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Partie 1 : Conclusions quantitativesÉtude nationale auprès des électeurs pour la 43e élection générale fédérale canadienne : Rapport sur la Campagne d'information des électeurs et les connaissances des électeurs

La partie 1 présente les résultats de l'Étude nationale auprès des électeurs axés sur la Campagne d'information des électeurs et sur les connaissances des électeurs relatives au processus électoral pendant la 43e EG.

1. Conscience de la tenue de l'élection générale fédérale

Le sondage en période électorale a été entrepris le 3 septembre 2019. La période électorale de la 43e EG a commencé officiellement le 11 septembre 2019. Pendant toutes les phases du sondage en période électorale, on a demandé aux électeurs s'ils savaient qu'une élection générale fédérale était prévue le 21 octobre 2019.

Pratiquement tous les répondants savaient que la 43e EG allait avoir lieu; ils étaient de plus en plus nombreux à le savoir au fil de la campagne.

La proportion des répondants qui savaient qu'une élection générale fédérale était prévue le 21 octobre 2019 a augmenté pendant la période électorale, passant de 95 % au début du sondage en période électorale à pratiquement 100 % dans la dernière semaine de la période électorale menant au jour de l'élection. Cette proportion est la même que celle enregistrée dans le Sondage auprès des électeurs de 2015, où 99 % des répondants savaient que la 42e EG allait avoir lieu.

Figure 1 : Conscience de la tenue de l'élection générale fédérale durant la période électorale

Q : Saviez-vous qu'une élection fédérale est prévue le 21 octobre 2019? Base : tous les répondants (n = 28 880). [VAGUE 2]

Figure 1 : Conscience de la tenue de l'élection générale fédérale durant la période électorale

Description de la "Figure 1 : Conscience de la tenue de l'élection générale fédérale durant la période électorale"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants étaient au courant de la tenue de l'élection générale fédérale, depuis la phase initiale de l'élection jusqu'au jour de l'élection. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection : 95,3 %
  • Phase d'inscription : 98,2 %
  • Phase de la CIE : 99,1 %
  • Phase du vote à l'avance : 99,3 %
  • Phase du jour de l'élection : 99,5 %

Dans le sondage en période électorale, les répondants intéressés par la politique (99 %) étaient plus susceptibles de savoir qu'une élection générale fédérale allait avoir lieu que ceux qui n'étaient pas intéressés par la politique (95 %).

2. Exposition aux médias

Pour mettre en contexte le souvenir qu'avaient les répondants des publicités et des communications d'EC pendant l'élection, on leur a demandé s'ils avaient utilisé certains médias ou pris part à des activités qui auraient pu les exposer à des publicités d'EC dans les deux semaines précédant le sondage.

Les électeurs ont possiblement été exposés à des publicités par divers médias et plateformes.

Dans le sondage en période électorale et le sondage postélectoral, plus des deux tiers des répondants ont dit avoir regardé la télévision, lu ou regardé les nouvelles en ligne, écouté la radio et utilisé les médias sociaux dans les deux semaines précédentes. Plus de la moitié des répondants ont dit avoir lu un journal ou un magazine. Une plus petite proportion des répondants ont utilisé le transport en commun ou regardé un film au cinéma.

Figure 2 : Médias utilisés au cours des deux semaines précédentes

Q : Au cours des deux dernières semaines, avez-vous fait une ou l'autre des actions suivantes? Base : période postélectorale, n = 17 691; période électorale, n = 23 880. [Réponses multiples acceptées] [Vague 2, Vague 3]

Figure 2 : Médias utilisés au cours des deux semaines précédentes

Description de la "Figure 2 : Médias utilisés au cours des deux semaines précédentes "

Ce graphique à barres horizontales montre les médias utilisés par les répondants au cours des deux semaines précédentes, en comparant les réponses obtenues durant la période postélectorale (barres bleues) et la période électorale (barres grises). La répartition est la suivante :

  • Regardé la télévision
    • Période postélectorale : 77 %
    • Période électorale : 74 %
  • Lu ou regardé les nouvelles en ligne
    • Période postélectorale : 73 %
    • Période électorale : 73 %
  • Écouté la radio
    • Période postélectorale : 71 %
    • Période électorale : 70 %
  • Utilisé les médias sociaux
    • Période postélectorale : 68 %
    • Période électorale : 67 %
  • Lu un journal ou un magazine
    • Période postélectorale : 56 %
    • Période électorale : 53 %
  • Utilisé le transport en commun
    • Période postélectorale : 28 %
    • Période électorale : 26 %
  • Regardé un film au cinéma
    • Période postélectorale : 18 %
    • Période électorale : 16 %
  • Aucune de ces réponses
    • Période postélectorale : 2 %
    • Période électorale : 2 %

Les écarts notables suivants entre sous-groupes ont été relevés dans le sondage postélectoral :

  • Les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère étaient moins susceptibles d'avoir fait une ou l'autre de ces actions que les électeurs n'ayant aucune incapacité.
  • Les électeurs autochtones étaient plus susceptibles que les électeurs non autochtones d'avoir utilisé les médias sociaux (71 %, par rapport à 67 %) et moins susceptibles d'avoir lu un journal ou un magazine (52 %, par rapport à 56 %) ou d'avoir regardé la télévision (69 %, par rapport à 78 %).
  • Les néo-Canadiens étaient plus susceptibles que les autres Canadiens d'avoir utilisé le transport en commun (42 %, par rapport à 28 %) et moins susceptibles d'avoir lu un journal ou un magazine (43 %, par rapport à 56 %), d'avoir regardé la télévision (62 %, par rapport à 78 %) ou d'avoir écouté la radio (54 %, par rapport à 72 %).
  • Les Canadiens de 18 à 24 ans étaient plus susceptibles que ceux de 25 ans et plus d'avoir utilisé les médias sociaux (88 %, par rapport à 65 %), d'avoir lu ou regardé les nouvelles en ligne (78 %, par rapport à 73 %), d'avoir utilisé le transport en commun (59 %, par rapport à 24 %) ou d'avoir regardé un film au cinéma (25 %, par rapport à 17 %).

3. Rappel non assisté des publicités et des communications d'Élections Canada

La présente section du rapport porte sur le rappel non assisté des publicités et des communications qui faisaient partie de la Campagne d'information des électeurs menée à l'échelle nationale par EC pour la 43e EG. L'objectif de la campagne était de fournir aux électeurs toute l'information nécessaire pour savoir quand, où et comment s'inscrire et voter à l'élection.

La Campagne d'information des électeurs comprenait une campagne préélectorale, menée exclusivement sur des plateformes numériques, et une campagne multimédia en période électorale, réalisée en quatre phases axées sur des sujets distincts : l'inscription, la carte d'information de l'électeur (CIE), les options pour voter d'avance et le jour de l'élection. Les phases du sondage en période électorale correspondaient largement aux phases de la Campagne d'information des électeurs1 .

Beaucoup de répondants avaient lu, vu ou entendu des publicités ou des communications d'EC pendant la campagne.

À partir du sondage en période électorale, on a demandé aux répondants s'ils avaient vu, entendu ou lu des publicités ou des communications d'EC indiquant où, quand et comment s'inscrire et voter lors de la prochaine élection générale fédérale au Canada.

Le taux de rappel non assisté a augmenté pendant la période électorale, passant de 21 % des répondants au début de la période électorale à 81 % pendant la phase du vote à l'avance et jusqu'à la fin de la phase du jour de l'élection. Après l'élection, lorsque les publicités n'étaient plus diffusées, le taux de rappel non assisté a diminué jusqu'à 66 % des électeurs sondés.

Le taux de rappel des publicités après l'élection était plus faible en 2019 qu'en 2015 (66 %, par rapport à 79 % selon l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015), bien que ce résultat soit probablement causé en partie par une période postélectorale de collecte de données plus longue en 2019 qu'en 20152. Cela dit, le taux de rappel en 2019 a davantage augmenté entre le sondage de la phase initiale de l'élection et le sondage postélectoral (+ 45 points de pourcentage en 2019 par rapport à + 41 points de pourcentage en 2015). De plus, le rappel assisté en 2019 était légèrement plus élevé à son point culminant, dans la phase du vote à l'avance de la période électorale, qu'en 2015 (81 %, par rapport à 79 % dans la période comparable qui s'en rapproche le plus, dans l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015)3.

Figure 3 : Rappel non assisté des publicités d'EC

Q : Avez-vous vu, entendu ou lu des publicités ou des communications d'Élections Canada indiquant où, quand et comment s'inscrire et voter lors de la prochaine élection fédérale au Canada? [Filtre de marketing appliqué] Base : répondants au courant de l'élection, Vague 2 (n = 23 880), Vague 3 (n = 18 554).

Figure 3 : Rappel non assisté des publicités d'EC

Description de la "Figure 3 : Rappel non assisté des publicités d'EC"

Ce graphique à barres verticales montre le taux de rappel non assisté des publicités d'Élections Canada, depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection : 21 %
  • Phase d'inscription : 36 %
  • Phase de la CIE : 75 %
  • Phase du vote à l'avance : 81 %
  • Phase du jour de l'élection : 81 %
  • Période postélectorale : 66 %

Dans le sondage postélectoral, la probabilité de se souvenir de publicités ou de communications d'EC au sujet de l'élection générale fédérale était plus élevée parmi les groupes suivants :

  • les répondants intéressés par la politique (70 %, par rapport à 53 % de ceux qui ne s'y intéressaient pas);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2019 (68 %, par rapport à 52 % des non-votants);
  • les répondants qui avaient reçu la CIE (67 %, par rapport à 57 % de ceux qui ne l'avaient pas reçue);
  • les répondants n'ayant aucune incapacité ou ayant une incapacité légère ou modérée (respectivement 67 % et 66 %, par rapport à 62 % de ceux ayant une incapacité sévère ou très sévère);
  • les électeurs non autochtones (67 %, par rapport à 62 % des électeurs autochtones).

De plus, les électeurs qui ont dit se souvenir d'une publicité d'EC dans le sondage postélectoral étaient plus susceptibles de déclarer avoir voté à l'EG de 2019 (93 %, par rapport à 87 % des répondants qui ne se souvenaient d'aucune publicité d'EC).

Annonceur et marque – principales raisons pour lesquelles des publicités ou des communications ont été reconnues comme provenant d'E

Dans le sondage en période électorale et le sondage postélectoral, les électeurs ont mentionné de plus en plus qu'ils savaient que les publicités ou les communications vues provenaient d'EC parce que celles-ci indiquaient le nom de l'organisme (27 % des répondants au début de la période électorale et 47 % après l'élection) ou parce qu'ils reconnaissaient le logo ou la marque (de 17 % à 25 %). Inversement, la proportion des répondants qui n'ont pas indiqué à quoi ils ont reconnu les publicités a diminué : dans la phase initiale de l'élection, 37 % ont déclaré ne pas savoir comment ils ont reconnu les publicités, et 19 % n'ont pas indiqué comment ils avaient fait le lien avec EC. Après l'élection, ces proportions ont diminué jusqu'à 19 % et 2 %, respectivement.

Figure 4 : Identification de l'annonceur

Q : Comment avez-vous su qu'il s'agissait d'une publicité ou d'une communication d'Élections Canada? [Réponses multiples acceptées] [Filtre de marketing appliqué] Base : répondants se rappelant spontanément une publicité ou une communication.
Vague 2 (n = 12 989) : les résultats représentent un échantillon aléatoire de réponses (n = 1 484), en excluant les réponses « Ne sait pas/refus ».
Vague 3 (n = 12 316) : les résultats représentent un échantillon aléatoire de réponses (n = 1 396), en excluant les réponses « Ne sait pas/refus ».

