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Sondage auprès des candidats à la 42e élection générale fédérale

2. Observations

2.1 Satisfaction globale à l'égard des services électoraux

La présente section porte sur les perceptions globales au sujet de la façon dont Élections Canada a administré ses services au cours de l'élection de 2015.

a) Satisfaction à l'égard de l'administration générale de l'élection

Un peu plus de deux tiers des candidats (69 %) sont satisfaits de l'administration assurée par Élections Canada dans leur circonscription lors de l'élection de 2015; 17 % ne sont ni satisfaits, ni insatisfaits, et 13 % sont insatisfaits.

Cette élection a suscité des niveaux de satisfaction à l'égard de l'administration semblables à ceux constatés aux élections de 2011 et 2008, quand 72 % et 68 % des candidats se disaient satisfaits, respectivement.

Satisfaction à l'égard de l'administration générale de l'élection
La description du graphique « Satisfaction à l'égard de l'administration générale de l'élection »

  • Les niveaux de satisfaction semblent varier en fonction du sexe. Comparativement aux hommes, les femmes sont moins susceptibles de se dire satisfaites de l'administration de l'élection (61 %, comparativement à 73 %).
  • Les candidats qui étaient des députés sortants sont également considérablement moins susceptibles de se dire satisfaits de l'administration, par rapport aux candidats qui n'étaient pas députés sortants (56 %, comparativement à 72 %); les candidats de partis représentés à la Chambre des communes sont aussi considérablement moins susceptibles d'être satisfaits, comparativement aux candidats de partis non représentés à la Chambre (67  %, comparativement à 80 %).

b) Satisfaction globale à l'égard des services d'Élections Canada

Environ trois quarts (74 %) des candidats sont satisfaits de la qualité globale des services qu'offre Élections Canada; 15 % ne sont si satisfaits, ni insatisfaits, et 10 % sont insatisfaits.

Dans la présente étude, la satisfaction des candidats à l'égard de la qualité globale des services est inférieure au niveau constaté en 2011 (81 % des répondants satisfaits) et en 2008 (79 % des répondants satisfaits).

Satisfaction globale à l'égard des services d'Élections Canada
La description du graphique « Satisfaction globale à l'égard des services d'Élections Canada »

  • Les candidats du Québec (80 %) et les francophones (81 %) sont légèrement plus susceptibles de se dire satisfaits de la qualité globale des services d'Élections Canada, comparativement aux candidats provenant d'autres régions et aux candidats anglophones, respectivement.
  • Les candidats plus jeunes (moins de 35 ans) font aussi part d'une plus grande satisfaction (80 %), comparativement à des proportions oscillant de 69 % à 73 % chez les candidats plus âgés (35 ans ou plus).
  • Même si les candidats des divers partis sont satisfaits dans des proportions à peu près égales, la satisfaction à l'égard de la qualité globale des services n'est pas aussi soutenue chez les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes (27 % très satisfaits, comparativement à 46 % des autres candidats). La satisfaction est aussi moindre chez les candidats qui étaient députés sortants (8 % très satisfaits, comparativement à 34 % des autres candidats).

c) Satisfaction à l'égard du directeur de scrutin

La satisfaction des candidats à l'égard de la façon dont le directeur de scrutin a géré l'élection dans leur circonscription est plus grande que leur satisfaction à l'égard de la façon dont Élections Canada a géré l'élection dans leur circonscription. Tandis que 69 % des candidats sont satisfaits de la façon dont Élections Canada a administré l'élection dans leur circonscription, 78 % sont satisfaits de la façon dont le directeur du scrutin l'a gérée; 10 % des candidats ne sont ni satisfaits, ni insatisfaits, et 11  % sont insatisfaits.

La satisfaction des candidats à l'égard du travail du directeur du scrutin est semblable à ce qu'elle était lors des précédentes élections : 81 % étaient satisfaits en 2011, et 79 %, en 2008.

Satisfaction à l'égard du travail du directeur de scrutin
La description du graphique « Satisfaction à l'égard du travail du directeur de scrutin »

  • Le degré de satisfaction n'est pas aussi élevé chez les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes (46 % de ces répondants sont très satisfaits) que chez les candidats de partis qui n'y sont pas représentés (71 %). Nous observons aussi cette tendance chez les candidats qui étaient députés sortants (32 % sont très satisfaits) par rapport aux candidats qui ne l'étaient pas (54 %).
  • La satisfaction globale des candidats à l'égard de l'administration de l'élection semble étroitement liée à la satisfaction au sujet du travail du directeur de scrutin. Les candidats qui étaient satisfaits de l'ensemble du travail d'Élections Canada sont aussi plus susceptibles d'être satisfaits de la façon dont le directeur du scrutin a géré l'élection dans leur circonscription (67 % sont très satisfaits), comparativement aux candidats insatisfaits de l'administration de l'élection (14 %).
  • Sur le plan des régions, le niveau de satisfaction à l'égard du travail du directeur de scrutin est le plus élevé en Alberta (64 % très satisfaits). Bien que l'insatisfaction soit généralement faible d'un bout à l'autre du pays, 13 % des candidats des Prairies (Manitoba et Saskatchewan) expriment de forts niveaux d'insatisfaction.
  • La satisfaction est aussi un peu moins grande chez les femmes (44 % très satisfaites) que chez les hommes (54 %).

C'est presque l'ensemble des candidats (84 %) qui affirment être satisfaits des rapports qu'ils ont eus avec le directeur de scrutin; 8 % des candidats ne sont ni satisfaits, ni insatisfaits, et 6 % sont insatisfaits.

Les candidats font état de niveaux de satisfaction au sujet de leurs rapports avec le directeur de scrutin qui sont semblables à ceux observés lors des élections précédentes : 86 % se disaient satisfaits en 2011, et 85 % en 2008.

Satisfaction à l'égard des rapports avec le directeur de scrutin
La description du graphique « Satisfaction à l'égard des rapports avec le directeur de scrutin »

  • Au chapitre des rapports avec le directeur de scrutin, nous observons de nouveau que le degré de satisfaction est plus faible chez les candidats soutenus par un parti représenté à la Chambre des communes (59 % très satisfaits) que chez les candidats d'autres partis (73 %). Cela s'observe aussi chez les candidats qui étaient des députés sortants (51 % très satisfaits, comparativement à 63 % des candidats qui n'étaient pas des députés sortants).
  • Les candidats en Alberta expriment aussi davantage de satisfaction (68 % très satisfaits) comparativement aux candidats des autres régions. La satisfaction est le plus faible chez les candidats des Prairies (52 %).

2.2 Expérience à l'égard des exigences du processus électoral

a) Observation des exigences de mise en candidature

La plupart des candidats (80 %) n'ont pas eu de difficulté à respecter les exigences de mise en candidature. La moitié des candidats (50 %) affirment avoir trouvé plutôt facile de se conformer aux exigences de mise en candidature, et environ le tiers (30 %), très facile. Seulement 13 % des candidats indiquent que l'observation des exigences était plutôt difficile, et 5 %, très difficile.

Les perceptions à l'égard de la facilité d'observation des exigences de mise en candidature sont demeurées presque identiques depuis l'élection de 2008, lorsque 79 % des candidats affirmaient qu'il était facile de respecter ces exigences. À la suite de l'élection de 2011, 81 % des candidats avaient dit qu'il était facile d'observer ces exigences.

Facilité d'observation du processus de mise en candidature
La description du graphique « Facilité d'observation du processus de mise en candidature »

  • Les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes sont plus susceptibles d'indiquer qu'il était très facile (33 %) de respecter les exigences. Les candidats de partis non représentés à la Chambre sont par ailleurs plus enclins à affirmer que c'était très difficile (11 %). Nous observons la même tendance chez les candidats qui étaient des députés sortants (47 % affirment qu'il était très facile d'observer les exigences) comparativement aux candidats qui n'étaient pas des députés sortants, et chez les députés qui ont été élus (42 % affirment qu'il était très facile d'observer les exigences) comparativement à ceux qui n'ont pas été élus.
  • De nouveau, nous observons un lien entre la satisfaction globale des candidats à l'égard de l'administration de l'élection et le résultat à l'étude, qui concerne cette fois-ci la facilité d'observation perçue. Les candidats qui ne sont pas satisfaits de la façon dont Élections Canada a administré l'élection dans leur circonscription sont aussi plus susceptibles d'indiquer qu'il était très difficile (9 %) de respecter les exigences de mise en candidature.

