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Sondage auprès des électeurs à la suite de la 42e élection générale

3. Connaissances des électeurs

Les électeurs avaient une extrêmement bonne connaissance de la tenue de la 42e élection générale, les médias traditionnels étant la principale source d'information relative à l'élection. Une importante majorité des électeurs ont aussi exprimé un certain degré d'intérêt envers la politique.

3.1 Connaissance de la tenue d'une élection

Il y avait une connaissance extrêmement élevée de la tenue d'une élection, 99 % des répondants indiquant qu'ils savaient qu'une élection se tenait le 19 octobre 2015. Cette connaissance était aussi extrêmement élevée dans chacun des sous-groupes (figure 3.1).

Figure 3.1 : Connaissance de la tenue de la 42e élection générale

Figure 3.1: Connaissance de la tenue de la 42e élection générale
La description du graphique « Connaissance de la tenue de la 42e élection générale »

Base : Tous les électeurs.

Ce niveau de connaissance est comparable à ce qui a été observé dans les études portant sur les élections précédentes. En 2008, 99 % des électeurs savaient qu'une élection avait lieu, alors qu'en 2011, ce chiffre était de 98 %.

  • Électeurs autochtones : Chez les électeurs autochtones, le niveau de connaissance de la tenue d'une élection a augmenté comparativement à l'élection fédérale de 2011, passant de 89 % à 96 % en 2015.

Les médias traditionnels (p. ex., télévision, radio et journaux) ont été les sources d'information relatives à l'élection les plus souvent citées. La télévision a été nommée le plus fréquemment, 77 % des répondants la citant comme une source d'information (tableau 3.1).

Tableau 3.1 : Sources d'information sur l'élection
Q8. De quelles sources vous rappelez-vous avoir entendu parler de l'élection? Total
(n=2 795)
Télévision 77 %
Radio 43 %
Journaux 40 %
Médias sociaux (dont Facebook, Twitter, YouTube) 20 %
Bouche-à-oreille (amis, famille, collègues) 20 %
Site Web autre que celui d'Élections Canada 17 %
Candidats et partis politiques 9 %
Carte d'information de l'électeur (adressée à l'électeur) 7 %
Enseignes, affiches et grands panneaux d'affichage 7 %
Brochure/dépliant d'Élections Canada (reçus par la poste) 3 %
Site Web d'Élections Canada 1 %
Dépliants/brochures 1 %
Autre, veuillez préciser 6 %
Ne sait pas/Refus 1 %

Nota : Les pourcentages peuvent totaliser plus de 100 %, puisque plus d'une réponse pouvait être donnée.

Base : Électeurs qui savaient que la 42e élection générale avait été tenue.


En 2011, les médias traditionnels occupaient toujours la même position dominante parmi les sources d'information au sujet de l'élection que se rappelaient les électeurs. Cependant, la proportion des électeurs qui se rappelaient avoir entendu parler de l'élection par les journaux et la télévision a diminué de 2011 à 2015 (diminution de 4 % pour la télévision, de 81 % à 77 %, et diminution de 10 % pour les journaux, de 50 % à 40 %), mais est restée la même pour la radio (43 %). Cela pourrait découler d'un changement des habitudes de consommation de médias, les médias traditionnels étant délaissés au profit des médias numériques. La proportion d'électeurs qui se rappelaient avoir entendu parler des élections dans un site Web autre que celui d'Élections Canada est passée de 13 % en 2011 à 17 % en 2015. De plus, les médias sociaux (p. ex., Facebook, Twitter et YouTube) sont maintenant au quatrième rang des principales sources d'information.

Des variations significatives, en ce qui concerne les sources d'information utilisées, ont été notées parmi les groupes socioéconomiques.