Figure 4 : Identification de l'annonceur

Description de la "Figure 4 : Identification de l'annonceur"

Ce graphique linéaire montre ce qui a permis aux répondants de savoir qu'une publicité ou une communication était présentée par Élections Canada, depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Elle indiquait Élections Canada
    • Phase initiale de l'élection : 27 %
    • Phase d'inscription : 33 %
    • Phase de la CIE : 34 %
    • Phase du vote à l'avance : 38 %
    • Phase du jour de l'élection : 38 %
    • Période postélectorale : 47 %
  • Le logo/la marque
    • Phase initiale de l'élection : 17 %
    • Phase d'inscription : 15 %
    • Phase de la CIE : 17 %
    • Phase du vote à l'avance : 27 %
    • Phase du jour de l'élection : 21 %
    • Période postélectorale : 25 %
  • Remarques sur le type de publicité (sans mention d'Élections Canada)
    • Phase initiale de l'élection : 13 %
    • Phase d'inscription : 14 %
    • Phase de la CIE : 11 %
    • Phase du vote à l'avance : 14 %
    • Phase du jour de l'élection : 8 %
    • Période postélectorale : 2 %
  • Ne sait pas/refus
    • Phase initiale de l'élection : 37 %
    • Phase d'inscription : 29 %
    • Phase de la CIE : 23 %
    • Phase du vote à l'avance : 23 %
    • Phase du jour de l'élection : 26 %
    • Période postélectorale : 19 %

D'autres raisons ont été mentionnées moins souvent par les répondants pour expliquer comment ils savaient que les publicités ou les communications provenaient d'EC :

  • Le sujet de la publicité ou de la communication (p. ex., comment et quand s'inscrire et voter à l'élection) a été mentionné par 6 % des répondants au sondage postélectoral; cette proportion a atteint un sommet de 12 % pendant la phase de la CIE dans la période électorale.
  • Des électeurs ont reconnu la CIE, dans une proportion qui a atteint un sommet de 8 % pendant la phase de la campagne d'information qui portait sur la CIE, comparativement à moins de 1 % après l'élection.
  • La mention du site Web d'EC ou des coordonnées de l'organisme dans la publicité a été citée par 2 % des répondants durant la plus grande partie de la période électorale, par 6 % (la proportion la plus élevée) pendant la phase d'inscription et par 4 % après l'élection.

Les électeurs se souvenaient surtout d'avoir vu des publicités ou des communications d'EC à la télévision.

Les répondants au sondage postélectoral qui se souvenaient d'avoir vu des publicités ou des communications d'EC les ont surtout vues à la télévision (56 %) et sur une carte ou une brochure reçue par la poste (38 %). Venaient ensuite la radio (34 %), les journaux (25 %), Facebook (21 %) et les sites Web en général (20 %).

Dans l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015, la télévision et les produits envoyés par la poste étaient aussi les principales sources de rappel non assisté des publicités sur le processus de vote, avec des taux de 50 % et de 30 %, respectivement. Cependant, le rappel des publicités à la radio, sur les sites Web et sur les plateformes de médias sociaux a été beaucoup plus élevé en 2019 qu'en 2015, où 15 % des répondants s'étaient souvenus d'une publicité à la radio, 14 %, d'une publicité sur Internet et seulement 7 %, d'une publicité dans les médias sociaux en général.

Toutes les réponses au sondage en période électorale et au sondage postélectoral de 2019 sont présentées à la figure 5.

Figure 5 : Moyens de communication liés au rappel non assisté de publicités

Q : Où avez-vous vu ou entendu cette publicité ou ces communications? [Réponses multiples acceptées] [Filtre de marketing appliqué]
Base : répondants se rappelant une publicité ou une communication d'EC. [Vague 2, Vague 3]

Moyens de communicationsVague 2 (n = 12 989)Vague 3 (n = 12 398)
Phase initiale de l'électionPhase d'inscription Phase de la CIEPhase du vote à l'avancePhase du jour de l'électionPériode postélectorale
Télévision46 %46 %44 %46 %46 %56 %
Carte ou brochure reçue par la poste13 %11 %45 %47 %42 %38 %
Radio27 %22 %21 %26 %29 %34 %
Journal24 %16 %15 %18 %18 %25 %
Facebook23 %28 %15 %16 %21 %21 %
Site Web21 %17 %12 %14 %19 %20 %
Panneaux d'affichage extérieurs 9 %9 %8 %9 %12 %11 %
Transport en commun (autobus ou métro) 7 %5 %5 %6 %8 %11 %
YouTube10 %8 %5 %6 %9 %9 %
Instagram7 %5 %3 %4 %6 %5 %
Twitter6 %5 %3 %5 %7 %6 %
Cinéma1 %1 %2 %2 %2 %3 %
Snapchat3 %2 %1 %2 %2 %2 %
Spotify1 %1 %1 %1 %2 %1 %
Autre1 %2 %2 %2 %1 %3 %
Ne sait pas/ne se souvient pas 5 %3 %3 %3 %3 %3 %

Voici des résultats notables de phases précises de la Campagne d'information des électeurs de 2019 :

  • Parmi les répondants qui se souvenaient d'avoir vu une publicité ou une communication d'EC pendant une phase précise, la proportion des répondants se souvenant d'avoir vu une publicité sur Facebook était la plus élevée pendant la phase d'inscription (28 %). Durant cette période, EC s'est associé à Facebook pour que les fils d'actualité de Facebook rappellent aux électeurs de s'inscrire et les dirigent vers le service d'inscription en ligne d'EC.
  • Le rappel non assisté d'une carte ou d'une brochure reçue par la poste était le plus élevé pendant la phase de la CIE (45 %) et la phase du vote à l'avance (47 %). Ce moment coïncide avec la période d'envoi de la CIE et du Guide pour l'élection fédérale aux ménages.

Les écarts notables suivants entre sous-groupes ont été relevés dans le sondage postélectoral :

  • Les électeurs autochtones étaient plus susceptibles que les électeurs non autochtones d'indiquer qu'ils avaient vu ou entendu une publicité ou une communication d'EC sur des panneaux d'affichage extérieurs (16 %, par rapport à 11 %), en ligne, y compris sur Facebook (32 %, par rapport à 20 %), sur des sites Web (27 %, par rapport à 20 %), sur YouTube (14 %, par rapport à 9 %), sur Instagram (8 %, par rapport à 6 %) et à la radio (38 %, par rapport à 34 %). En revanche, ils étaient moins susceptibles que les électeurs non autochtones d'avoir vu une publicité ou une communication d'EC à la télévision (51 %, par rapport à 56 %).
  • Les néo-Canadiens étaient plus susceptibles que les autres Canadiens d'avoir vu une publicité dans le transport en commun (21 %, par rapport à 11 %), sur Facebook (27 %, par rapport à 20 %), sur des sites Web (32 %, par rapport à 20 %), sur YouTube (17 %, par rapport à 9 %) et sur Twitter (11 %, par rapport à 5 %).
  • Les électeurs de 18 à 24 ans étaient plus susceptibles que les électeurs de 25 ans et plus d'indiquer qu'ils avaient vu ou entendu une publicité ou une communication d'EC en ligne, y compris sur Facebook (40 %, par rapport à 18 %), sur des sites Web (36 %, par rapport à 19 %), sur YouTube (31 %, par rapport à 7 %), sur Instagram (25 %, par rapport à 4 %), sur Twitter (14 %, par rapport à 4 %) et sur Spotify (5 %, par rapport à 1 %). Par contre, ils étaient moins susceptibles de se souvenir d'une publicité d'EC à la télévision (32 %, par rapport à 58 %), d'une carte ou une brochure reçue par la poste (34 %, par rapport à 39 %), d'une publicité à la radio (28 %, par rapport à 35 %) et d'une publicité dans les journaux (16 %, par rapport à 26 %).

La moitié des répondants se souvenant d'une publicité ou d'une communication d'EC pensaient que le message principal était « Allez voter ».

On a posé aux électeurs qui se souvenaient d'avoir vu ou entendu une publicité ou une communication d'EC une question ouverte demandant quel en était à leur avis le message principal. Dans le sondage en période électorale et le sondage postélectoral, les participants ont le plus souvent répondu de manière générale pour décrire le message global des publicités ou des communications : la moitié (50 %) des répondants au sondage postélectoral ont dit que le message principal était « Allez voter », tandis que 12 % pensaient que le message principal était « C'est important de voter ».

Parmi les messages publicitaires précis, voici ceux qui ont été le plus souvent cités comme message principal par les répondants au sondage postélectoral : « Vous devez être inscrit(e) pour voter » (11 %), « L'élection fédérale se tiendra le 21 octobre » (8 %), « La carte d'information de l'électeur vous indique quand et où voter » (7 %) et « Vérifiez ou mettez à jour vos renseignements d'inscription » (6 %). Cinq pour cent des répondants au sondage postélectoral ont déclaré que le but de la publicité était de fournir de l'information générale indiquant comment, quand et où voter. Cependant, une proportion considérablement plus élevée de répondants ont donné la même réponse pendant les phases ultérieures de la Campagne d'information des électeurs, soit 23 % pendant la phase de la CIE, 26 % pendant la phase du vote à l'avance et 23 % pendant la phase du jour de l'élection.

Figure 6 : Rappel non assisté du message principal de publicités

Q : Si vous pensez à la publicité ou aux communications que vous avez vues ou entendues, selon vous, quels sont les principaux messages qu'elles tentaient de véhiculer? [Réponses multiples acceptées] [Filtre de marketing appliqué]
Base : répondants se rappelant spontanément une publicité ou une communication d'EC. [Vague 2, Vague 3]
* Les résultats de la vague 2 représentent un échantillon aléatoire de réponses (n = 1 466), sauf les réponses « Ne sait pas/refus ».
** Les résultats de la vague 3 représentent un échantillon aléatoire de réponses (n = 1 229), sauf les réponses « Ne sait pas/refus ».

MessagesVague 2 (n = 12 989)* Vague 3 (n = 12 150)**
Phase initiale de l'électionPhase d'inscription Phase de la CIEPhase du vote à l'avancePhase du jour de l'électionPériode postélectorale
Allez voter24 %27 %28 %33 %30 %50 %
C'est important de voter 8 %9 %6 %8 %8 %12 %
Vous devez être inscrit(e) pour voter4 %9 %7 %4 %2 %11 %
L'élection fédérale est prévue à l'automne/se tiendra le 21 octobre7 %7 %7 %6 %6 %8 %
La carte d'information de l'électeur vous indique quand et où voter0 %1 %3 %3 %4 %7 %
Vérifiez ou mettez à jour vos renseignements d'inscription4 %9 %7 %2 %3 %6 %
Information générale indiquant comment, quand et où voter9 %11 %23 %26 %23 %5 %
C'est facile de voter4 %2 %3 %2 %8 %4 %
Il y a des façons de voter à l'avance/plusieurs façons de voter3 %3 %5 %9 %7 %3 %
Le site Web d'Élections Canada contient les renseignements officiels1 %0 %1 %0 %1 %3 %
Vous devez fournir une preuve d'identité et d'adresse pour voter1 %1 %2 %3 %4 %3 %
Vérifiez votre courrier pour voir si vous avez reçu votre carte d'information de l'électeur1 %1 %3 %2 %1 %2 %
Renseignements au sujet des partis politiques 13 %6 %7 %3 %4 %1 %
Qui a le droit de vote?1 %1 %1 %1 %2 %1 %
C'est notre vote1 %0 %0 %0 %0 %1 %
Le vote est un droit 1 %2 %1 %1 %2 %0 %
Autre8 %6 %3 %3 %2 %1 %
Ne sait pas/refus30 %22 %20 %19 %19 %15 %

Le rappel non assisté des messages associés à des phases précises de la Campagne d'information des électeurs était légèrement plus élevé durant les phases suivantes :

  • Le taux de rappel des messages « Vous devez être inscrit(e) pour voter » et « Vérifiez ou mettez à jour vos renseignements d'inscription » était plus élevé pendant la phase d'inscription (9 %) que pendant les autres phases du sondage en période électorale.
  • Le taux de rappel du message « Il y a des façons de voter à l'avance/plusieurs façons de voter » était à son sommet durant la phase du vote à l'avance (9 %).

4. Rappel assisté des principales communications d'Élections Canada

La présente section du rapport porte sur le rappel assisté des principales communications d'EC, y compris du slogan de la Campagne d'information des électeurs et des produits envoyés directement par la poste à tous les ménages et électeurs inscrits du Canada, soit la carte d'information de l'électeur (CIE) et le Guide pour l'élection fédérale.

Le rappel assisté du slogan « C'est notre vote » a augmenté de façon importante durant la campagne.

Dans le sondage en période électorale et le sondage postélectoral, on a demandé directement aux électeurs s'ils avaient entendu ou vu le slogan « C'est notre vote ». Le taux de rappel du slogan est passé de 12 % des électeurs durant la phase initiale de l'élection à 24 % des électeurs au cours de la semaine menant au jour de l'élection. Après l'élection, le taux de rappel du slogan est monté à 42 %4.