Au nombre des candidats qui ont eu des difficultés dans le contexte du processus de mise en candidature, l'explication la plus répandue est la difficulté d'obtenir les signatures requises. En effet, plus de 4 candidats sur 10 (45 %) qui ont eu des difficultés d'observation des exigences de mise en candidature font état de ce problème. À la suite des élections de 2011 et de 2008, il s'agissait aussi de la difficulté le plus souvent signalée, même si sa fréquence a fléchi : elle était de 60 % en 2011 et de 54 % en 2008.

Parmi les autres difficultés signalées par des candidats, ce sont les difficultés liées à la procédure qui sont évoquées le plus souvent : trop de formalités administratives ou de bureaucratie (32 %); les difficultés rencontrées comme candidats indépendants ou candidats d'un parti nouveau ou petit (17 %); et procédures ou exigences non expliquées (16 %).

Les autres difficultés soulevées concernent le cautionnement de 1 000 $ (13 %), la nomination d'un agent officiel (6 %), la nomination d'un vérificateur (5 %), le respect de la date limite des candidatures (3 %) et les rapports avec le directeur de scrutin (2 %).

D'autres difficultés ont été signalées dans 5 % des cas, sans qu'aucune en particulier n'émerge clairement.

Nature des difficultés dans le contexte du processus de mise en candidature
La description du graphique « Nature des difficultés dans le contexte du processus de mise en candidature »

  • Comparativement aux candidats de partis politiques non représentés à la Chambre des communes, les candidats de partis qui y sont représentés sont plus enclins (41 %) à dire qu'il est plutôt difficile d'observer les exigences compte tenu du trop grand nombre de formalités administratives ou de la bureaucratie. D'autre part, par rapport aux candidats de partis représentés à la Chambre, les candidats de partis non représentés à la Chambre sont plus susceptibles d'estimer que le processus de mise en candidature était difficile parce qu'il était difficile d'obtenir le nombre de signatures requises (65 %) ou qu'il était difficile de fournir le cautionnement de 1 000 $ (20 %).
  • Par rapport aux candidats satisfaits de l'administration de l'élection, les candidats qui n'en sont pas satisfaits sont plus susceptibles d'affirmer qu'il y a trop de formalités administratives (44 %), que les procédures ou exigences n'étaient pas expliquées (22 %) ou qu'il était difficile de travailler avec le directeur du scrutin (4 %).

b) Rapidité du processus de mise en candidature

En grande majorité (89 %), les candidats sont satisfaits de la rapidité du traitement de leur mise en candidature par le directeur du scrutin. En fait, 73 % des candidats s'en disent très satisfaits. Seulement 5 % des candidats se disent ni satisfaits, ni insatisfaits; 5 % des candidats sont insatisfaits.

Comme la formulation de la question a changé, il n'est pas possible de comparer directement les résultats s'y rattachant à ceux des précédentes élections.

Satisfaction à l'égard de la rapidité du processus de mise en candidature
La description du graphique « Satisfaction à l'égard de la rapidité du processus de mise en candidature »

  • Les candidats qui ne sont pas membres d'un parti politique représenté à la Chambre des communes sont plus susceptibles d'être très satisfaits de la rapidité du traitement par le directeur de scrutin (82 %), de même que les candidats qui n'ont pas été élus (75 %), comparativement aux candidats membres de partis représentés à la Chambre (71 %) et aux candidats qui ont été élus (64 %).
  • Les répondants satisfaits de l'administration de l'élection sont aussi plus susceptibles d'être satisfaits de la rapidité du traitement (82 %) que les répondants qui ne sont pas satisfaits de l'administration de l'élection (52 %).
  • Les candidats de sexe masculin (75 %) sont plus susceptibles que les candidates (69 %) de se dire très satisfaits de la rapidité du traitement de la mise en candidature.

c) Difficultés liées à la nomination d'un agent officiel

Peu de candidats (17 %) ont eu des difficultés à nommer un agent officiel. De même en 2011, 18 % des candidats avaient affirmé que le processus de nomination d'un agent officiel était plutôt ou très difficile.

Ampleur des difficultés dans la nomination d'un agent officiel
La description du graphique « Ampleur des difficultés dans la nomination d'un agent officiel »

  • Les candidats qui étaient des députés sortants (90 %), de même que les candidats élus (87 %), sont plus susceptibles d'indiquer ne pas avoir eu de problème à nommer un agent officiel, comparativement aux candidats qui n'étaient pas des députés sortants (79 %) et aux candidats qui n'ont pas été élus (79 %).

Parmi les candidats ayant fait état de difficultés à nommer un agent officiel, la raison citée le plus souvent, et de loin, tient à la difficulté à trouver une personne disponible pour assumer cette fonction ou disposée à le faire (68 %). Il s'agissait aussi de la difficulté citée le plus souvent en 2011 et en 2008, même si la fréquence a considérablement augmenté. En effet, ce résultat s'établissait à 59 % en 2011 et à 40 % en 2008.

En outre, certains candidats disent qu'il a été difficile de trouver une personne ayant les compétences requises (27 %) ou que le poste d'agent officiel est un travail difficile, qui comporte beaucoup de responsabilités (24 %). Comparativement à 2011, moins de candidats invoquent l'une ou l'autre de ces raisons pour expliquer leurs difficultés (en 2011, il y en avait 36 % et 41 %, respectivement).

Peu de candidats font état d'autres difficultés, comme les difficultés pour les candidats indépendants ou les candidats d'un parti petit ou nouveau (12 %), un excès de formalités administratives (11 %), de l'incertitude au sujet du rôle de l'agent (9 %), ou des délais trop courts (4 %). Très peu de candidats évoquent d'autres raisons (5 %).

Nature des difficultés dans la nomination d'un agent officiel
La description du graphique « Nature des difficultés dans la nomination d'un agent officiel »

  • Les candidats qui ne sont pas satisfaits de l'administration globale de l'élection sont plus susceptibles d'indiquer qu'ils ont eu de la difficulté à trouver un agent officiel parce que le travail est difficile ou qu'il s'accompagne de trop de responsabilités (38 %, comparativement à 18 % des candidats satisfaits) ou parce qu'il y a trop de formalités administratives ou de bureaucratie (19 %, comparativement à 8 % des candidats satisfaits).

d) Difficultés liées à la nomination d'un vérificateur

Peu de candidats (10 %) ont eu de la difficulté à nommer un vérificateur.

Ampleur des difficultés dans la nomination d'un vérificateur
La description du graphique « Ampleur des difficultés dans la nomination d'un vérificateur »

  • Les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes (90 %, comparativement à 70 % des candidats de partis non représentés à la Chambre), les candidats élus (93 %, comparativement à 85 % des candidats non élus), ainsi que les candidats qui étaient des députés sortants (96 %, comparativement à 85 % des candidats qui n'étaient pas des députés sortants) sont plus susceptibles d'affirmer ne pas avoir eu de problèmes à nommer un vérificateur.

Parmi les candidats, peu nombreux, qui ont eu de la difficulté à nommer un vérificateur, la plupart signalent qu'il était difficile de trouver une personne disposée ou disponible (51 %) ou qu'il était difficile de trouver une personne ayant les compétences requises (39 %). En moins grands nombres, des candidats ont éprouvé d'autres difficultés : les difficultés pour les candidats indépendants ou pour les candidats d'un parti petit ou nouveau (17 %); le coût des services d'un vérificateur ou un manque de moyens pour les défrayer (13 %); le fait que le travail est difficile et s'accompagne de beaucoup de responsabilités (11  %); l'incertitude concernant le rôle du vérificateur (8 %); le poids excessif des formalités administratives ou de la bureaucratie (8 %); ou encore les délais considérés comme trop courts (2 %). Deux pour cent des candidats ont éprouvé d'autres difficultés.

Nature des difficultés dans la nomination d'un vérificateur
La description du graphique « Nature des difficultés dans la nomination d'un vérificateur »

  • Il y a trop peu de candidats indiquant la nature des difficultés liées à la nomination d'un vérificateur pour analyser les différences entre les sous-groupes.

e) Difficultés liées à la communication de la liste des noms du personnel électoral

La plupart des candidats qui étaient des députés sortants ou qui s'étaient classés deuxième à l'élection précédente)n'ont pas eu de problème à donner une liste des noms pour le personnel électoral au directeur de scrutin (64 %). Certains candidats ont eu des difficultés à trouver des personnes intéressées, disponibles ou compétentes pour ces tâches, ou encore, certains candidats n'ont pas fourni de liste au directeur du scrutin (5 % dans chaque cas); 4 % des candidats indiquent qu'il manquait de temps pour trouver ces personnes et 3 %, que des personnes sur la liste n'étaient pas admissibles. Les résultats relevant des autres catégories de réponses sont plus faibles.

