que 58 % des jeunes répondants interrogés avaient suivi la campagne de près. Le résultat est néanmoins inférieur à celui de 2006, lorsque 65 % des jeunes avaient suivi la campagne électorale de près.

Intérêt pour la campagne électorale, chez les jeunes (au fil du temps)
La description texte du graphique « Intérêt pour la campagne électorale, chez les jeunes (au fil du temps) »

En 2011, une majorité (57 %) d'électeurs autochtones ont dit avoir suivi la campagne électorale fédérale de près. Plus particulièrement, 22 % des Autochtones interrogés ont dit l'avoir suivie de très près. Ce résultat, qui témoigne d'une légère augmentation depuis 2008, lorsque 55 % des électeurs autochtones avaient suivi la campagne de près, révèle aussi un léger recul par rapport à 2006, alors que 60 % l'avaient suivie de près.

Intérêt pour la campagne électorale, chez les Autochtones (au fil du temps)
La description texte du graphique « Intérêt pour la campagne électorale, chez les autochtones (au fil du temps) »