Figure 7 : Rappel assisté du slogan

Q : Vous souvenez-vous d'avoir entendu ou vu le slogan « C'est notre vote »? [Filtre de marketing appliqué] Base : répondants au courant de l'élection. Vague 2 (n = 22 345), Vague 3 (n = 18 554).

Figure 7 : Rappel assisté du slogan

Description de la "Figure 7 : Rappel assisté du slogan"

Ce graphique à barres verticales montre le taux de rappel assisté du slogan « C'est notre vote », depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection : 12 %
  • Phase d'inscription : 14 %
  • Phase de la CIE : 18 %
  • Phase du vote à l'avance : 21 %
  • Phase du jour de l'élection : 24 %
  • Période postélectorale : 42 %

Dans le sondage postélectoral, la probabilité de se souvenir du slogan « C'est notre vote » était plus élevée parmi les groupes suivants :

  • les électeurs autochtones (47 %, par rapport à 42 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (50 %, par rapport à 42 % des autres Canadiens);
  • les électeurs de 18 à 24 ans (64 %, par rapport à 40 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les jeunes aux études (61 %, par rapport à 51 % de ceux travaillant à temps plein et à 49 % des jeunes NEET).

La grande majorité se souvenait d'avoir reçu une CIE, et la moitié se souvenait d'avoir reçu le Guide pour l'élection fédérale.

Une CIE a été envoyée par la poste à tous les électeurs inscrits à compter de la dernière semaine de septembre. Une semaine après l'envoi des CIE, EC a également envoyé une brochure intitulée Guide pour l'élection fédérale à tous les ménages canadiens.

Après l'élection, environ 9 répondants sur 10 (93 %) qui étaient au courant de l'EG fédérale ont dit avoir reçu par la poste une CIE qui leur était adressée personnellement et qui leur indiquait où et quand voter, comparativement à 80 % des répondants qui ont dit avoir reçu une CIE pendant la phase de la CIE et lors de la distribution initiale des CIE5. On a observé la même tendance dans le taux de rappel de la brochure : 48 % des électeurs se souvenaient d'avoir reçu la brochure dans le sondage postélectoral, par rapport à 23 % dans la phase de la CIE du sondage en période électorale.

Figure 8 : Rappel de la CIE et de la brochure

Q : Pendant la campagne, avez-vous reçu une carte d'information de l'électeur qui vous était adressée personnellement et qui vous disait où et quand voter?
Q : Pendant la campagne, avez-vous reçu une brochure par la poste expliquant comment s'inscrire et voter lors de la prochaine élection fédérale? La brochure était intitulée « Guide pour l'élection fédérale ». Base : personnes au courant de l'élection. Vague 2 (n = 13 529), Vague 3 (n = 18 520).

Figure 8 : Rappel de la CIE et de la brochure

Description de la "Figure 8 : Rappel de la CIE et de la brochure"

Ce graphique linéaire montre la mesure dans laquelle les répondants se rappelaient avoir reçu une CIE et le Guide pour l'élection fédérale, depuis la phase de la CIE jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase de la CIE
    • CIE : 80 %
    • Brochure : 23 %
  • Phase du vote à l'avance
    • CIE : 90 %
    • Brochure : 47 %
  • Phase du jour de l'élection
    • CIE : 92 %
    • Brochure : 43 %
  • Période postélectorale
    • CIE : 93 %
    • Brochure : 48 %

Les néo-Canadiens étaient beaucoup plus susceptibles d'affirmer se souvenir d'avoir reçu la brochure que les autres Canadiens (57 %, par rapport à 48 %). Les électeurs de 18 à 24 ans étaient moins susceptibles de se souvenir de la brochure que les électeurs de 25 ans et plus (38 %, par rapport à 49 %).

5. Rappel assisté de publicités précises d'Élections Canada

La présente section du rapport porte sur le rappel assisté de publicités précises d'EC choisies pour représenter l'éventail des styles, des formats et des messages publicitaires utilisés à chaque phase de la Campagne d'information des électeurs.

À chaque phase du sondage en période électorale, on a présenté aux répondants du sondage en ligne une image, une vidéo ou un extrait audio d'au plus trois publicités provenant de la phase en cours de la Campagne d'information des électeurs. On a ensuite demandé aux répondants s'ils avaient vu ou entendu ces publicités pendant la période électorale. Les publicités d'un format donné pouvaient être placées sur différentes plateformes à différents moments de la campagne. En particulier, les publicités vidéo présentées dans la phase initiale de l'élection étaient des publicités en ligne provenant de la phase publicitaire préélectorale de la Campagne d'information des électeurs. Dans les autres phases, les vidéos représentaient des publicités télévisées6.

Le taux de rappel assisté était le plus élevé pour des publicités radio précises, puis pour des publicités vidéo.

De manière générale, le rappel assisté des publicités de tous les formats a augmenté au fil des phases de la Campagne d'information des électeurs. Le taux de rappel assisté des publicités radio était plus élevé que celui des autres formats : entre un quart et près de la moitié des électeurs sondés se souvenaient d'une publicité radio portant sur l'inscription (25 %), sur la CIE (42 %), sur les options pour voter d'avance (41 %) et sur le jour de l'élection (49 %). Cette tendance est semblable à celle constatée dans l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015, où le taux de rappel assisté était plus élevé pour les publicités radio que pour les autres formats dans toutes les phases du sondage, et où il était le plus élevé dans la phase du jour de l'élection (38 %).

Figure 9 : Rappel assisté de publicités précises par format et par phase

Q : Avez-vous vu ou entendu cette publicité dans les dernières semaines? [Filtre de marketing appliqué] [Vague 2]

Figure 9 : Rappel assisté de publicités précises par format et par phase

Description de la "Figure 9 : Rappel assisté de publicités précises par format et par phase"

Ce graphique à barres verticales montre le taux de rappel assisté de publicités précises par format, depuis la phase initiale de l'élection jusqu'au jour de l'élection. La répartition est la suivante :

  • Phase du vote à l'avance
    • Médias sociaux : 6 %
    • Vidéo : 7 %
    • Extérieur (panneau d'affichage, transport en commun) : aucune donnée
    • Bannière Web : 9 %
    • Radio : aucune donnée
    • Presse écrite traditionnelle : aucune donnée
  • Phase d'inscription
    • Médias sociaux : 10 %
    • Vidéo : 22 %
    • Extérieur (panneau d'affichage, transport en commun) : 17 %
    • Bannière Web : 14 %
    • Radio : 25 %
    • Presse écrite traditionnelle : 8 %
  • Phase de la CIE
    • Médias sociaux : 15 %
    • Vidéo : 32 %
    • Extérieur (panneau d'affichage, transport en commun) : 17 %
    • Bannière Web : 13 %
    • Radio : 42 %
    • Presse écrite traditionnelle : 11 %
  • Phase du vote à l'avance
    • Médias sociaux : 19 %
    • Vidéo : 37 %
    • Extérieur (panneau d'affichage, transport en commun) : 19 %
    • Bannière Web : 19 %
    • Radio : 41 %
    • Presse écrite traditionnelle : 16 %
  • Phase du jour de l'élection
    • Médias sociaux : 22 %
    • Vidéo : 36 %
    • Extérieur (panneau d'affichage, transport en commun) : 27 %
    • Bannière Web : 18 %
    • Radio : 49 %
    • Presse écrite traditionnelle : 24 %

Les publicités vidéo affichaient dans l'ensemble le deuxième taux de rappel assisté : 7 % des électeurs se souvenaient d'une publicité vidéo au début de la période électorale, 22 %, d'une publicité sur l'inscription, 32 %, d'une publicité sur la CIE, 37 %, d'une publicité sur les options pour voter d'avance et 36 %, d'une publicité sur le jour de l'élection.

Les écarts notables suivants entre sous-groupes ont été relevés dans l'ensemble du sondage en période électorale :

  • Le taux de rappel assisté des publicités radio était plus élevé chez les électeurs autochtones (42 %, par rapport à 37 % des électeurs non autochtones) et les électeurs de 55 ans et plus (39 %, par rapport à 35 % de ceux de 18 à 54 ans), et moins élevé chez les électeurs de 18 à 24 ans (33 %, par rapport à 38 % de ceux de 25 ans et plus).
  • Le taux de rappel assisté des publicités vidéo était plus élevé chez les électeurs de 55 ans et plus (30 %, par rapport à 22 % de ceux de 18 à 54 ans).
  • Le taux de rappel assisté des publicités extérieures sur des panneaux d'affichage et dans le transport en commun était plus élevé chez :
    • les électeurs autochtones (26 %, par rapport à 19 % des électeurs non autochtones);
    • les néo-Canadiens (22 %, par rapport à 19 % des autres Canadiens);
    • les Canadiens de 18 à 24 ans (27 %, par rapport à 19 % de ceux de 25 ans et plus);
    • les jeunes aux études (27 %, par rapport à 19 % de ceux travaillant à temps plein et à 11 % des jeunes NEET).
  • Le taux de rappel assisté des publicités dans les médias sociaux était plus élevé chez :
    • les électeurs autochtones (19 %, par rapport à 14 % des électeurs non autochtones);
    • les Canadiens de 18 à 24 ans (20 %, par rapport à 13 % de ceux de 25 ans et plus);
    • les jeunes aux études (21 %, par rapport à 14 % de ceux travaillant à temps plein et à 9 % des jeunes NEET).
  • Le taux de rappel assisté des publicités dans la presse écrite traditionnelle était plus élevé chez les électeurs de 55 ans et plus (17 %, par rapport à 11 % de ceux de 18 à 54 ans).

6. Évaluation de publicités précises

La présente section du rapport porte sur l'évaluation des publicités d'EC par les répondants, d'après les publicités qui leur ont été présentées au cours du sondage7.

Le message principal perçu des publicités ou des communications d'EC était « Allez voter ».

On a demandé à tous les répondants de choisir à partir d'une liste le message principal qu'ils pensaient que les publicités présentées tentaient de véhiculer. La liste comprenait des messages précis provenant des publicités, de même que des messages plus généraux qui représentaient des réponses souvent fournies dans les précédents sondages auprès des électeurs.

À l'instar du rappel non assisté, les messages généraux ont été mentionnés le plus souvent dans la plupart des phases de la Campagne d'information des électeurs, notamment « Allez voter » (résultats allant de 41 % à 54 %) et « C'est important de voter » (de 41 % à 53 %). Par comparaison avec le rappel non assisté, les répondants ont plus souvent relevé les messages publicitaires précis lorsqu'on leur a présenté des publicités précises. En particulier, les messages se trouvant dans des publicités de toutes les phases ont été plus souvent relevés dans le sondage en période électorale, y compris « L'élection fédérale se tiendra le 21 octobre » (de 31 % à 54 %), « C'est notre vote » (de 25 % à 33 %) et « Le site Web d'Élections Canada contient les renseignements officiels » (de 24 % à 29 %).

Figure 10 : Perception du message principal de la publicité

Q : Quel est, selon vous, le message principal que ces publicités tentent de véhiculer? Base : répondants au courant de l'élection (n = 12 989). [Vague 2]

Message Phase initiale de l'élection Phase d'inscription Phase de la CIE Phase du vote à l'avance Phase du jour de l'élection
Allez voter50 %41 %48 %54 %54 %
C'est important de voter 48 %41 %49 %53 %49 %
L'élection fédérale est prévue à l'automne/se tiendra le 21 octobre31 %37 %53 %54 %49 %
C'est facile de voter35 %30 %37 %47 %41 %
La carte d'information de l'électeur vous indique quand et où voter21 %17 %46 %35 %28 %
Il y a des façons de voter à l'avance16 %15 %29 %50 %27 %
C'est notre vote29 %25 %32 %33 %26 %
Le site Web d'Élections Canada contient les renseignements officiels24 %28 %29 %28 %26 %
Vous devez être inscrit(e) pour voter30 %40 %39 %28 %23 %
Vous devez fournir une preuve d'identité et d'adresse pour voter13 %16 %25 %23 %20 %
Vérifiez ou mettez à jour vos renseignements d'inscription26 %39 %36 %24 %19 %
Vérifiez votre courrier pour voir si vous avez reçu votre carte d'information de l'électeur23 %16 %43 %27 %19 %
Qui a le droit de vote? 14 %17 %20 %19 %19 %
Autre< 1 %< 1 %< 1 %< 1 %1 %
Ne sait pas/ne se souvient pas 11 %6 %6 %5 %5 %

Les messages associés à des phases précises de la Campagne d'information des électeurs ont été relevés plus souvent comme message principal dans ces phases :

  • Le taux de mention des messages sur l'inscription était le plus élevé dans la phase d'inscription : « Vous devez être inscrit(e) pour voter » (40 %) et « Vérifiez ou mettez à jour vos renseignements d'inscription » (39 %).
  • Le taux de mention des messages sur la CIE a atteint son sommet dans la phase de la CIE : « La carte d'information de l'électeur vous indique quand et où voter » (46 %) et « Vérifiez votre courrier pour voir si vous avez reçu votre carte d'information de l'électeur » (43 %).
  • Le taux de mention des messages sur les options pour voter d'avance a atteint son sommet dans la phase du vote à l'avance : « Il y a des façons de voter à l'avance » (50 %).