En 2015 et en 2011, une proportion semblable des candidats n'a pas éprouvé de problèmes ou de difficultés à présenter une liste de noms; un résultat en hausse par rapport aux 49 % observés en 2008. Au nombre des candidats qui ont eu des difficultés, moins de candidats ont eu de la difficulté à trouver des personnes intéressées ou disponibles qu'en 2011 (10 %).

Ampleur des difficultés dans la communication d'une liste de noms au directeur de scrutin
La description du graphique « Ampleur des difficultés dans la communication d'une liste de noms au directeur de scrutin »

Parmi le peu de candidats ayant signalé des difficultés à présenter une liste de noms du personnel (n=23), la plupart ne sont pas en mesure de préciser le type de poste pour lequel ils ont eu des problèmes à fournir des noms.

2.3 Satisfaction à l'égard du processus de vote

En majorité (56 %), les candidats sont satisfaits du déroulement du processus de vote, tant le jour de l'élection que les jours de vote par anticipation. Plus précisément, 29 % des répondants sont plutôt satisfaits, et 27 %, très satisfaits. Le cinquième (21 %) des répondants sont neutres. Un peu moins d'un cinquième des candidats sont insatisfaits (dont 7 % très insatisfaits).

Environ deux tiers des candidats sont soit satisfaits (33 %), soit très satisfaits (31 %) des lieux choisis pour le vote par anticipation et pour le vote le jour de l'élection. Ils sont 16 % à être insatisfaits (8 % plutôt insatisfaits et autant, très insatisfaits).

Satisfaction à l'égard du processus de vote
La description du graphique « Satisfaction à l'égard du processus de vote »

  • Les candidats qui ne sont pas membres d'un parti politique représenté à la Chambre des communes sont plus susceptibles de se révéler très satisfaits du processus de vote (45 %, comparativement à 22 % des candidats de partis représentés à la Chambre) et des lieux choisis (49 %, comparativement à 27 % des candidats de partis représentés à la Chambre).
  • Les candidats qui n'ont pas été élus sont plus susceptibles de se dire très satisfaits du processus de vote (29 %, comparativement à 15 % des candidats qui ont été élus) et des lieux choisis pour le vote (33 %, comparativement à 23 % des candidats qui ont été élus).
  • Les candidats qui n'étaient pas des députés sortants sont plus susceptibles de se révéler très satisfaits tant du déroulement du processus de vote (30 %, comparativement à 6 % des candidats qui étaient députés sortants) que des lieux choisis pour le vote (34 %, comparativement à 14 % des candidats qui étaient députés sortants). Les répondants satisfaits de l'administration de l'élection sont aussi plus susceptibles de se dire très satisfaits de ces deux aspects (34 % pour le déroulement du processus de vote et de 38 % pour les lieux choisis).
  • Les candidats au Québec sont plus susceptibles d'être satisfaits (33 % pour le processus de vote et 38 % pour les lieux choisis), comparativement aux candidats des autres provinces. De la même façon, les candidats francophones sont plus susceptibles d'être satisfaits (32 % pour le processus de vote et 39 % pour les lieux choisis), comparativement aux candidats anglophones.
  • Les candidats en Alberta (39 %) sont plus susceptibles que les candidats des autres régions d'être très satisfaits des lieux choisis.
  • Les candidats plus jeunes (moins de 35 ans) sont plus enclins à affirmer qu'ils ont été très satisfaits (38 %) des lieux choisis pour le vote que les candidats plus âgés. Les candidats de plus de 60 ans sont plus susceptibles de se dire très insatisfaits (12  %) que la cohorte des jeunes (4 %).
  • Les candidats de sexe masculin (29 %) sont plus susceptibles que les candidates (20 %) de se dire très satisfaits du déroulement du processus de vote.

Les candidats insatisfaits du processus de vote, qui comptent pour le cinquième de l'ensemble des candidats, signalent avant tout les longues files d'attente aux bureaux de vote par anticipation (32 %) pour expliquer leur opinion. Parmi les autres raisons, citées moins souvent, figurent les longues files d'attente le jour de l'élection (10 %), le personnel non formé ou non préparé, ou qui manque de professionalisme (8 %), des électeurs injustement refusés (6 %), le manque de lieux de vote le jour de l'élection (6 %) ou lors du vote par anticipation (5 %), le fait que les électeurs ne savaient pas où voter (4 %), ou encore des problèmes avec le Relevé des électeurs qui ont voté le jour du scrutin (4 %). Les autres raisons ont été signalées moins souvent.

Sources d'insatisfaction à l'égard du processus de vote
La description du graphique « Sources d'insatisfaction à l'égard du processus de vote »

  • Les élus (14 %) et les candidats qui étaient des députés sortants (20 %) sont plus susceptibles que les autres candidats de se dire insatisfaits du processus de vote parce qu'il y avait trop peu de lieux de vote par anticipation.

Les candidats insatisfaits des lieux de vote font état de multiples sources d'insatisfaction. Le cinquième environ des candidats signalent des problèmes liés à la distance ou à la commodité des bureaux de vote (32 %) ou à l'accessibilité des bureaux de vote le jour de l'élection (20 %) ou du vote par anticipation (18 %), ou encore, ils signalent des lieux de vote inappropriés (17 %) ou un manque de bureaux de vote par anticipation (17 %). Parmi les candidats insatisfaits, 12 % affirment que les électeurs ne savaient pas bien à quel bureau de vote se présenter. Environ 1 candidat sur 10 est insatisfait parce que les bureaux de vote par anticipation ou les bureaux de vote du jour de l'élection étaient difficiles à trouver (11 %), parce qu'il a relevé des problèmes liés à l'espace dans les bureaux de vote par anticipation (11 %) ou parce qu'il n'y avait pas assez de bureaux de vote le jour de l'élection (10 %). Quatre pour cent des candidats font état de problèmes liés à l'espace dans les bureaux de vote le jour de l'élection. Par ailleurs, 8 % invoquent d'autres motifs d'insatisfaction, dont aucun n'a fait l'objet de plus de deux ou trois commentaires.

Moins de candidats (20 %) ont eu des problèmes liés à l'accessibilité le jour de l'élection de 2015 que lors des précédentes élections. En effet, 32 % avaient signalé cette difficulté en 2011 et 41 %, en 2008. Le pourcentage des candidats qui ont eu des problèmes liés à l'accessibilité lors du vote par anticipation rappelle toutefois le résultat observé lors de l'élection précédente. Bien qu'un moins grand nombre de candidats à l'élection de 2015 estiment qu'il n'y avait pas suffisamment de bureaux de vote le jour de l'élection, comparativement aux candidats de 2011 (19 %), plus de candidats en 2015 sont d'avis qu'il n'y avait pas assez de bureaux de vote par anticipation, comparativement à 2011 (9 %). En 2015, c'est aussi en plus grand nombre que les candidats font observer que les électeurs ne savaient pas bien vers quel bureau de vote se diriger (12 %), comparativement à 2011 (6 %). La proportion des candidats faisant état de lieux de vote inappropriés est à peu près la même qu'en 2011 (19 %), et supérieure à celle observée en 2008 (7 %).

Sources d'insatisfaction à l'égard des lieux de vote
La description du graphique « Sources d'insatisfaction à l'égard des lieux de vote »

  • Nous n'avons pas observé de différences significatives entre les sous-groupes.

a) Problèmes liés aux exigences d'identification des électeurs

Un quart (25 %) des candidats affirment avoir constaté des problèmes associés aux exigences d'identification des électeurs. Par ailleurs, deux tiers n'en ont pas observé.

La proportion des candidats constatant des problèmes liés aux exigences d'identification des électeurs est semblable au résultat observé à la suite de l'élection de 2011 (26 %), et inférieure au résultat observé à la suite de l'élection de 2008 (37 %).