  • Électeurs autochtones : Les électeurs autochtones étaient significativement moins enclins à mentionner la radio (32 %, comparativement à 44 % pour les électeurs non autochtones) et les journaux (22 %, comparativement à 44 % pour les électeurs non autochtones) comme source d'information sur l'élection.
  • Âge : Les médias traditionnels (télévision, journaux et radio) ont été moins souvent cités comme source d'information sur l'élection par les jeunes adultes de 18 à 34 ans (66 % télévision; 22 % journaux; 30 % radio), comparativement aux adultes de 35 ans et plus (82 % télévision; 47 % journaux; 46 % radio). Au contraire, les adultes plus âgés étaient moins susceptibles que les jeunes adultes de citer les médias sociaux (16 %, comparativement à 35 %) ou le bouche-à-oreille (15 %, comparativement à 33 %) comme sources d'information.
  • Revenu : La radio, les journaux et d'autres sites Web étaient en corrélation positive avec le revenu des ménages : davantage d'électeurs des ménages à revenu plus élevé (plus de 80 000 $) les ont cités comme sources d'information sur l'élection (49 % radio; 44 % journaux; 23 % autre sites Web) que les électeurs de ménages à revenu plus modeste (moins de 40 000 $) (34 % radio; 31 % journaux; 7 % autre sites Web).
  • Électeurs nés à l'étranger : Les journaux ont été plus souvent mentionnés par les électeurs nés à l'étranger (50 %) que par ceux nés au Canada (39 %).
  • Région : Les électeurs vivant au Québec étaient moins susceptibles de mentionner le bouche-à-oreille (11 %) et les médias sociaux (12 %) comme sources d'information sur les élections, comparativement au reste du Canada (22 % et 23 %, respectivement).
  • Participation électorale : Les répondants qui n'ont pas voté à l'élection de 2015 étaient moins susceptibles de se rappeler avoir entendu parler des élections à la télévision (68 %), à la radio (28 %) et dans les journaux (23 %), comparativement aux répondants qui ont voté (78 % télévision; 45 % radio; 42 % journaux). Cependant, les répondants qui n'ont pas voté étaient aussi plus susceptibles d'avoir entendu parler de l'élection par le bouche-à-oreille (30 %) que les répondants qui ont voté (19 %).

3.2 Intérêt pour la politique

Dans l'ensemble, les électeurs ont indiqué de hauts niveaux d'intérêt pour la politique. Plus de 4 répondants sur 5 (82 %) ont indiqué qu'ils étaient soit très (32 %) ou moyennement (50 %) intéressés par la politique. Par contre, 12 % des électeurs ont dit ne pas être très intéressés par la politique, et seulement 5 %, ne pas s'y intéresser du tout. L'intérêt pour la politique varie grandement parmi les sous-groupes (figure 3.2).

Figure 3.2 : Intérêt des électeurs pour la politique

Figure 3.2: Intérêt des électeurs pour la politique
La description du graphique « Intérêt des électeurs pour la politique »

Base : Tous les électeurs.

L'intérêt pour la politique est resté stable depuis l'élection générale de 2011, 81 % des électeurs ayant dit qu'ils étaient intéressés par la politique (29 % très intéressés et 52 % moyennement intéressés). En 2008, la proportion des électeurs qui se sont dits intéressés par la politique (76 % : 25 % très intéressés et 51 % moyennement intéressés) était plus faible que pour les deux élections subséquentes. Depuis l'élection générale de 2008, la proportion des électeurs très intéressés par la politique a augmenté de 7 points de pourcentage. Le niveau d'intérêt porté à la politique tend à varier selon le profil démographique des électeurs.

  • Les électeurs autochtones : Il y a une augmentation de la probabilité d'exprimer un intérêt pour la politique parmi les électeurs autochtones. En 2015, le niveau d'intérêt pour la politique parmi les communautés autochtones était plus élevé (74 %) que lors des élections de 2008 (62 %) et de 2011 (69 %).
  • Âge : Les jeunes répondants étaient moins susceptibles d'indiquer un intérêt pour la politique que les répondants plus âgés (76 %, comparativement à 84 %). En effet, une plus faible proportion des jeunes adultes (18 à 34 ans) ont indiqué être très intéressés par la politique (20 %) que chez les adultes de 35 ans ou plus (36 %).
  • Sexe : Dans l'ensemble, les électeurs se montraient plus intéressés par la politique que les électrices (86 % par rapport à 80 %). En particulier, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'indiquer qu'ils étaient très intéressés par la politique (37 %, comparativement à 28 %). Cependant, il y a peu ou pas de différence entre la proportion des hommes et des femmes qui ont indiqué être moyennement intéressés ou pas intéressés du tout par la politique.
  • Revenu : La vaste majorité des répondants de toutes les catégories de revenu ont indiqué qu'ils étaient très ou moyennement intéressés par la politique. Toutefois, une proportion significativement plus élevée de répondants de ménages à revenu plus élevé (plus de 80 000 $) ont dit être très intéressés par la politique (38 %), comparativement aux répondants de ménages à revenu moyen (de 40 000 $ à 80 000 $) ou à revenu plus modeste (moins de 40 000 $) (29 % et 26 %, respectivement).
  • Participation électorale : Le pourcentage de répondants qui ont indiqué ne pas s'intéresser du tout à la politique a été significativement plus élevé chez les personnes qui n'ont pas voté (20 %) que chez celles qui ont voté (3 %).