Les publicités ont généralement reçu des commentaires positifs.

On a demandé aux répondants de la période électorale d'évaluer les publicités présentées dans le sondage par rapport à quatre mesures. La grande majorité des répondants étaient plutôt d'accord ou fortement d'accord pour dire que les publicités présentées étaient claires (87 %) et qu'elles fournissaient des renseignements utiles (86 %); moins de 1 répondant sur 10 (7 %) était en désaccord.

Une plus faible majorité de répondants étaient d'accord pour dire que les publicités étaient pertinentes (71 %) et qu'elles attiraient l'attention (67 %). Dans le cas des deux mesures, les répondants étaient plus susceptibles d'être plutôt d'accord que d'être fortement d'accord, tandis que 1 répondant sur 4 était en désaccord avec l'idée que les publicités étaient pertinentes (23 %) et qu'elles attiraient l'attention (25 %).

Figure 11 : Évaluation globale des publicités

Q : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec les énoncés suivants au sujet de ces publicités? Base : tous les répondants (n = 22 273). [Filtre de marketing appliqué] Ne sait pas/refus : 6 % – 9 %. [Vague 2]

Figure 11 : Évaluation globale des publicitésl

Description de la "Figure 11 : Évaluation globale des publicités"

Ce graphique à barres horizontales montre la mesure dans laquelle les répondants étaient d'accord avec divers énoncés au sujet des publicités d'Élections Canada. La répartition est la suivante :

  • Les publicités sont claires
    • Fortement d'accord : 43 %
    • Plutôt d'accord : 44 %
    • Plutôt en désaccord : 5 %
    • Fortement en désaccord : 2 %
  • Les publicités fournissent des renseignements utiles
    • Fortement d'accord : 43 %
    • Plutôt d'accord : 43 %
    • Plutôt en désaccord : 5 %
    • Fortement en désaccord : 2 %
  • Les publicités sont pertinentes
    • Fortement d'accord : 25 %
    • Plutôt d'accord : 46 %
    • Plutôt en désaccord : 16 %
    • Fortement en désaccord : 7 %
  • Les publicités attirent l'attention
    • Fortement d'accord : 14 %
    • Plutôt d'accord : 53 %
    • Plutôt en désaccord : 18 %
    • Fortement en désaccord : 7 %

Les écarts notables suivants entre sous-groupes ont été relevés :

  • Les électeurs autochtones étaient moins susceptibles que les électeurs non autochtones d'être d'accord pour dire que les publicités présentées étaient claires (82 %, par rapport à 87 %), qu'elles fournissaient des renseignements utiles (81 %, par rapport à 86 %), qu'elles étaient pertinentes pour eux (69 %, par rapport à 72 %) et qu'elles attiraient l'attention (62 %, par rapport à 67 %).
  • Les néo-Canadiens étaient plus susceptibles que les autres Canadiens d'être d'accord pour dire que les publicités attiraient l'attention (71 %, par rapport à 67 %) et qu'elles étaient pertinentes pour eux (76 %, par rapport à 71 %).
  • Les Canadiens de 18 à 24 ans étaient plus susceptibles que les Canadiens de 25 ans et plus d'être d'accord pour dire que les publicités étaient claires (90 %, par rapport à 86 %), qu'elles fournissaient des renseignements utiles (89 %, par rapport à 86 %) et qu'elles étaient pertinentes pour eux (82 %, par rapport à 71 %).
  • Les jeunes de 18 à 34 ans aux études étaient plus susceptibles que les jeunes travaillant à temps plein d'être d'accord pour dire que les publicités fournissaient des renseignements utiles (89 %, par rapport à 86 %), qu'elles étaient pertinentes pour eux (81 %, par rapport à 76 %) et qu'elles attiraient l'attention (69 %, par rapport à 63 %).

7. Satisfaction à l'égard des renseignements électoraux

La présente section porte sur la satisfaction des répondants à l'égard des renseignements électoraux fournis par EC pour la 43e EG et sur la mesure dans laquelle ils se sentaient informés au sujet des endroits et des moments où voter ainsi que des façons de le faire au cours de la Campagne d'information des électeurs.

La satisfaction des électeurs à l'égard des renseignements fournis par EC sur le processus de vote a augmenté pendant la campagne.

La satisfaction à l'égard des renseignements reçus d'EC sur le processus de vote a augmenté pendant la Campagne d'information des électeurs; 68 % des électeurs étaient satisfaits (25 %, très satisfaits) pendant la phase initiale de l'élection, et 95 % étaient satisfaits (70 %, très satisfaits) dans le sondage postélectoral. Ces résultats concordent avec les résultats de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015 (95 % des répondants au sondage postélectoral étaient satisfaits)8.

Figure 12 : Satisfaction à l'égard des renseignements sur le processus de vote

Q : Globalement, dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) des renseignements reçus d'Élections Canada sur le processus de vote [Vague 2 : c'est-à-dire où, quand et comment voter lors de l'élection fédérale]?
Base : Vague 2 (n = 22 633), Vague 3 (n = 19 411).

Figure 12 : Satisfaction à l'égard des renseignements sur le processus de vote

Description de la "Figure 12 : Satisfaction à l'égard des renseignements sur le processus de vote"

Ce graphique à barres verticales montre le taux de satisfaction des répondants à l'égard des renseignements reçus sur le processus de vote, depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection
    • Très satisfait(e) : 25 %
    • Plutôt satisfait(e) : 43 %
    • Plutôt insatisfait(e) : 13 %
    • Très insatisfait(e) : 5 %
  • Phase d'inscription
    • Très satisfait(e) : 28 %
    • Plutôt satisfait(e) : 43 %
    • Plutôt insatisfait(e) : 14 %
    • Très insatisfait(e) : 4 %
  • Phase de la CIE
    • Très satisfait(e) : 53 %
    • Plutôt satisfait(e) : 35 %
    • Plutôt insatisfait(e) : 5 %
    • Très insatisfait(e) : 2 %
  • Phase du vote à l'avance
    • Très satisfait(e) : 61 %
    • Plutôt satisfait(e) : 32 %
    • Plutôt insatisfait(e) : 3 %
    • Très insatisfait(e) : 1 %
  • Phase du jour de l'élection
    • Très satisfait(e) : 64 %
    • Plutôt satisfait(e) : 30 %
    • Plutôt insatisfait(e) : 3 %
    • Très insatisfait(e) : 1 %
  • Période postélectorale
    • Très satisfait(e) : 70 %
    • Plutôt satisfait(e) : 25 %
    • Plutôt insatisfait(e) : 2 %
    • Très insatisfait(e) : 1 %

Dans le sondage postélectoral, la probabilité que les répondants se disent très satisfaits des renseignements reçus sur le processus de vote était plus faible parmi les groupes suivants :

  • les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère (60 %) ou une incapacité légère ou modérée (67 %), par rapport aux électeurs n'ayant aucune incapacité (73 %);
  • les électeurs autochtones (59 %, par rapport à 70 % des électeurs non autochtones);
  • les Canadiens de 18 à 24 ans (59 %, par rapport à 71 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les jeunes NEET (56 %, par rapport à 60 % des jeunes aux études et à 63 % de ceux travaillant à temps plein);
  • les électeurs qui avaient voté à un bureau de vote sur un campus (52 %) et par la poste (59 %), par rapport à ceux qui avaient voté le jour de l'élection (72 %), à un bureau local d'EC (76 %) ou à un bureau de vote par anticipation (76 %).

La probabilité que les répondants se disent très satisfaits des renseignements reçus était plus élevée parmi les groupes suivants :

  • les électeurs de 55 ans et plus (79 %, par rapport à 64 % de ceux de 18 à 54 ans);
  • les répondants qui se souvenaient spontanément d'avoir vu une publicité d'EC (77 %, par rapport à 58 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui avaient reçu la CIE (73 %, par rapport à 35 % de ceux qui ne l'avaient pas reçue);
  • les répondants qui avaient déclaré avoir voté à l'EG de 2019 (73 %, par rapport à 35 % des non-votants).

La plupart des répondants se sentaient à tout le moins plutôt informés sur les endroits où voter.

Au cours de la Campagne d'information des électeurs, de plus en plus d'électeurs ont dit se sentir informés au sujet des endroits où voter à l'élection. Au début de la période électorale, la plupart (81 %) des électeurs ont dit se sentir à tout le moins plutôt informés, dont 41 % qui ont dit se sentir bien informés. Au moment du sondage postélectoral, 96 % des électeurs ont dit se sentir informés, dont 78 % qui ont dit se sentir bien informés. Le taux de 96 % d'électeurs qui se sentaient informés au sujet des endroits où voter représente une légère augmentation par rapport au taux de 94 % enregistré dans le sondage postélectoral dans le cadre de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 20158.

Figure 13 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les endroits où voter

Q : En général, dans quelle mesure vous sentez-vous informé(e) au sujet de l'élection fédérale en ce qui concerne les endroits où voter? [Ne sait pas/refus : 1 %]
Base : Vague 2 (n = 23 880), Vague 3 (n = 21 435).

Figure 13 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les endroits où voter

Description de la "Figure 13 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les endroits où voter"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés au sujet des endroits où voter, depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection
    • Bien informé(e) : 41 %
    • Plutôt informé(e) : 39 %
    • Pas très informé(e) : 12 %
    • Pas du tout informé(e) : 6 %
  • Phase d'inscription
    • Bien informé(e) : 43 %
    • Plutôt informé(e) : 40 %
    • Pas très informé(e) : 12 %
    • Pas du tout informé(e) : 4 %
  • Phase de la CIE
    • Bien informé(e) : 58 %
    • Plutôt informé(e) : 33 %
    • Pas très informé(e) : 7 %
    • Pas du tout informé(e) : 2 %
  • Phase du vote à l'avance
    • Bien informé(e) : 65 %
    • Plutôt informé(e) : 28 %
    • Pas très informé(e) : 5 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %
  • Phase du jour de l'élection
    • Bien informé(e) : 73 %
    • Plutôt informé(e) : 23 %
    • Pas très informé(e) : 4 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %
  • Période postélectorale
    • Bien informé(e) : 78 %
    • Plutôt informé(e) : 17 %
    • Pas très informé(e) : 3 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %

Après l'élection, la probabilité que les répondants affirment se sentir bien informés au sujet des endroits où voter était plus faible parmi les groupes suivants :

  • les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère (68 %) ou une incapacité légère ou modérée (76 %), par rapport aux électeurs n'ayant aucune incapacité (80 %);
  • les électeurs autochtones (71 %, par rapport à 79 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (69 %, par rapport à 79 % des autres Canadiens);
  • les Canadiens de 18 à 24 ans (70 %, par rapport à 79 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les jeunes de 18 à 34 ans aux études (71 %) ou travaillant à temps plein (73 %), par rapport aux jeunes NEET (63 %).

La probabilité que les répondants affirment se sentir bien informés au sujet des endroits où voter était plus élevée parmi les groupes suivants :

  • les électeurs de 55 ans et plus (86 %, par rapport à 73 % de ceux de 18 à 54 ans);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (82 %, par rapport à 58 % de ceux qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté);
  • les répondants qui se souvenaient d'avoir vu une publicité d'EC lors de l'EG de 2019 (83 %, par rapport à 69 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui avaient reçu la CIE (81 %, par rapport à 42 % de ceux qui ne l'avaient pas reçue);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2019 (82 %, par rapport à 46 % des non-votants);
  • les répondants qui avaient voté à un bureau de vote par anticipation (85 %), par rapport à ceux qui avaient voté à un bureau local d'EC (82 %), le jour de l'élection (81 %) ou à un bureau de vote sur un campus (68 %).

Une grande majorité de répondants se sentaient informés sur les moments où voter.