Ampleur des problèmes liés aux exigences d'identification des électeurs
La description du graphique « Ampleur des problèmes liés aux exigences d'identification des électeurs »

  • Les candidats de partis représentés à la Chambre des communes (30 %) sont plus susceptibles de dire avoir constaté des problèmes associés aux exigences d'identification des électeurs que les candidats de partis non représentés à la Chambre (18 %).
  • Les candidats au Québec (30 %), de même que les candidats francophones (31 %) sont plus enclins à signaler des problèmes à cet égard que les candidats en Ontario (22 %) ou en Colombie-Britannique (17 %) et les candidats anglophones (23 %).
  • Les femmes (32 %) sont plus susceptibles que les hommes (23 %) d'avoir observé des problèmes liés à l'identification des électeurs.
  • Les candidats satisfaits du travail global d'Élections Canada sont moins susceptibles d'avoir constaté des problèmes d'identification des électeurs (68 % n'en ont pas constaté) que les candidats insatisfaits de l'administration de l'élection (52 % n'en ont pas constaté).

Parmi les candidats ayant constaté des problèmes liés aux exigences d'identification des électeurs (n=132), près des deux tiers (61 %) font état de problèmes tels que des électeurs ayant de la difficulté à prouver leur identité (23 %), des électeurs qui n'avaient pas les pièces d'identité requises pour voter (9 %), des électeurs incertains des pièces d'identité requises (11 %), des électeurs qui n'ont pas été en mesure de prouver leur adresse (11 %), ou encore des électeurs qui n'avaient pas les pièces d'identité requises et qui n'ont pas pu s'inscrire (7 %). Un quart environ (23 %) des candidats font état de problèmes liés au personnel électoral, comme des membres du personnel incertains des pièces d'identité nécessaires pour voter (18 %) ou des interprétations différentes des règles par les fonctionnaires électoraux (5 %). Dans une proportion de 1 sur 12 (8 %), les candidats font état des longues files d'attente en raison des exigences d'identification. Cinq pour cent de plus évoquent d'autres problèmes, comme des cas où des électeurs ont tenté de voter plusieurs fois (2 %) et des cas où il n'a pas été permis aux représentants de candidat d'examiner les pièces d'identité des électeurs.

Un plus grand nombre de candidats ont observé des problèmes liés au fait que des électeurs ont eu de la difficulté à prouver leur identité qu'en 2011, lorsque 21 % des répondants avaient constaté ce problème. Toutefois, les candidats sont considérablement moins nombreux à signaler des problèmes liés aux électeurs qui n'avaient pas les pièces d'identité requises et qui n'ont pas pu voter, difficulté dont faisaient état 39 % des candidats en 2011. Dans le même registre, un plus grand nombre de candidats disent avoir observé des électeurs qui étaient incertains des pièces d'identité requises, le total des mentions de cette difficulté s'élevant à 17 %, comparativement à 13 % en 2011. C'est dans une proportion à peu près pareille que les candidats aux deux élections ont observé des électeurs ayant de la difficulté à prouver leur adresse et des fonctionnaires électoraux n'interprétant pas les règles de façon uniforme.

Table 2.1 : Nature des problèmes liés aux exigences d'identification des électeurs
Q15 : « Quels problèmes avez-vous constatés? » (première mention seulement)note 2
n=132 Total
Problèmes liés aux électeurs 61 %
Des électeurs n'avaient pas les pièces d'identité requises et n'ont donc pas pu s'inscrire au bureau de vote 7 %
Des électeurs n'avaient pas les pièces d'identité requises et n'ont donc pas pu voter au bureau de vote 9 %
Des électeurs étaient incertains des pièces d'identité requises 11 %
Des électeurs ont eu de la difficulté à prouver leur adresse 11 %
Des électeurs ont eu de la difficulté à prouver leur identité 23 %
Problèmes liés au personnel électoral 23 %
Interprétations différentes des règles par les fonctionnaires électoraux 5%
Confusion ou manque de préparation du personnel au sujet des règles et procédures, ou mise en application irrégulière de ces règles et procédures 18%
Problèmes liés aux longues files d'attente 8%
Longues files d'attente en raison des exigences d'identification 8%
Autres problèmes 5%
Des représentants de candidat n'ont pas eu la possibilité d'examiner les pièces d'identité des électeurs 1%
Des électeurs ont tenté de voter plus d'une fois 2%
Autre problème 3%
Ne sais pas / Refus 2%
  • Nous n'avons pas observé de différences significatives entre les sous-groupes.

2.4 Perceptions à l'égard des services et produits d'Élections Canada

a) Séance d'information de tous les candidats

Au total, 84 % des candidats ont assisté à la rencontre d'information pour tous les candidats ou y ont envoyé un représentant. Seulement 16 % des candidats indiquent que ni eux-mêmes, ni une autre personne de leur équipe n'y ont assisté. Les candidats signalant avoir participé à la réunion d'une façon ou d'une autre pouvaient indiquer plusieurs participants (p. ex., un candidat pouvait indiquer que son directeur de campagne et lui-même y avaient assisté). Parmi les candidats présents à cette réunion (84 %), dans 40 % des cas, seul le candidat y a participé. Dans une proportion légèrement supérieure des cas (45 %), les candidats ont chargé leur directeur de campagne de se présenter à la rencontre (soit en leur compagnie, soit seul). D'autre part, l'agent officiel a pris part à la rencontre d'information (en compagnie du candidat ou seul) dans un huitième des cas environ (13 %).

La participation à la séance d'information de tous les candidats a légèrement augmenté depuis les élections de 2011 et 2008, lorsque 24 % et 25 %, respectivement, des campagnes n'y avaient pas envoyé de représentant. C'est environ dans les mêmes proportions que les candidats ont participé personnellement à la rencontre pour tous les candidats en 2015 et en 2011. Toutefois, la participation personnelle était plus répandue en 2008, lorsque 47 % des candidats y avaient pris part. L'augmentation observée de la participation à cette rencontre s'explique largement par l'accroissement régulier de la participation de représentants de campagne (45 % en 2015, comparativement à 39 % en 2011 et à 28 % en 2008).

Participation à la rencontre pour tous les candidats
La description du graphique « Participation à la rencontre pour tous les candidate »

  • Les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes sont beaucoup plus susceptibles d'avoir été représentés à cette rencontre (90 %note 3) que les candidats de partis non représentés à la Chambre, lesquels ont été représentés à cette rencontre dans une proportion de 61 % seulement.
  • Parmi les candidats représentés à la réunion, les candidats qui étaient des députés sortants sont considérablement moins susceptibles d'indiquer avoir assisté en personne à la rencontre (28 %), comparativement aux candidats qui n'étaient pas des députés sortants (42 %). Dans bon nombre de cas, les candidats qui étaient des députés sortants affirment avoir envoyé leur directeur de campagne pour les représenter (76 %). Dans pratiquement tous les cas, les députés sortants étaient représentés à la rencontre.
  • Au nombre des candidats qui n'étaient pas des députés sortants, 18 % affirment que personne n'a pris part à la réunion (comparativement à 1 % des candidats qui étaient des députés sortants).
  • Dans le même registre, un plus grand nombre des candidats qui ont été élus se sont fait représenter par un directeur de campagne (73 %), mais qu'il s'agisse du candidat élu lui-même ou d'un représentant, quelqu'un a pris part à la rencontre de tous les candidats dans presque tous les cas. Parmi les candidats qui n'ont pas été élus, 19 % affirment que personne n'a pris part à cette réunion.
  • Sur le plan régional, une plus forte proportion des candidats en Alberta ou en Colombie-Britannique ont personnellement pris part à la rencontre (52 % et 47 %, respectivement). Proportionnellement, les candidats les moins représentés à cette rencontre sont ceux du Canada atlantique (30 %).
  • Par rapport aux candidats plus âgés, les candidats plus jeunes (moins de 35 ans) sont le moins susceptibles d'avoir participé personnellement à cette rencontre (36 %) ou d'y avoir envoyé leur directeur de campagne (27 %). De fait, 31 % de ces candidats n'étaient pas représentés à cette réunion.

Pour ce qui concerne les candidats qui ont pris part à la séance d'information de tous les candidats ou qui y ont été représentés, 4 sur 5 disent avoir trouvé la rencontre utile : 53 % indiquent que la rencontre était plutôt utile et 28 %, qu'elle était très utile.

Les perceptions à l'égard de l'utilité de la séance d'information de tous les candidats demeurent stables depuis l'élection de 2008.

Utilité de la rencontre pour tous les candidats
La description du graphique « Utilité de la rencontre pour tous les candidats »

  • Tandis que les candidats d'un bout à l'autre du pays affichent des attitudes semblables à l'égard de l'utilité de la rencontre, la proportion de candidats francophones indiquant que la réunion était peu utile (15 %) était légèrement plus importante que la proportion de candidats anglophones de cet avis (9 %).
  • Les candidats plus jeunes sont aussi moins susceptibles d'avoir trouvé la rencontre utile. Tandis que 21 % des candidats de moins de 35 ans sont d'avis que la rencontre était peu utile, cet avis est partagé par seulement 8 % à 9 % des candidats plus âgés. En parallèle, les jeunes candidats sont moins nombreux à estimer que la rencontre était très utile (15 %), comparativement aux autres candidats. Les candidats de 50 à 59 ans sont légèrement plus nombreux que les candidats des autres âges à estimer que la rencontre était très utile (34 %).

b) Communications avec Élections Canada

Dans le cadre de l'élection, les candidats ont communiqué avec Élections Canada le plus souvent au bureau local d'Élections Canada (80 %). Deux tiers (64 %) ont consulté la section pour candidats du site Web d'Élections Canada. Un peu moins de la moitié des candidats (42 %) disent avoir communiqué avec Élections Canada au moyen du numéro sans frais de la ligne d'assistance aux candidats. Bien que les résultats liés au bureau d'Élections Canada ou au recours au numéro sans frais soient très semblables aux résultats observés en 2011, les proportions semblent plus faibles au chapitre de l'utilisation actuelle du site Web comparativement à 2011, lorsque 84 % des candidats affirmaient avoir utilisé le site. Il convient toutefois de signaler que la question de 2011 portait sur l'utilisation générale du site Web d'Élections Canada (sans référence à la section des candidats) et précisait qu'il s'agissait d'une utilisation pour trouver de l'information.

Étendue des communications avec Élections Canada
La description du graphique « Étendue des communications avec Élections Canada »

  • Les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes sont légèrement plus nombreux à dire avoir communiqué avec leur bureau local d'Élections Canada (82 %) que les candidats de partis non représentés à la Chambre (73 %). À l'inverse, les candidats de partis représentés à la Chambre sont moins nombreux à avoir composé le numéro sans frais (39 %) ou avoir consulté le site Web (62 %), comparativement aux autres candidats (54 % et 72 %, respectivement).
  • Moins de candidats élus ont utilisé le numéro sans frais (33 %) et le site Web (54 %) que de candidats non élus (44 %, 66 %).
  • Un plus grand nombre de candidats qui n'étaient pas des députés sortants ont composé le numéro sans frais (44 %) et ont consulté le site Web (67 %), par rapport aux candidats qui étaient des députés sortants (29 % et 50 %).
  • Les hommes (67 %) sont plus susceptibles d'avoir utilisé le site Web que les femmes (57 %)
  • Les candidats de plus de 60 ans sont légèrement moins nombreux à affirmer avoir pris contact avec leur bureau local d'Élections Canada (72 %), par rapport à leurs homologues plus jeunes. En fait, les candidats ayant entre 50 et 59 ans sont les plus susceptibles d'avoir communiqué avec leur bureau local (85 %). Les candidats de moins de 35 ans (76 %) sont plus susceptibles que les membres des autres groupes d'âge d'avoir utilisé le site Web. L'utilisation du site Web est le moins répandue chez les candidats de plus de 60 ans (56 %).
  • Les communications avec le bureau local d'Élection Candidate sont les plus fréquentes chez les candidats de la Colombie-Britannique (85 %) et les moins fréquentes dans les Prairies (74 %). L'utilisation du site Web est le plus répandue au Québec et chez les francophones (70 % et 72 %, respectivement). Moins de candidats du Canada atlantique ont recouru au site Web (54 %), comparativement aux autres candidats.

Parmi les candidats ayant communiqué avec Élections Canada par un de ces moyens, ce sont les candidats ayant pris contact avec le bureau local d'Élections Canada qui sont les plus satisfaits des services reçus. En effet, 30 % de ces candidats sont plutôt satisfaits et 52 %, très satisfaits. Un peu plus de deux tiers des personnes ayant recouru au numéro sans frais de la ligne d'assistance sont plutôt satisfaits (31 %) ou très satisfaits (38 %) des services. C'est dans une proportion légèrement plus restreinte que les candidats ayant consulté la section des candidats du site Web d'Élections Canada (31 %) ou ayant composé le numéro sans frais (38 %) sont très satisfaits, comparativement aux candidats ayant pris contact avec le bureau d'Élections Canada. La satisfaction demeure néanmoins relativement élevée : 40 % des répondants indiquent qu'ils sont plutôt satisfaits et 31 %, très satisfaits.

Satisfaction à l'égard des services reçus
La description du graphique « Satisfaction à l'égard des services reçus »

  • Le niveau de satisfaction est plus élevé chez les candidats de partis politiques non représentés à la Chambre des communes pour ce qui concerne les services du bureau local (66 % se disent très satisfaits) et le numéro sans frais de la ligne d'aide (47 % très satisfaits), comparativement à la satisfaction chez les candidats de partis représentés à la Chambre (49 % et 35 %, respectivement).
  • Le niveau de satisfaction à l'égard des services reçus dans les bureaux locaux est plus faible chez les candidats qui étaient des députés sortants (40 % se disant très satisfaits) que chez les candidats qui n'étaient pas députés sortants (55 %).
  • Un nombre un peu plus élevé de candidats du Québec (58 %) et de l'Alberta (61 %) sont très satisfaits des services offerts au bureau local, comparativement aux autres candidats. Le niveau de satisfaction à l'égard de l'information provenant du site Web est plus faible chez les candidats des Prairies (14 % se disent très satisfaits) et le plus élevé chez les candidats du Québec (37 %), comparativement au reste du Canada.
  • Dans la même veine, la satisfaction est plus grande chez les candidats francophones tant pour ce qui concerne les services offerts aux bureaux locaux (59 % se disant très satisfaits) que l'information provenant du site Web (38 % très satisfaits), comparativement aux candidats anglophones (51 % et 29 %, respectivement).

c) Manuel sur le financement politique

Trois candidats sur 4 sont d'avis que le Manuel sur le financement politique est plutôt (41 %) ou très (33 %) utile. Huit pour cent des candidats n'ont pas trouvé le manuel utile et 16 % ont répondu qu'ils ne savaient pas.

Utilité du manuel sur le financement politique
La description du graphique « Utilité du manuel sur le financement politique »

  • Les candidats membres de partis politiques représentés à la Chambre des communes sont plus susceptibles de tenir le manuel pour très utile (36 %, comparativement aux autres candidats, 23 %).
  • Sur le plan régional, un plus grand nombre de candidats du Canada atlantique estiment que le manuel est très utile (42 %).

d) Cartes des sections de vote

Élections Canada a mis les cartes des sections de vote à la disposition des candidats sous diverses formes. En vaste majorité, les candidats ont utilisé les cartes (87 %), et la plupart des candidats (68 %) ont utilisé la version papier. Dans une proportion de 4 sur 10 (41 %), les candidats ont utilisé la version PDF des cartes, tandis que le cinquième des candidats (21 %) ont consulté la version en ligne, GéoExplore. Un candidat sur 10 n'a pas utilisé les cartes (7 %) ou a répondu ne pas savoir (6 %).

Tandis qu'Élections Canada fournissait en 2015 des versions électroniques différentes de celles des précédentes élections, l'utilisation des cartes en papier a quelque peu augmenté, s'établissant à 68 %, par rapport à 56 % lors de l'élection de 2011.

Versions des cartes des sections de vote utilisées
La description du graphique « Versions des cartes des sections de vote utilisées »

  • Les candidats membres de partis non représentés à la Chambre des communes sont moins susceptibles d'avoir utilisé des cartes des sections de vote (17 % ne l'ont pas fait).
  • Les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes sont plus susceptibles d'utiliser la version PDF (45 %), comparativement aux candidats qui ne sont pas soutenus par un parti représenté à la Chambre (26 %).
  • La version PDF des cartes est également un peu plus populaire en Alberta et en Ontario (dans des proportions de 47 % et de 43 %, respectivement) et moins populaire chez les candidats du Québec et de l'Atlantique (37 % et 33 %, respectivement). De plus, cette version a été davantage utilisée par les candidats de sexe masculin (43 %, comparativement à 37 % des femmes), par les anglophones (43 %, comparativement à 35 % des francophones) et par les candidats de 35 à 49 ans (46 %, contre 36 à 43 % des autres groupes d'âge).