Pendant toute la période électorale, une grande majorité d'électeurs ont dit se sentir à tout le moins plutôt informés au sujet des moments où voter à l'élection générale fédérale, dont la moitié ou plus disant se sentir bien informés. La proportion des électeurs qui se sentaient informés a augmenté de façon continue, passant de 88 % au début de la période électorale, dont 58 % qui se sentaient bien informés, à 98 % dans le sondage postélectoral, dont 86 % qui se sentaient bien informés. Le résultat final s'apparente au taux de 97 % d'électeurs qui se sentaient informés dans la vague postélectorale de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 20158.

Figure 14 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les moments où voter

Q : En général, dans quelle mesure vous sentez-vous informé(e) au sujet de l'élection fédérale en ce qui concerne les moments où voter? [Ne sait pas/refus : 1 % ou moins]
Base : Vague 2 (n = 23 880), Vague 3 (n = 21 435).

Figure 14 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les moments où voter

Description de la "Figure 14 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les moments où voter"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés au sujet des moments où voter, depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection
    • Bien informé(e) : 58 %
    • Plutôt informé(e) : 30 %
    • Pas très informé(e) : 8 %
    • Pas du tout informé(e) : 3 %
  • Phase d'inscription
    • Bien informé(e) : 64 %
    • Plutôt informé(e) : 27 %
    • Pas très informé(e) : 7 %
    • Pas du tout informé(e) : 2 %
  • Phase de la CIE
    • Bien informé(e) : 80 %
    • Plutôt informé(e) : 16 %
    • Pas très informé(e) : 2 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %
  • Phase du vote à l'avance
    • Bien informé(e) : 85 %
    • Plutôt informé(e) : 13 %
    • Pas très informé(e) : 2 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %
  • Phase du jour de l'élection
    • Bien informé(e) : 88 %
    • Plutôt informé(e) : 10 %
    • Pas très informé(e) : 2 %
    • Pas du tout informé(e) : < 0,5 %
  • Période postélectorale
    • Bien informé(e) : 86 %
    • Plutôt informé(e) : 11 %
    • Pas très informé(e) : 1 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %

Dans le sondage postélectoral, la probabilité que les répondants affirment se sentir bien informés au sujet des moments où voter était plus faible parmi les groupes suivants :

  • les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère (77 %, par rapport à 85 % de ceux ayant une incapacité légère ou modérée et à 88 % de ceux n'ayant aucune incapacité);
  • les électeurs autochtones (81 %, par rapport à 87 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (77 %, par rapport à 87 % des autres Canadiens);
  • les électeurs de 18 à 24 ans (82 %, par rapport à 87 % de ceux de 25 ans et plus).

La probabilité que les répondants affirment se sentir bien informés au sujet des moments où voter était plus élevée parmi les groupes suivants :

  • les électeurs de 55 ans et plus (92 %, par rapport à 83 % de ceux de 18 à 54 ans);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (89 %, par rapport à 70 % de ceux qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté);
  • les répondants qui se souvenaient d'avoir vu une publicité d'EC lors de l'EG de 2019 (91 %, par rapport à 79 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui avaient reçu la CIE (89 %, par rapport à 64 % de ceux qui ne l'avaient pas reçue);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2019 (89 %, par rapport à 59 % des non-votants);
  • les répondants qui avaient voté à un bureau de vote par anticipation (91 %), à un bureau de vote le jour de l'élection (89 %) ou à un bureau local d'EC (88 %), par rapport à ceux qui avaient voté à un bureau de vote sur un campus (77 %).

La plupart des électeurs se sentaient informés sur les façons de voter.

La plupart des électeurs sondés se sentaient plutôt informés ou bien informés au sujet des façons de voter à l'élection générale fédérale. Pendant la période électorale, la proportion des électeurs qui ont dit se sentir bien informés a augmenté de façon importante entre la phase d'inscription (57 %) et la phase de la CIE (71 %), puis de façon moins importante entre la phase du vote à l'avance (75 %) et la phase du jour de l'élection (76 %). Cette proportion a diminué dans le sondage postélectoral : deux tiers (65 %) des électeurs ont dit se sentir bien informés au sujet des façons de voter à l'élection générale fédérale, tandis que plus d'un quart (28 %) des électeurs ont dit se sentir plutôt informés. Dans l'ensemble, 93 % des répondants au sondage postélectoral ont dit se sentir informés sur les façons de voter. Cette proportion est la même qu'en 2015 (93 % selon le sondage postélectoral de l'Évaluation du Programme de rappel électoral)8.

Figure 15 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les façons de voter

Q : En général, dans quelle mesure vous sentez-vous informé(e) au sujet de l'élection fédérale en ce qui concerne les façons de voter? [Ne sait pas/refus : 1 % ou moins]
Base : Vague 2 (n = 23 880), Vague 3 (n = 21 435).

Figure 15 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les façons de voter

Description de la "Figure 15 : Mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés sur les façons de voter"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les électeurs se sentaient informés au sujet des façons de voter, depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection
    • Bien informé(e) : 56 %
    • Plutôt informé(e) : 33 %
    • Pas très informé(e) : 8 %
    • Pas du tout informé(e) : 2 %
  • Phase d'inscription
    • Bien informé(e) : 57 %
    • Plutôt informé(e) : 32 %
    • Pas très informé(e) : 8 %
    • Pas du tout informé(e) : 2 %
  • Phase de la CIE
    • Bien informé(e) : 71 %
    • Plutôt informé(e) : 23 %
    • Pas très informé(e) : 4 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %
  • Phase du vote à l'avance
    • Bien informé(e) : 75 %
    • Plutôt informé(e) : 21 %
    • Pas très informé(e) : 3 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %
  • Phase du jour de l'élection
    • Bien informé(e) : 76 %
    • Plutôt informé(e) : 19 %
    • Pas très informé(e) : 4 %
    • Pas du tout informé(e) : < 0,5 %
  • Période postélectorale
    • Bien informé(e) : 65 %
    • Plutôt informé(e) : 28 %
    • Pas très informé(e) : 5 %
    • Pas du tout informé(e) : 1 %

Après l'élection, la probabilité que les répondants affirment se sentir bien informés sur les façons de voter était plus faible parmi les groupes suivants :

  • les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère (56 %) ou une incapacité légère ou modérée (62 %), par rapport aux électeurs n'ayant aucune incapacité (66 %);
  • les électeurs autochtones (57 %, par rapport à 65 % des électeurs non autochtones);
  • les électeurs de 18 à 24 ans (51 %, par rapport à 66 % de ceux de 25 ans et plus).

La probabilité que les répondants affirment se sentir bien informés sur les façons de voter était plus élevée parmi les groupes suivants :

  • les jeunes travaillant à temps plein (58 %), par rapport à ceux aux études (52 %) et aux jeunes NEET (49 %);
  • les électeurs de 55 ans et plus (73 %, par rapport à 59 % de ceux de 18 à 54 ans);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (68 %, par rapport à 47 % de ceux qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté);
  • les répondants qui se souvenaient d'avoir vu une publicité d'EC lors de l'EG de 2019 (70 %, par rapport à 54 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui avaient reçu la CIE (67 %, par rapport à 39 % de ceux qui ne l'avaient pas reçue);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2019 (67 %, par rapport à 39 % des non-votants);
  • les répondants qui avaient voté à un bureau de vote par anticipation (71 %) ou à un bureau local d'EC (73 %), par rapport à ceux qui avaient voté le jour de l'élection (65 %), par la poste (58 %) ou à un bureau de vote sur un campus (54 %).

Neuf répondants sur 10 ont trouvé qu'il avait été facile d'obtenir les renseignements dont ils avaient besoin sur le processus de vote.

Dans le sondage postélectoral, 9 électeurs sur 10 (92 %) ont dit qu'il avait été facile d'obtenir les renseignements dont ils avaient besoin sur le processus de vote, plus des deux tiers (69 %) ayant affirmé que cela avait été très facile. Quant aux autres électeurs, ils ont été plus nombreux à dire qu'ils n'avaient pas cherché à obtenir de renseignements (5 %) qu'à dire qu'il avait été difficile d'obtenir les renseignements recherchés (3 %).

Figure 16 : Facilité à trouver des renseignements sur le processus de vote

Q : Pour cette élection, dans quelle mesure était-il facile ou difficile d'obtenir les renseignements dont vous aviez besoin sur le processus de vote, c'est-à-dire où, quand et comment voter lors de l'élection fédérale? [Ne sait pas/refus : 1 %]
Base : tous les répondants (n = 19 364). [Vague 3]

Figure 16 : Facilité à trouver des renseignements sur le processus de vote

Description de la "Figure 16 : Facilité à trouver des renseignements sur le processus de vote"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants jugeaient qu'il était facile de trouver des renseignements sur le processus de vote. La répartition est la suivante :

  • Très facile : 69 %
  • Plutôt facile : 23 %
  • Plutôt difficile : 2 %
  • Très difficile : 1 %
  • N'a pas cherché ces renseignements : 5 %

Les groupes suivants étaient moins susceptibles de dire qu'il avait été très facile d'obtenir les renseignements dont ils avaient besoin sur le processus de vote :

  • les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère (58 %) ou une incapacité légère ou modérée (64 %), par rapport aux électeurs n'ayant aucune incapacité (72 %);
  • les électeurs autochtones (61 %, par rapport à 69 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (61 %, par rapport à 69 % des autres Canadiens);
  • les électeurs de 18 à 24 ans (58 %, par rapport à 70 % de ceux de 25 ans et plus).

Les groupes suivants étaient plus susceptibles de dire qu'il avait été très facile d'obtenir des renseignements sur le processus de vote :

  • les jeunes travaillant à temps plein (65 %), par rapport à ceux aux études (58 %) et aux jeunes NEET (57 %);
  • les électeurs qui se souvenaient d'une publicité d'EC (75 %, par rapport à 58 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui avaient reçu la CIE (71 %, par rapport à 37 % de ceux qui ne l'avaient pas reçue)

8. Connaissance des possibilités d'emploi et intérêt

Un des messages communiqués lors des premières phases de la Campagne d'information des électeurs était que des postes rémunérés étaient offerts dans les bureaux de vote.

La présente section porte sur les conclusions liées à la connaissance des possibilités d'emploi et à l'intérêt des électeurs pour ces possibilités dans le sondage préélectoral (juin) et pendant le sondage en phase initiale de l'élection (première moitié de septembre).

Davantage de répondants savaient que les personnes qui travaillent dans les bureaux de vote peuvent être embauchées auprès du grand public, que de répondants savaient qu'il s'agit de postes rémunérés.

Plus de 8 électeurs sondés sur 10 savaient que, lors d'une élection fédérale, les personnes qui travaillent dans les bureaux de vote peuvent être embauchées auprès du grand public. Toutefois, seulement 6 électeurs sur 10 savaient que les personnes qui travaillent dans les bureaux de vote lors d'une élection fédérale sont rémunérées. Dans les deux cas, le niveau de connaissance des électeurs a peu changé (+ 2 points de pourcentage) entre le sondage préélectoral et le sondage en phase initiale de l'élection, après la publicité initiale d'EC sur les possibilités d'emploi.

Figure 17 : Connaissance des possibilités d'emploi

Q : Est-ce vrai ou faux? Lors d'une élection fédérale, les personnes qui travaillent dans les bureaux de vote peuvent être embauchées auprès du grand public. [Échantillon fractionné]
Q : Est-ce vrai ou faux? Lors d'une élection fédérale, les personnes qui travaillent dans les bureaux de vote sont rémunérées. [Échantillon fractionné]
Base : période préélectorale (n = 24 985), phase initiale de l'élection (n = 1 540). [Vague 1, Vague 2]

Figure 17 : Connaissance des possibilités d'emploi

Description de la "Figure 17 : Connaissance des possibilités d'emploi"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants connaissaient les possibilités d'emploi, en comparant les réponses obtenues durant la période préélectorale (barres grises) et durant la phase initiale de l'élection (barres bleues). La répartition est la suivante :

  • Pourcentage de répondants qui savaient que les personnes travaillant dans les bureaux de vote peuvent être embauchées auprès du grand public
    • Période préélectorale : 82 %
    • Phase initiale de l'élection : 84 %
  • Pourcentage de répondants qui savaient que les personnes travaillant dans les bureaux de vote sont rémunérées
    • Période préélectorale : 60 %
    • Phase initiale de l'élection : 62 %

Les groupes de répondants suivants de la phase initiale de l'élection étaient plus susceptibles de savoir que les personnes qui travaillent dans les bureaux de vote peuvent être embauchées auprès du grand public :

  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (87 %, par rapport à 65 % de ceux qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté);
  • les répondants ayant un diplôme universitaire (87 %, par rapport à 77 % de ceux ayant au plus un diplôme d'études secondaires);
  • les Canadiens de 55 à 74 ans (92 %), par rapport à 81 % de ceux de 35 à 54 ans, à 79 % de ceux de 25 à 34 ans et à 73 % de ceux de 18 à 24 ans.