Les candidats ayant utilisé une ou l'autre des trois versions des cartes des sections de vote font état de forts niveaux de satisfaction. Au nombre des candidats ayant utilisé la version papier des cartes des sections de vote, la moitié (50 %) sont très satisfaits. Un quart (28 %) des candidats sont plutôt satisfaits. Un peu moins de trois quarts des candidats sont plutôt satisfaits (32 %) ou très satisfaits (40 %) du format de la carte en version PDF. Le tiers environ (35 %) des candidats ayant utilisé la version en ligne GéoExplore sont très satisfaits du format, en plus des 27 % qui sont plutôt satisfaits.

Satisfaction à l'égard des différentes versions des cartes des section de vote
La description du graphique « Satisfaction à l'égard des différentes versions des cartes des section de vote »

  • Les candidats du Québec sont plus enclins à se dire très satisfaits de toutes les versions de cartes des sections de vote, comparativement aux candidats des autres régions. Les Québécois sont les plus satisfaits des cartes des sections de vote en format papier (65 %), puis de la version PDF (51 %) et de la version GéoExplore (48 %). Un moins grand nombre de candidats des Prairies (40 %) et de la Colombie-Britannique (42 %) sont très satisfaits du format papier, par rapport aux candidats des autres régions (45 % à 65 %).
  • Dans le même registre, un plus grand nombre de candidats francophones sont très satisfaits de tous les formats, par rapport aux candidats anglophones. Un plus grand nombre de francophones sont très satisfaits du format papier (67 %) que des autres formats. Suivent les versions PDF (53 %) et GéoExplore (48 %). La plupart des anglophones sont très satisfaits de la version papier (45 %), de la version PDF (37 %) et de la version GéoExplore (32 %).
  • Les candidats de moins de 35 ans sont plus souvent très satisfaits du format papier (57 %) et de la version PDF (54 %) que les autres groupes d'âge.
  • Un moins grand nombre de candidats membres de partis représentés à la Chambre des communes sont très satisfaits du format papier (47 %), comparativement aux autres candidats (65 %).
  • De la même façon, un moins grand nombre de candidats qui étaient députés sortants sont très satisfaits du format papier (33 %), par rapport aux candidats qui n'étaient pas des députés sortants (52 %).

Un peu moins de la moitié (40 %) des candidats qui ont utilisé les cartes des sections de vote s'en sont servi pour faire du porte-à-porte. Plus du quart (28 %) les ont utilisées pour vérifier les limites. Moins de 1 candidat sur 5 dit s'être servi des cartes pour trouver une adresse (15 %), pour vérifier où placer une pancarte (13 %), pour la planification et l'organisation du travail en général (13 %), pour communiquer avec des électeurs au téléphone (11 %), pour repérer les électeurs et cerner les caractéristiques démographiques (7 %), pour définir les priorités et cibler les sympathisants (5 %), pour renseigner les électeurs sur les lieux de vote (4 %) ou pour des envois de circulaires, dépliants et publicités (2 %). Dans une proportion de 3 %, les candidats font état d'autres utilisations des cartes des sections de vote.

Utilisation des cartes des sections de vote
La description du graphique « Utilisation des cartes des sections de vote »

  • Un plus grand nombre de candidats au Québec se sont servi des cartes des sections de vote pour vérifier où placer une pancarte (21 %) et pour communiquer avec les électeurs au téléphone (19 %), comparativement aux candidats des autres régions. Les Québécois n'ont pas utilisé les cartes aussi souvent pour vérifier les limites (26 %) ou pour faire du porte-à-porte (33 %). Par rapport aux autres régions du Canada, un plus grand nombre de candidats en Ontario affirment avoir utilisé les cartes pour faire du porte-à-porte (56 %). Les candidats du Canada atlantique (47 %) et des Prairies (46 %) sont plus susceptibles d'avoir utilisé les cartes pour vérifier les limites.
  • Les candidats anglophones sont plus susceptibles d'avoir utilisé les cartes pour faire du porte-à-porte (50 %) et pour vérifier les limites (34 %) que les francophones (36 % et 26 %). En revanche, un plus grand nombre de candidats francophones disent avoir utilisé les cartes pour vérifier l'emplacement d'une pancarte (22 %) et pour communiquer avec les électeurs au téléphone (18 %), par rapport aux candidats anglophones (13 % et 11 %).
  • Les candidats membres de partis représentés à la Chambre des communes se sont servi plus souvent des cartes pour faire du porte-à-porte (51 %) et pour communiquer avec les électeurs au téléphone (14 %), comparativement aux autres candidats (27 % et 7 %). Les candidats membres de partis politiques non représentés à la Chambre (39 %) sont plus susceptibles que leurs homologues de partis représentés (31 %) d'avoir utilisé les cartes pour vérifier les limites.
  • De même, les candidats qui étaient députés sortants sont plus enclins à affirmer avoir utilisé les cartes pour faire du porte-à-porte (62 %) et pour communiquer avec les électeurs au téléphone (24 %), comparativement aux candidats qui n'étaient pas des députés sortants (44 %, 11 %).

e) Liste à jour des bureaux de vote

Élections Canada a remis aux candidats une liste à jour des bureaux de vote, en version papier et en version électronique. Deux tiers des candidats (67 %) disent avoir utilisé la liste à jour.

Utilisation de la liste à jour des bureaux de vote
La description du graphique « Utilisation de la liste à jour des bureaux de vote »

  • L'utilisation des listes est plus répandue chez les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes (75 %), comparativement aux autres candidats. Dans le même registre, presque tous les candidats élus (91 %) se sont servi de la liste, tandis que les candidats non élus disent beaucoup moins souvent avoir utilisé la liste (62 %). En outre, les candidats qui étaient des députés sortants se sont aussi servis des listes plus souvent (87 %) que les candidats qui n'étaient pas des députés sortants (64 %).
  • Les candidats de l'Alberta sont légèrement moins nombreux à affirmer avoir utilisé la liste à jour (60 %) que les autres candidats.
  • L'utilisation de la liste est plus répandue chez les francophones (72 %), comparativement aux anglophones (65 %).
  • Les candidats ayant entre 50 et 59 ans ont utilisé la liste le plus souvent (74 %). Les candidats de moins de 35 ans s'en sont servi le moins souvent (57 %).

f) Version préférée

Les candidats affichent une légère préférence pour la liste à jour des bureaux de vote en version électronique. Deux candidats sur 5 (41 %) estiment que ce format est le plus utile. Par ailleurs, un cinquième des candidats (21 %) indiquent que le format papier est le plus utile, et un tiers de plus des candidats (32 %) tiennent les deux formats pour utiles.

Version la plus utile de la liste des bureaux de vote
La description du graphique « Version la plus utile de la liste des bureaux de vote »

  • Les candidats qui ne sont pas membres d'un parti politique représenté à la Chambre des communes (30 %), de même que les candidats non élus (22 %) et ceux qui n'étaient pas des députés sortants (23 %), sont légèrement plus susceptibles d'estimer que le format papier est le plus utile.
  • Les candidats au Québec (28 %), de même que les candidats francophones (28 %), sont plus susceptibles d'affirmer que le format papier est le plus utile.

g) Listes électorales

Pendant l'élection, les candidats ont reçu différentes listes électorales : les listes préliminaires, les listes révisées et les listes officielles. Deux tiers des candidats (66 %) affirment avoir utilisé une ou l'autre des listes, quoique le tiers des candidats (31 %) ne l'aient pas fait.

Le pourcentage des candidats utilisant les listes d'Élections Canada est demeuré assez stable depuis l'élection de 2008, à la suite de laquelle 68 % des candidats affirmaient l'avoir fait.

Étendue de l'utilisation des listes électorales
La description du graphique « Étendue de l'utilisation des listes électorales »

  • Les candidats membres de partis politiques représentés à la Chambre des communes (73 %), les candidats élus (88 %) et les candidats qui étaient des députés sortants (88 %) sont plus susceptibles d'avoir utilisé les listes électorales.
  • Les candidats plus jeunes (moins de 35 ans) sont moins susceptibles d'avoir utilisé une ou l'autre de ces listes (45 % ne l'ont pas fait).

Au nombre des candidats qui ont utilisé une ou plusieurs des listes, 2 sur 5 (42 %) signalent avoir utilisé les listes pour repérer les sympathisants. Près de 3 candidats sur 10 se sont servi des listes pour appeler les électeurs et les encourager à voter, pour leur offrir un moyen de transport (29 %) ou pour faire du porte-à-porte (28 %). Dans une proportion de 18 %, les candidats affirment s'être servis des listes pour faire du couplage de données, alors que 6 % disent les avoir utilisées pour l'envoi des publipostages, 6 % de plus, pour faire campagne en général et pour prendre contact avec les électeurs, 3 %, pour faire de la sollicitation par téléphone et 2 %, pour la planification et l'organisation. Cinq pour cent de plus font état de diverses autres utilisations des listes électorales.

Un plus grand nombre de candidats disent avoir utilisé les listes pour appeler les électeurs en 2015, par rapport à 2011, lorsque 17 % des candidats l'avaient fait. De plus, un peu plus de candidats (28 %) ont utilisé les listes pour la sollicitation de porte-à-porte, comparativement à 2011 (21 %).

Utilisation des listes électorales
La description du graphique « Utilisation des listes électorales »

  • Les candidats membres de partis politiques représentés à la Chambre des communes (31 %) sont plus susceptibles d'avoir utilisé les listes pour appeler les électeurs afin de les encourager à voter ou de leur offrir du transport.
  • Les candidats dans les Prairies sont plus susceptibles que ceux des autres régions d'avoir utilisé la liste pour repérer des sympathisants (53 %). Les candidats de la région de l'Atlantique sont plus susceptibles d'avoir utilisé les listes pour appeler les électeurs (41 %). Les candidats en Ontario et au Nunavut sont plus susceptibles d'avoir utilisé les listes pour faire du porte-à-porte (37 %). Enfin, les candidats du Québec sont plus susceptibles que ceux des autres régions de préciser une autre utilité pour les listes (38 %).

La plupart (62 %) des candidats qui ont utilisé ces listes préfèrent la version électronique. Un candidat sur 5 (20 %) préfère la version papier, et 15 % de plus apprécient autant les deux versions des listes.

Préférences à l'égard des versions des listes électorales
La description du graphique « Préférences à l'égard des versions des listes électorales »

  • Comme pour les préférences au sujet du format de la liste des bureaux de vote, les candidats qui ne sont pas membres de parti politique représenté à la Chambre des communes (33 %), de même que les candidats qui n'ont pas été élus (22 %) et les candidats qui n'étaient pas des députés sortants (22 %), sont légèrement plus susceptibles d'estimer que la version papier est la plus utile.
  • Les candidats de la région de l'Atlantique sont plus susceptibles que ceux des autres régions d'indiquer que la version papier était plus utile (36 %).
  • Les candidats plus jeunes (moins de 35 ans) sont plus susceptibles (77 %) que les candidats plus âgés de préférer la version électronique.

h) Satisfaction à l'égard de la qualité des listes

Près du quart (23 %) des candidats ayant utilisé les listes électorales sont très satisfaits de la qualité globale des listes, et 35 % sont plutôt satisfaits. Par ailleurs, un quart (24 %) des candidats sont neutres quant à la qualité des listes – ni satisfaits, ni insatisfaits. Les candidats sont relativement peu nombreux à se dire insatisfaits des listes : 8 % sont plutôt insatisfaits et 5 % sont très insatisfaits.

Bien que la satisfaction à l'égard de la qualité globale des listes électorales soit semblable à la satisfaction observée à la suite de l'élection de 2011, lorsque 58 % des candidats se disaient satisfaits, l'insatisfaction a augmenté, passant de 6 % (4 % plutôt insatisfaits et 2 % très insatisfaits) à 13 % (8 % plutôt insatisfaits et 5 % très insatisfaits) dans la présente évaluation.

Satisfaction à l'égard de la qualité des listes
La description du graphique « Satisfaction à l'égard de la qualité des listes »

  • Les candidats qui ne sont pas membres d'un parti politique représenté à la Chambre des communes (43 % très satisfaits), de même que les candidats qui n'ont pas été élus (24 % très satisfaits) et les candidats qui n'étaient pas des députés sortants (27 % très satisfaits), sont plus susceptibles de se dire très satisfaits de la qualité globale des listes électorales.
  • Les candidats qui sont insatisfaits du rendement global d'Élections Canada sont plus susceptibles d'être insatisfaits de la qualité globale des listes électorales (21 % insatisfaits, comparativement à 8 % seulement des candidats satisfaits du rendement global).

Élections Canada a fourni des renseignements sur la qualité des listes préliminaires aux candidats. La plupart des candidats estiment que cette information s'est révélée plutôt pertinente (51 %) ou très pertinente (18 %). D'autre part, 14 % sont d'avis que cette information n'était pas pertinente (11 % affirment qu'elle n'était pas très pertinente et 3 %, qu'elle n'était pas du tout pertinente). Trois pour cent des candidats ayant utilisé les listes électorales disent ne pas avoir reçu de tels renseignements de la part du directeur du scrutin, et 14 % répondent ne pas savoir.

Le pourcentage de candidats d'avis que ces renseignements sur la qualité des listes préliminaires sont pertinents a légèrement augmenté par rapport aux résultats de 64 % observés à la suite des élections de 2011 et de 2008.

Pertinence des renseignements sur la qualité des listes préliminaires
La description du graphique « Pertinence des renseignements sur la qualité des listes préliminaires »

  • Les candidats qui ne sont pas des membres de partis politiques représentés à la Chambre des communes (39 %) sont plus susceptibles que les candidats de partis représentés à la Chambre d'affirmer que l'information était pertinente.
  • Les candidats d'avis que l'information communiquée au sujet de la qualité des listes était très pertinente sont plus susceptibles de se dire très satisfaits du rendement global d'Élections Canada (55 %).
  • Les candidats de la région de l'Atlantique (13 %) sont plus susceptibles que ceux des autres régions d'indiquer ne pas avoir reçu les listes préliminaires de la part du directeur du scrutin.

i) Satisfaction à l'égard des mesures prises pour protéger les renseignements personnels

Dans l'ensemble, 7 candidats sur 10 sont satisfaits des mesures qu'Élections Canada a prises pour assurer la protection des renseignements personnels contenus dans les listes électorales (27 % plutôt satisfaits et 43 %, très satisfaits). Quelques candidats (13 %) ne sont ni satisfaits, ni insatisfaits. Seulement 2 % des candidats sont plutôt insatisfaits, et 2 %, très insatisfaits.

Satisfaction à l'égard des mesures prises pour protéger les renseignements personnels des électeurs
La description du graphique « Satisfaction à l'égard des mesures prises pour protéger les renseignements personnels des électeurs »

  • Les candidats qui sont satisfaits du rendement global d'Élections Canada sont aussi plus susceptibles d'affirmer être satisfaits des mesures prises pour assurer la protection des renseignements personnels des électeurs (49 % sont très satisfaits).
  • Les candidats des Prairies (7 % sont plutôt insatisfaits et 4 %, très insatisfaits) sont moins satisfaits des mesures de protection des renseignements personnels que les candidats des autres régions.

j) Cartes de bingo

Au total, 66 % des candidats ont utilisé la carte de bingo. Plus du tiers (34 %) des candidats ne se souviennent pas de la carte de bingo ou ne l'ont pas utilisée. Au nombre des candidats qui l'ont utilisée, 7 sur 10 l'ont trouvée très utile (41 %) ou plutôt utile (29 %). Un candidat sur 6 (17 %) est neutre, tandis qu'une même proportion de candidats estiment que la carte de bingo n'était soit pas très utile (6 %), soit pas utile du tout (8 %).

La proportion des candidats affirmant avoir utilisé la carte de bingo a augmenté comparativement à 2011 (49 %). Le niveau d'utilisation est toutefois semblable à l'utilisation signalée à l'élection de 2008, lorsque 67 % des candidats avaient affirmé avoir utilisé la carte de bingo. Au nombre des candidats qui l'ont utilisée, les perceptions à l'égard de son utilité demeurent relativement stables comparativement à l'élection de 2011 (66 %), même si ces deux résultats sont en baisse par rapport à l'élection de 2008 (74 %).

Utilité de la carte de bingo
La description du graphique « Utilité de la carte de bingo »

  • Les candidats de partis politiques représentés à la Chambre des communes (42 %), de même que les candidats élus (48 %), sont plus susceptibles d'estimer que la carte de bingo est très utile. Il en va de même pour les candidats au Québec (45 %) ou en Alberta (47 %) et les candidats francophones (46 %).
  • Les candidats qui ne sont pas membres de partis politiques représentés à la Chambre des communes (68 %), les candidats non élus (38 %), les candidats qui n'étaient pas des députés sortants (37 %), les anglophones (39 %) et les candidats de l'Alberta ou des Territoires du Nord-Ouest (47 %) sont plus susceptibles de dire ne pas se souvenir de la carte de bingo ou ne pas l'avoir utilisée.