De plus, les répondants suivants de la phase initiale de l'élection étaient plus susceptibles de savoir que les personnes qui travaillent dans les bureaux de vote sont rémunérées :

  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (66 %, par rapport à 45 % de ceux qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté);
  • les répondants ayant un diplôme universitaire (69 %, par rapport à 59 % de ceux ayant un diplôme d'études collégiales ou ayant fait des études postsecondaires partielles et à 55 % de ceux ayant au plus un diplôme d'études secondaires);
  • les Canadiens de 55 à 74 ans (76 %), par rapport à 63 % de ceux de 35 à 54 ans, à 51 % de ceux de 25 à 34 ans et à 38 % de ceux de 18 à 24 ans.

Environ la moitié des répondants seraient intéressés à travailler dans les bureaux de vote durant une élection fédérale.

Un échantillon fractionné a été utilisé pour mesurer l'intérêt des électeurs à travailler dans les bureaux de vote durant une élection fédérale par désir d'être rémunérés ou par devoir civique9. Des proportions similaires de répondants se sont dits à tout le moins plutôt intéressés par cette possibilité d'emploi après avoir lu l'un ou l'autre des préambules (52 % et 50 % dans le sondage préélectoral); la proportion des répondants affirmant être très intéressés était légèrement plus élevée pour la possibilité d'un emploi rémunéré (26 %) que pour la possibilité d'accomplir un devoir civique (22 %). Peu importe le préambule utilisé, l'intérêt à travailler dans les bureaux de vote a légèrement faibli (- 1 ou - 2 points de pourcentage) durant la phase initiale de l'élection, à l'approche du jour de l'élection.

Figure 18 : Intérêt pour les possibilités d'emploi

Q : Dans quelle mesure seriez-vous intéressé(e) à travailler dans les bureaux de vote lors d'une élection? Base : tous les répondants. [Échantillon fractionné]
Gauche : période préélectorale (n = 12 648), phase initiale de l'élection (n = 759).
Droite : période préélectorale (n = 12 360), phase initiale de l'élection (n = 813). [Vague 1, Vague 2]

Figure 18 : Intérêt pour les possibilités d'emploi

Description de la "Figure 18 : Intérêt pour les possibilités d'emploi"

Ces graphiques à barres horizontales montrent l'intérêt des répondants à travailler dans les bureaux de vote lors d'une élection, en comparant l'intérêt durant la période préélectorale (barres grises) et durant la phase initiale de l'élection (barres bleues) ainsi qu'en comparant les réponses en fonction d'un échantillon fractionné. À gauche figurent les réponses des électeurs qui ont entendu le préambule suivant : « Élections Canada embauche et paye des résidents locaux pour travailler dans les bureaux de vote de leur région. » À droite figurent les réponses des électeurs qui ont entendu le préambule suivant : « Élections Canada a besoin de résidents locaux pour travailler dans les bureaux de vote de leur région; il serait impossible de tenir des élections sans eux ou elles. » La répartition est la suivante :

  • Côté gauche
    • Très intéressé(e)
      • Période préélectorale : 26 %
      • Phase initiale de l'élection : 25 %
    • Plutôt intéressé(e)
      • Période préélectorale : 27 %
      • Phase initiale de l'élection : 26 %
    • Peu intéressé(e)
      • Période préélectorale : 21 %
      • Phase initiale de l'élection : 20 %
    • Pas du tout intéressé(e)
      • Période préélectorale : 24 %
      • Phase initiale de l'élection : 27 %
  • Côté droit
    • Très intéressé(e)
      • Période préélectorale : 22 %
      • Phase initiale de l'élection : 23 %
    • Plutôt intéressé(e)
      • Période préélectorale : 28 %
      • Phase initiale de l'élection : 25 %
    • Peu intéressé(e)
      • Période préélectorale : 21 %
      • Phase initiale de l'élection : 24 %
    • Pas du tout intéressé(e)
      • Période préélectorale : 26 %
      • Phase initiale de l'élection : 25 %

Parmi les répondants de la phase initiale de l'élection auxquels on a présenté la possibilité d'un emploi rémunéré, les jeunes aux études (70 %) étaient plus susceptibles d'être intéressés à travailler dans les bureaux de vote que les jeunes travaillant à temps plein (46 %).

Parmi les répondants de la phase initiale de l'élection auxquels on a présenté la possibilité d'accomplir un devoir civique, les groupes suivants étaient plus susceptibles d'être intéressés :

  • les répondants ayant une incapacité sévère ou très sévère (64 %, par rapport à 46 % des électeurs n'ayant aucune incapacité);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (48 %, par rapport à 33 % des non-votants).

9. Connaissances relatives à l'inscription des électeurs

La présente section porte sur les conclusions liées à la connaissance des exigences d'inscription des électeurs et à la connaissance des différentes façons de s'inscrire ainsi que de mettre à jour et de vérifier les renseignements d'inscription.

La majorité des électeurs savaient qu'ils devaient être inscrits sur la liste électorale pour voter à une élection.

Pendant toute l'étude, au moins 7 électeurs sur 10 affirmaient savoir qu'ils devaient être inscrits sur la liste électorale pour voter à une élection fédérale canadienne. Cette proportion a fluctué seulement légèrement au cours de la campagne électorale, passant de 74 % des électeurs dans le sondage préélectoral à 72 % pendant la phase initiale de l'élection, à 70 % pendant la phase d'inscription de la période électorale, puis à 73 % après l'élection. Ce résultat représente une légère diminution par rapport au taux de 76 % enregistré au cours de la vague postélectorale de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015. Toutefois, les niveaux de connaissance étaient plus constants pour l'EG de 2019 (diminution de 1 point de pourcentage entre le sondage préélectoral et le sondage postélectoral) que pour l'EG de 2015 (diminution de 4 points de pourcentage par rapport au taux de 80 % du sondage de référence).

Figure 19 : Conscience de la nécessité de s'inscrire pour voter

Q : À votre connaissance, devez-vous être inscrit(e) sur la liste électorale pour voter à une élection fédérale canadienne? Base : tous les répondants. Vague 1 (n = 49 993), Vague 2 (n = 10 351), Vague 3 (n = 21 435).

Figure 19 : Conscience de la nécessité de s'inscrire pour voter

Description de la "Figure 19 : Conscience de la nécessité de s'inscrire pour voter"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants savaient qu'ils devaient être inscrits pour voter, en comparant les données depuis la période préélectorale jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Période préélectorale
    • Oui : 74 %
    • Non : 21 %
    • Ne sait pas : 5 %
  • Phase initiale de l'élection
    • Oui : 72 %
    • Non : 22 %
    • Ne sait pas : 6 %
  • Phase d'inscription
    • Oui : 70 %
    • Non : 24 %
    • Ne sait pas : 6 %
  • Période postélectorale
    • Oui : 73 %
    • Non : 24 %
    • Ne sait pas : 3 %

Après l'élection, les groupes suivants étaient plus susceptibles de savoir qu'ils devaient être inscrits :

  • les néo-Canadiens (81 %, par rapport à 73 % des autres Canadiens);
  • les répondants qui avaient reçu la CIE (74 %, par rapport à 65 % de ceux qui ne l'avaient pas reçue);
  • les électeurs du Québec (92 %), par rapport à ceux des autres régions du Canada (de 65 % à 69 %). Cet écart pourrait être attribuable au fait que le Québec, contrairement aux autres régions du Canada, ne permet pas aux électeurs de s'inscrire aux bureaux de vote avant de voter le jour d'une élection provinciale.

Les groupes suivants étaient moins susceptibles de savoir qu'ils devaient être inscrits :

  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (73 %, par rapport à 77 % de ceux qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2019 (73 %, par rapport à 78 % des non-votants);
  • les répondants qui avaient voté à un bureau local d'EC (62 %), par rapport à ceux qui avaient voté à un bureau de vote sur un campus (72 %), à un bureau de vote par anticipation (73 %), le jour de l'élection (74 %) ou par la poste (80 %).

La plupart des électeurs savaient qu'ils devaient mettre à jour leurs renseignements d'inscription.

Une plus grande proportion des électeurs savaient qu'ils devaient mettre à jour leurs renseignements d'inscription lorsqu'il y avait des changements. Cette proportion est restée stable pendant toute l'étude, passant de 87 % de répondants dans le sondage préélectoral à 82 % et à 84 % pendant la phase initiale de l'élection et la phase d'inscription de la période électorale, puis à 87 % après l'élection du 21 octobre 2019.

Figure 20 : Conscience de la nécessité de mettre à jour les renseignements d'inscription

Q : À votre connaissance, devez-vous mettre à jour vos renseignements d'inscription comme électeur(trice) lorsqu'il y a des changements – par exemple si vous avez déménagé ou changé votre nom? Base : tous les répondants. Vague 1 (n = 49 993), Vague 2 (n = 10 351), Vague 3 (n = 21 435).

Figure 20 : KConscience de la nécessité de mettre à jour les renseignements d'inscription

Description de la "Figure 20 : Conscience de la nécessité de mettre à jour les renseignements d'inscription"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants savaient qu'ils devaient mettre à jour leurs renseignements d'inscription, en comparant les données depuis la période préélectorale jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Période préélectorale
    • Oui : 87 %
    • Non : 9 %
    • Ne sait pas : 5 %
  • Phase initiale de l'élection
    • Oui : 82 %
    • Non : 13 %
    • Ne sait pas : 5 %
  • Phase d'inscription
    • Oui : 84 %
    • Non : 12 %
    • Ne sait pas : 4 %
  • Période postélectorale
    • Oui : 87 %
    • Non : 11 %
    • Ne sait pas : 2 %

Après l'élection, les groupes suivants étaient plus susceptibles de savoir que les électeurs doivent mettre à jour leurs renseignements d'inscription lorsqu'il y a des changements :

  • les électeurs ayant une incapacité légère ou modérée (87 %) ou n'ayant aucune incapacité (87 %), par rapport à ceux ayant une incapacité sévère ou très sévère (84 %);
  • les électeurs de 25 ans et plus (87 %, par rapport à 91 % de ceux de 18 à 24 ans);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (87 %, par rapport à 84 % des non-votants);
  • les répondants qui se souvenaient d'avoir vu une publicité d'EC lors de l'EG de 2019 (89 %, par rapport à 86 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui avaient reçu la CIE (87 %, par rapport à 85 % de ceux qui ne l'avaient pas reçue);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2019 (88 %, par rapport à 82 % des non-votants).

Les électeurs ont cité diverses méthodes lorsqu'on leur a demandé comment une personne peut s'inscrire ou mettre à jour ses renseignements d'inscription.

Après l'élection, les principales méthodes mentionnées par les électeurs lorsqu'on leur a demandé comment une personne peut s'inscrire ou mettre à jour ses renseignements d'inscription étaient les suivantes : en communiquant avec EC sur son site Web (22 %), au bureau de scrutin avant de voter (14 %) et en ligne de manière générale (12 %). Toutes les réponses données sont détaillées à la figure 21.

Dans l'ensemble, entre le sondage en période électorale et le sondage postélectoral, il y a eu une augmentation du nombre d'électeurs citant des méthodes de communiquer avec EC en particulier : sur le site Web d'EC (de 13 % à 22 %); au bureau de vote avant de voter (de 9 % à 14 %); à un bureau local d'EC (de 6 % à 8 %); et en téléphonant à EC (de 5 % à 11 %).

La proportion des électeurs qui ne savaient pas comment une personne peut s'inscrire ou mettre à jour ses renseignements d'inscription a diminué au cours de la période électorale, passant de 38 % pendant la phase initiale de l'élection à 34 % pendant la phase d'inscription, puis à 21 % après l'élection. Il s'agit d'une amélioration par rapport à la vague postélectorale de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015, où 32 % des répondants disaient ne connaître aucune des façons de s'inscrire ou de mettre à jour leurs renseignements d'inscription10.