Plus de la moitié des candidats ayant demandé les cartes de bingo l'ont fait le jour de l'élection (55 %) ou les jours de vote par anticipation (52 %). Un quart (26 %) des candidats affirment les avoir demandées après le jour de l'élection, 10 % sont incertains, et 8 % répondent que la question est « sans objet » (autrement dit, ils n'ont pas lu ou utilisé les cartes de bingo).

Moment de la demande des cartes de bingo
La description du graphique « Moment de la demande des cartes de bingo »

  • Les candidats membres de partis politiques représentés à la Chambre des communes (59 % le jour de l'élection, 55 % les jours de vote par anticipation), de même que les candidats élus (70 % le jour de l'élection, 65 % les jours de vote par anticipation) et les candidats qui étaient des députés sortants (62 % le jour de l'élection, 66 % les jours de vote par anticipation) sont plus susceptibles d'avoir demandé les cartes de bingo le jour de l'élection ou les jours de vote par anticipation.

Au nombre des candidats qui ont utilisé les cartes de bingo lors des jours de vote par anticipation en particulier, un quart (26 %) des candidats ont pris des photos des cartes de bingo à la fin de chaque journée. Toutefois, plus de la moitié (53 %) des candidats ne l'ont pas fait. Cinq pour cent des candidats n'étaient pas au courant de la possibilité de photographier les cartes de bingo. D'ailleurs, 3 % des candidats indiquent que les préposés au scrutin leur ont dit que ce n'était pas possible de le faire.

Possibilité de prendre les cartes de bingo en photo
La description du graphique « Possibilité de prendre les cartes de bingo en photo »

  • Les candidats élus (32 %) et les candidats qui étaient des députés sortants (35 %) sont plus susceptibles d'affirmer qu'il y avait une possibilité de photographier les cartes de bingo.

k) Produits de communication d'Élections Canada

Environ le tiers (34 %) des candidats ont utilisé les produits d'Élections Canada pour communiquer avec les électeurs. Plus de la moitié (58 %) des candidats disent n'avoir utilisé aucun des produits d'Élections Canada dans leurs communications avec les électeurs.

Utilisation des produits d'Élections Canada pour communiquer avec les électeurs
La description du graphique « Utilisation des produits d'Élections Canada pour communiquer avec les électeurs »

  • Les candidats membres de partis politiques représentés à la Chambre des communes (38 %) sont plus susceptibles d'avoir recouru aux produits d'Élections Canada pour communiquer avec les électeurs.

Dans l'ensemble, les candidats sont satisfaits des différents moyens employés par Élections Canada pour communiquer avec les électeurs. Un quart (24 %) des candidats sont très satisfaits des différents moyens auxquels recourt Élections Canada à cette fin. Un tiers de plus des candidats (34 %) sont plutôt satisfaits. Un quart des candidats (23 %) ne sont ni satisfaits, ni insatisfaits; 9 % sont plutôt insatisfaits et 5 %, très insatisfaits.

Satisfaction à l'égard des moyens employés par  Élections Canada pour communiquer avec les électeurs
La description du graphique « Satisfaction à l'égard des moyens employés par Élections Canada pour communiquer avec les électeurs »

  • Les candidats satisfaits de la façon dont Élections Canada a administré l'élection dans leur circonscription sont également plus enclins à se dire satisfaits des différents moyens employés par Élections Canada pour communiquer avec les électeurs (39 % sont satisfaits et 29 %, très satisfaits).
  • Les candidats au Québec (29 %), de même que les candidats francophones (30 %) sont plus susceptibles de se dire très satisfaits des communications, comparativement aux candidats des autres régions et aux candidats anglophones, respectivement. Les candidats de la région de l'Atlantique sont les moins satisfaits (11 % sont très insatisfaits), comparativement aux candidats des autres régions.

l) Connaissance du slogan « Prêt à voter »

En majorité, les candidats ont remarqué la campagne « Prêt à voter ». Trois candidats sur 5 (60 %) se souviennent d'avoir vu ou entendu le slogan au cours de la campagne électorale. Le tiers des candidats (33 %) affirment toutefois ne pas avoir vu ou entendu le slogan.

Connaissance du slogan « Prêt à voter »
La description du graphique « Connaissance du slogan « Prêt à voter » »

  • Les candidats qui n'étaient pas des députés sortants (62 %, comparativement à 44 % des candidats qui étaient des députés sortants) sont plus susceptibles d'avoir vu ou entendu le slogan « Prêt à voter ».
  • Les candidates (66 %, comparativement à 57 % des candidats de sexe masculin), de même que les jeunes candidats (moins de 35 ans) (68 %, contre 51 à 61 % des candidats plus âgés), sont plus susceptibles d'avoir vu ou entendu le slogan « Prêt à voter ».

2.5 L'avenir

a) Opinion sur le vote en ligne

Les avis des candidats sont partagés pour ce qui concerne le vote en ligne. Bien qu'une proportion légèrement majoritaire de candidats (54 %) soutienne le vote en ligne, un nombre minoritaire mais important de candidats ne sont pas d'accord que les électeurs devraient avoir la possibilité de voter par Internet. En effet, 40 % des candidats ne sont pas d'accord. Quelques candidats seulement (6 %) n'ont pas exprimé d'opinion à ce sujet.

Le soutien des candidats en faveur du vote en ligne augmente légèrement, mais de façon constante : 51 % des candidats y étaient favorables à la suite de l'élection de 2011, et 46 %, à la suite de l'élection de 2008.

Appuis pour le vote par internet
La description du graphique « Appuis pour le vote par internet »

  • Les candidats qui n'ont pas été élus (57 %, comparativement à 42 % des candidats élus), de même que les candidats qui n'étaient pas des députés sortants (57 %, comparativement à 35 % des candidats qui étaient des députés sortants), sont plus susceptibles d'estimer que les électeurs devraient pouvoir voter au moyen d'Internet.
  • Les candidates (dans une proportion de 64 %, comparativement à 50 % des hommes) ainsi que les jeunes candidats (moins de 35 ans) (62 %, contre 43 à 58 % des candidats plus âgés) sont aussi plus susceptibles de soutenir le vote par Internet.

b) Suggestions d'améliorations

Invités à le faire à la fin de l'entrevue, 24 % des candidats n'ont pas formulé de suggestions. Cependant, 9 % des candidats suggèrent de la formation supplémentaire pour le personnel afin que les personnes présentes au bureau de vote par anticipation ou au bureau de vote le jour de l'élection soient entièrement au courant de l'ensemble des exigences et des modalités. De plus, 9 % des candidats ont formulé des suggestions prônant des renseignements plus opportuns ou accessibles, ou un accès plus facile à l'information ou au site Web d'Élections Canada. Les commentaires de 7 % des candidats concernent l'amélioration du niveau de service d'Élections Canada. L'amélioration de l'exactitude des cartes et limites, de même que des listes de bureaux de vote et d'électeurs, fait aussi l'objet des suggestions de 7 % des candidats. Un meilleur accès à l'information ou une meilleure qualité des renseignements communiqués aux électeurs au sujet de l'élection constituent les thèmes des commentaires de 4 % des candidats. La possibilité de voter par voie électronique, l'augmentation des taux de participation et une meilleure préparation pour la participation électorale (p. ex., des ressources en personnel suffisantes aux bureaux de vote par anticipation et aux bureaux de vote le jour de l'élection) font chacune l'objet des suggestions de 4 % des candidats. Les autres suggestions formulées sont plus variées et ne se regroupent pas facilement en thèmes réunissant au moins 2 % des réponses des candidats.

Suggestions d'améliorations
La description du graphique « Suggestions d'améliorations »

  • Les suggestions concernant une offre meilleure et accrue de formation au personnel sont un peu plus susceptibles d'être formulées par des candidats des Prairies et de la Colombie-Britannique (13 % dans chaque région). Le thème de cartes et de listes plus exactes est plus souvent abordé par les candidats de la région de l'Atlantique (13 %).
  • Les candidats qui étaient des députés sortants sont aussi plus susceptibles d'avoir mis l'accent sur des listes et cartes plus exactes (dans une proportion de 13 %, comparativement à 5 % des autres candidats).