Figure 21 : Connaissance des façons de s'inscrire et de mettre à jour les renseignements d'inscription – réponse spontanée

Q : Si quelqu'un doit s'inscrire pour voter ou modifier ses renseignements d'inscription comme électeur, comment peut-il le faire? [Réponses multiples acceptées]
Base : répondants qui savaient qu'ils devaient être inscrits pour voter ou qu'ils devaient mettre leurs renseignements d'inscription à jour. [Vague 2, Vague 3]
* Les résultats de la vague 2 représentent un échantillon aléatoire de réponses (n = 1 189), sauf les réponses « Ne sait pas/refus ».
** Les résultats de la vague 3 représentent un échantillon aléatoire de réponses (n = 1 617), sauf les réponses « Ne sait pas/refus ».

Façons de s'inscrire et de mettre à jour les renseignements d'inscription Vague 2 (n = 4 588)* Vague 3 (n = 8 742)**
Phase initiale de l'élection Phase d'inscription Période postélectorale
En contactant Élections Canada par son site Web13 %13 %22 %
Au bureau de scrutin avant de voter9 %10 %14 %
En ligne/sur un site Web (en général)17 %22 %12 %
En contactant Élections Canada par téléphone5 %5 %11 %
En contactant Élections Canada (en général)15 %14 %10 %
À un bureau local d'Élections Canada6 %6 %8 %
Sur le formulaire de déclaration de revenus/en cochant la case pour s'inscrire sur le formulaire de déclaration de revenus2 %1 %5 %
En présentant une pièce d'identité délivrée par le gouvernement1 %< 1 %4 %
Par l'intermédiaire d'un ministère ou d'un organisme du gouvernement (en général)1 %2 %3 %
En utilisant le système d'inscription en ligne des électeurs d'Élections Canada 1 %1 %3 %
Par téléphone (en général)4 %5 %2 %
En personne (en général)2 %2 %1 %
Par la poste (en général)1 %1 %1 %
En contactant Élections Canada par la poste< 1 %< 1 %1 %
En vérifiant les renseignements figurant sur la CIE< 1 %< 1 %1 %
En votant lors d'une élection fédérale----1 %
Autre3 %2 %11 %
Ne sait pas/refus38 %34 %21 %

Dans le sondage postélectoral, les groupes suivants étaient plus susceptibles de dire qu'ils ne connaissaient aucune des façons de s'inscrire ou de mettre à jour leurs renseignements d'inscription :

  • les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère (28 % ne connaissaient aucune façon de s'inscrire, par rapport à 23 % de ceux ayant une incapacité légère ou modérée et à 20 % de ceux n'ayant aucune incapacité);
  • les électeurs autochtones (26 %, par rapport à 21 % des électeurs non autochtones);
  • les électeurs ayant au plus un diplôme d'études secondaires (29 %, par rapport à 23 % des électeurs ayant fait des études postsecondaires ou collégiales partielles et à 17 % de ceux ayant au moins un diplôme universitaire).

Les groupes suivants étaient moins susceptibles de dire qu'ils ne connaissaient aucune des façons de s'inscrire :

  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2015 (19 %, par rapport à 39 % de ceux qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté);
  • les répondants qui se souvenaient d'avoir vu une publicité d'EC lors de l'EG de 2019 (16 %, par rapport à 31 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui se souvenaient d'avoir reçu la CIE (21 %, par rapport à 27 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui avaient voté à l'EG de 2019 (19 %, par rapport à 39 % des non-votants).

Une majorité de répondants ont dit savoir, après qu'on le leur avait mentionné, que les électeurs peuvent utiliser un service d'inscription en ligne des électeurs pour vérifier, mettre à jour ou effectuer leur inscription.

En réponse à une question directe, plus des deux tiers (68 %) des répondants au sondage postélectoral ont dit connaître le Service d'inscription en ligne des électeurs d'EC11. Il s'agit d'une augmentation importante par rapport au sondage postélectoral auprès des électeurs de 2015, dans lequel 51 % des répondants le connaissaient12. La proportion des répondants qui connaissaient le service d'inscription en ligne a également augmenté considérablement au cours de la période électorale, passant de 55 % durant la phase initiale de l'élection à 60 % durant la phase d'inscription.

Figure 22 : Connaissances relatives à l'inscription en ligne – réponse assistée

Q : À votre connaissance, [les électeurs peuvent-ils utiliser le Service d'inscription en ligne des électeurs sur le site Web d'Élections Canada pour vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements pendant l'élection?/est-il possible pour les électeurs canadiens de vérifier, de mettre à jour ou de compléter leurs renseignements d'inscription sur le site Web d'Élections Canada?] Base : répondants qui savaient qu'ils devaient être inscrits pour voter ou qu'ils devaient mettre leurs renseignements d'inscription à jour. Vague 2 (n = 4 583), Vague 3 (n = 10 951).

Figure 22 : Connaissances relatives à l'inscription en ligne – réponse assistée

Description de la "Figure 22 : Connaissances relatives à l'inscription en ligne – réponse assistée"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants savaient, lorsqu'on le leur mentionnait, qu'il est possible de s'inscrire en ligne pour voter, en comparant les réponses depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection
    • Oui : 55 %
    • Non : 4 %
    • Ne sait pas : 41 %
  • Phase d'inscription
    • Oui : 60 %
    • Non : 5 %
    • Ne sait pas : 35 %
  • Période postélectorale
    • Oui : 68 %
    • Non : 5 %
    • Ne sait pas : 27 %

Parmi les répondants au sondage postélectoral, les Canadiens de 18 à 24 ans (79 %) étaient plus susceptibles que ceux de 25 ans et plus (67 %) de savoir que les électeurs peuvent utiliser le Service d'inscription en ligne des électeurs pour vérifier, mettre à jour ou effectuer leur inscription.

Les groupes suivants étaient moins susceptibles d'être au courant du Service d'inscription en ligne des électeurs :

  • les répondants qui n'avaient pas voté à l'EG de 2015 (64 %, par rapport à 68 % de ceux qui avaient voté);
  • les répondants qui ne se souvenaient pas d'avoir vu une publicité d'EC lors de l'EG de 2019 (62 %, par rapport à 73 % de ceux qui s'en souvenaient);
  • les répondants qui n'avaient pas voté à l'EG de 2019 (62 %, par rapport à 69 % des votants);
  • les répondants qui avaient voté le jour de l'élection (68 %) ou à un bureau de vote par anticipation (69 %), par rapport à ceux qui avaient voté à un bureau local d'EC (77 %) ou à un bureau de vote sur un campus (78 %).

La proportion des électeurs sachant qu'il est possible de s'inscrire le jour de l'élection est passée à 7 sur 10.

Au cours de la phase initiale de l'élection et de la phase d'inscription, 6 répondants sur 10 (59 %) ont dit qu'un électeur peut s'inscrire au lieu de scrutin et voter tout de suite après. Ce nombre était considérablement plus élevé après l'élection du 21 octobre 2019 : 7 répondants sur 10 (71 %) savaient que les électeurs peuvent s'inscrire au lieu de scrutin le jour de l'élection.

Figure 23 : Connaissances relatives à l'inscription le jour de l'élection – réponse assistée

Q : Si un électeur n'est pas inscrit le jour de l'élection et désire voter, peut-il s'inscrire au lieu de scrutin, puis voter tout de suite après? Base : répondants qui savaient qu'ils devaient être inscrits pour voter ou qu'ils devaient mettre leurs renseignements d'inscription à jour. Vague 2 (n = 4 583), Vague 3 (n = 10 950).

Figure 23 : Connaissances relatives à l'inscription le jour de l'élection – réponse assistée

Description de la "Figure 23 : Connaissances relatives à l'inscription le jour de l'élection – réponse assistée"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants savaient, lorsqu'on le leur mentionnait, qu'il est possible de s'inscrire le jour de l'élection, en comparant les réponses depuis la phase initiale de l'élection jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Phase initiale de l'élection
    • Oui : 59 %
    • Non : 12 %
    • Ne sait pas : 29 %
  • Phase d'inscription
    • Oui : 59 %
    • Non : 13 %
    • Ne sait pas : 28 %
  • Période postélectorale
    • Oui : 71 %
    • Non : 11 %
    • Ne sait pas : 18 %

Parmi les répondants au sondage postélectoral, les électeurs autochtones étaient plus susceptibles de dire qu'un électeur peut s'inscrire au lieu de scrutin, puis voter tout de suite après (76 %, par rapport à 71 % des électeurs non autochtones).

Les groupes suivants étaient moins susceptibles de dire qu'un électeur peut s'inscrire et voter tout de suite après :

  • les électeurs du Québec (51 %), par rapport à ceux des autres régions du Canada (de 77 % à 87 %) – cet écart est significatif si l'on considère qu'il est impossible de s'inscrire le jour de l'élection lors d'une élection provinciale au Québec;
  • les répondants qui n'avaient pas voté à l'EG de 2015 (58 %, par rapport à 72 % de ceux qui avaient voté);
  • les répondants qui ne se souvenaient pas d'avoir vu une publicité d'EC lors de l'EG de 2019 (63 %, par rapport à 75 % de ceux qui s'en souvenaient);
  • les répondants qui se souvenaient d'avoir reçu la CIE (71 %, par rapport à 76 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas);
  • les répondants qui n'avaient pas voté à l'EG de 2019 (56 %, par rapport à 72 % des votants);
  • les répondants qui avaient voté le jour de l'élection (71 %, par rapport à 86 % de ceux qui avaient voté à un bureau local d'EC et à 74 % de ceux qui avaient voté à un bureau de vote par anticipation).

10. Actions liées à l'inscription durant l'élection

Dans le sondage postélectoral, 6 répondants sur 10 (61 %) ont dit s'être assurés d'être inscrits pour voter à la 43e EG : 50 % ont répondu avoir procédé à une vérification pour s'assurer qu'ils étaient bien inscrits pour voter et que leurs renseignements étaient exacts; 7 % ont affirmé avoir mis leurs renseignements d'inscription à jour; 3 % ont dit s'être inscrits pour voter.

Tout au long de la Campagne d'information des électeurs et jusqu'au sondage postélectoral, la proportion des électeurs affirmant s'être inscrits pour voter durant la période électorale est demeurée constante (de 2 % à 3 %).

La proportion des électeurs ayant mis à jour leurs renseignements d'inscription était à son sommet pendant la phase initiale de l'élection et la phase d'inscription (9 %), lorsque les messages de la Campagne d'information des électeurs étaient axés sur l'inscription.

La proportion des électeurs ayant vérifié s'ils étaient déjà inscrits a considérablement augmenté au cours de la Campagne d'information des électeurs, passant de 41 % durant la phase initiale de l'élection à 69 % durant la phase de la CIE, puis à 72 % durant la phase du vote à l'avance. Ces données indiquent que l'envoi de la CIE a incité les électeurs à vérifier s'ils étaient inscrits. Cette hypothèse est étayée par le fait que 57 % des répondants qui s'étaient assurés d'être inscrits pour voter à l'élection ont dit l'avoir fait en vérifiant que l'information sur leur CIE était exacte13.

Figure 24 : Actions liées à l'inscription

Q : Vous êtes-vous assuré(e) d'être inscrit(e) pour voter à cette élection?
Q : Qu'avez-vous fait pour vous assurer que vous étiez inscrit(e) pour voter à cette élection? Avez-vous...?
Base : répondants au courant de l'élection. [Vague 2, Vague 2 + Vague 3]

Actions liées à l'inscription Vague 2 (n = 13 733) Vague 3 (n = 21 403)
Phase initiale de l'élection Phase d'inscription Phase de la CIE Phase du vote à l'avance Phase du jour de l'électionPériode postélectorale
Effectué votre inscription pour voter2 %2 %2 %3 %3 %3 %
Mis à jour vos renseignements d'inscription9 %9 %6 %6 %7 %7 %
Vérifié que vous étiez inscrit(e) correctement41 %43 %69 %72 %71 %50 %
Aucune des options ci-dessus48 %45 %22 %19 %18 %38 %
Ne sait pas1 %1 %1 %1 %1 %1 %

Après l'élection, la probabilité de procéder à une vérification pour confirmer son inscription était plus élevée parmi les répondants qui se souvenaient d'avoir reçu leur CIE (51 %, par rapport à 31 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas), ainsi que parmi les répondants qui se souvenaient d'avoir vu une publicité d'EC durant l'EG de 2019 (55 %, par rapport à 44 % de ceux qui ne s'en souvenaient pas).

11. Connaissance des exigences d'identification

La présente section du rapport porte sur les résultats de deux méthodes utilisées pour mesurer la connaissance assistée des exigences d'identification pour voter à une élection fédérale canadienne. Ces méthodes ont été appliquées avec des échantillons fractionnés.

Une forte proportion des répondants savaient qu'il faut fournir une preuve d'identité et une preuve d'adresse lorsqu'on leur a posé deux questions distinctes.

La première méthode utilisée pour mesurer la connaissance des exigences d'identification consistait d'abord à demander aux répondants s'ils devaient présenter une preuve d'identité pour voter, puis, avec une autre question, à leur demander s'ils devaient présenter une preuve d'adresse.

La vaste majorité (97 %) des répondants au sondage postélectoral ont dit qu'ils savaient que les électeurs doivent présenter une preuve d'identité pour voter à une élection fédérale canadienne. Cette proportion est la même que celle enregistrée dans le Sondage auprès des électeurs de 2015 (97 %). La proportion des électeurs qui connaissaient l'exigence de preuve d'identité a augmenté pendant la période électorale; elle était de 93 % avant l'élection.

Figure 25 : Connaissance de l'exigence de preuve d'identité [formulation 1]

Q : À votre connaissance, les électeurs doivent-ils présenter une preuve d'identité pour voter à une élection fédérale canadienne? Base : échantillons fractionnés de l'ensemble des répondants. Vague 1 (n = 24 978), Vague 2 (n = 6 702), Vague 3 (n = 10 699).

Figure 25 : Connaissance de l'exigence de preuve d'identité [formulation 1]

Description de la "Figure 25 : Connaissance de l'exigence de preuve d'identité [formulation 1]"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants savaient qu'ils devaient présenter une preuve d'identité pour voter, en comparant les réponses depuis la période préélectorale jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Période préélectorale
    • Oui : 93 %
    • Non : 4 %
    • Ne sait pas : 3 %
  • Phase de la CIE
    • Oui : 94 %
    • Non : 3 %
    • Ne sait pas : 2 %
  • Phase du vote à l'avance
    • Oui : 95 %
    • Non : 3 %
    • Ne sait pas : 2 %
  • Phase du jour de l'élection
    • Oui : 96 %
    • Non : 3 %
    • Ne sait pas : 1 %
  • Période postélectorale
    • Oui : 97 %
    • Non : 2 %
    • Ne sait pas : 1 %

Parmi les répondants au sondage postélectoral, les électeurs autochtones (95 %) étaient moins susceptibles que les électeurs non autochtones (97 %) de dire que les électeurs doivent présenter une preuve d'identité.

Dans le sondage postélectoral, la proportion des électeurs qui savaient qu'il faut fournir une preuve d'adresse était légèrement plus faible, mais quand même très élevée, soit de 91 %, une légère augmentation par rapport au Sondage auprès des électeurs de 2015 (88 %). La proportion des répondants qui connaissaient l'exigence de preuve d'adresse lors de l'EG de 2019 a augmenté de manière générale pendant toute l'étude, atteignant 8 points de pourcentage de plus que les 83 % enregistrés dans le sondage préélectoral.

Figure 26 : Connaissance de l'exigence de preuve d'adresse [formulation 1]

Q : À votre connaissance, les électeurs doivent-ils présenter une preuve d'adresse pour voter à une élection fédérale canadienne? Base : échantillons fractionnés de l'ensemble des répondants. Vague 1 (n = 24 978), Vague 2 (n = 6 702), Vague 3 (n = 10 699).

Figure 26 : Connaissance de l'exigence de preuve d'adresse [formulation 1]

Description de la "Figure 26 : Connaissance de l'exigence de preuve d'adresse [formulation 1]"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants savaient qu'ils devaient présenter une preuve d'adresse pour voter, en comparant les réponses depuis la période préélectorale jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Période préélectorale
    • Oui : 83 %
    • Non : 10 %
    • Ne sait pas : 7 %
  • Phase de la CIE
    • Oui : 88 %
    • Non : 7 %
    • Ne sait pas : 5 %
  • Phase du vote à l'avance
    • Oui : 87 %
    • Non : 8 %
    • Ne sait pas : 5 %
  • Phase du jour de l'élection
    • Oui : 88 %
    • Non : 8 %
    • Ne sait pas : 5 %
  • Période postélectorale
    • Oui : 91 %
    • Non : 6 %
    • Ne sait pas : 3 %

Après l'élection, les électeurs autochtones (87 %, par rapport à 91% des électeurs non autochtones) et les néo-Canadiens (85 %, par rapport à 91 % des autres Canadiens) étaient moins susceptibles de savoir que les électeurs doivent présenter une preuve d'adresse pour voter à une élection fédérale canadienne.

Les répondants étaient moins nombreux à savoir qu'il faut fournir une preuve d'adresse lorsqu'on leur a demandé en même temps si une preuve d'identité est requise.

La deuxième méthode utilisée pour mesurer la connaissance des exigences d'identification consistait à demander, en une seule question, si les électeurs doivent fournir une preuve d'identité, une preuve d'adresse, les deux ou ni l'une ni l'autre pour voter à une élection fédérale. Selon les réponses, par rapport à la première méthode, la proportion des répondants qui connaissaient l'exigence de preuve d'adresse était généralement plus faible. Dans le sondage postélectoral, un peu plus de la moitié (55 %) des participants ont répondu correctement en disant que la preuve d'identité et la preuve d'adresse sont toutes deux requises, tandis que 41 % des répondants pensaient que seule la preuve d'identité est requise, ce qui signifie que 96 % des répondants au total connaissaient au moins cette exigence. Seulement 2 % des répondants pensaient que seule la preuve d'adresse est requise, ce qui signifie que 57 % des répondants au total connaissaient au moins cette exigence.

La proportion des répondants qui connaissaient les deux exigences a augmenté, passant de 48 % pendant la période préélectorale à 60 % durant la phase de la CIE, puis à un sommet de 64 % durant la phase du jour de l'élection. Alors que la proportion des répondants affirmant que les deux preuves sont requises a augmenté, la proportion des répondants disant que seule la preuve d'identité est requise a diminué, passant de 45 % dans la période préélectorale à 33 % dans la phase du jour de l'élection. Ces données semblent indiquer que la connaissance de l'exigence de preuve d'adresse, en particulier, a augmenté durant la période électorale.

Figure 27 : Connaissance des exigences d'identification [formulation 2]

Q : Afin de pouvoir voter lors d'une élection fédérale, est-ce que les électeurs doivent présenter...? [Ne sait pas/refus : 1 % – 2 %] Base : échantillons fractionnés de l'ensemble des répondants. Vague 1 (n = 20 880), Vague 2 (n = 6 827), Vague 3 (n = 10 736).

Figure 27 : Connaissance des exigences d'identification [formulation 2]

Description de la "Figure 27 : Connaissance des exigences d'identification [formulation 2]"

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants connaissaient les exigences d'identification pour voter, en comparant les réponses depuis la période préélectorale jusqu'à la période postélectorale. La répartition est la suivante :

  • Période préélectorale
    • Preuve d'identité et d'adresse : 48 %
    • Preuve d'identité seulement : 45 %
    • Preuve d'adresse seulement : 3 %
  • Phase de la CIE
    • Preuve d'identité et d'adresse : 60 %
    • Preuve d'identité seulement : 36 %
    • Preuve d'adresse seulement : 2 %
  • Phase du vote à l'avance
    • Preuve d'identité et d'adresse : 62 %
    • Preuve d'identité seulement : 34 %
    • Preuve d'adresse seulement : 2 %
  • Phase du jour de l'élection
    • Preuve d'identité et d'adresse : 64 %
    • Preuve d'identité seulement : 33 %
    • Preuve d'adresse seulement : 2 %
  • Période postélectorale
    • Preuve d'identité et d'adresse : 55 %
    • Preuve d'identité seulement : 41 %
    • Preuve d'adresse seulement : 2 %

Parmi les répondants au sondage postélectoral, les groupes suivants étaient plus susceptibles de dire qu'une preuve d'identité et une preuve d'adresse sont toutes deux requises pour voter à une élection fédérale :

  • les électeurs n'ayant aucune incapacité (56 %, par rapport à 51 % de ceux ayant une incapacité sévère ou très sévère);
  • les Canadiens de 18 à 24 ans (70 %, par rapport à 53 % de ceux de 25 ans et plus).

12. Connaissance des méthodes de vote

La connaissance des méthodes de vote possibles dans une élection fédérale a été mesurée de deux façons : avec assistance et sans assistance. Les résultats sont indiqués dans la présente section du rapport.

La majorité des répondants savaient spontanément que les électeurs peuvent voter le jour de l'élection et lors du vote par anticipation.

Dans les sondages préélectoral et postélectoral, on a demandé aux participants ayant répondu par téléphone, au moyen d'une question ouverte, quelles sont les façons de voter à une élection fédérale. Après l'élection, la proportion des répondants qui connaissaient spontanément les principales méthodes de vote était élevée : 9 répondants au sondage postélectoral sur 10 (91 %) ont dit que les électeurs peuvent voter en personne à un bureau de scrutin le jour de l'élection (une hausse par rapport à 84 % avant l'élection); 71 % ont dit que les électeurs peuvent voter à un bureau de vote par anticipation (une hausse considérable par rapport à 42 %). De plus, 23 % des répondants ont mentionné le vote par la poste (une hausse par rapport à 19 %).

Comparativement aux résultats du Sondage auprès des électeurs de 2015, la proportion des répondants qui savaient qu'il est possible de voter le jour de l'élection (90 % en 2015) n'a pas changé, mais les proportions des répondants qui connaissaient les options du bureau de vote par anticipation et du vote par la poste ont considérablement augmenté (respectivement 64 % et 13 % en 2015).

Figure 28 : Connaissance des différentes façons de voter – réponse spontanée

Q : À votre connaissance, de quelles façons est-ce que les électeurs peuvent voter à une élection fédérale? [Réponses multiples acceptées] Base : tous les répondants. Période préélectorale (n = 3 063), période postélectorale (n = 3 744). [Vague 1, Vague 3]

Figure 28 : Connaissance des différentes façons de voter – réponse spontanée

Description de la "Figure 28 : Connaissance des différentes façons de voter – réponse spontanée"

Ce graphique à barres horizontales montre la mesure dans laquelle les répondants connaissaient spontanément les différentes façons de voter, en comparant les réponses obtenues durant la période postélectorale (barres bleues) et la période préélectorale (barres grises). La répartition est la suivante :

  • Le jour de l'élection
    • Période postélectorale : 91 %
    • Période préélectorale : 84 %
  • À un bureau de vote par anticipation
    • Période postélectorale : 71 %
    • Période préélectorale : 42 %
  • Par la poste
    • Période postélectorale : 23 %
    • Période préélectorale : 19 %
  • À un bureau local d'EC
    • Période postélectorale : 4 %
    • Période préélectorale : 1 %
  • À la maison
    • Période postélectorale : 2 %
    • Période préélectorale : 1 %
  • Sur certains campus d'établissements postsecondaires
    • Période postélectorale : 2 %
    • Période préélectorale : 1 %
    • Ne sait pas
      • Période postélectorale : 3 %
      • Période préélectorale : 8 %

Parmi les répondants au sondage postélectoral, les groupes suivants étaient moins susceptibles de mentionner un bureau de scrutin le jour de l'élection et un bureau de vote par anticipation comme façons de voter à une élection fédérale :

  • les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère (83 % ont mentionné un bureau de vote le jour de l'élection et 56 % ont mentionné un bureau de vote par anticipation, par rapport à 92 % et à 73 %, respectivement, de ceux n'ayant aucune incapacité);
  • les électeurs autochtones (81 % et 52 %, respectivement, par rapport à 91 % et à 72 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (81 % et 57 %, respectivement, par rapport à 91 % et à 72 % des autres Canadiens).

La plupart des électeurs ont reconnu les principales options pour voter d'avance lorsqu'ils ont été aidés.

Dans le sondage préélectoral, le sondage en période électorale et le sondage postélectoral, on a demandé aux participants ayant répondu en ligne de choisir, à partir d'une liste, les façons possibles de voter outre le vote à un bureau de scrutin le jour de l'élection. Après l'élection, presque tous (92 %) les électeurs savaient qu'il est possible de voter à un bureau de vote par anticipation, 50 % ont mentionné le vote à un bureau local d'EC, et 39 %, le vote par la poste. La proportion des répondants qui connaissaient ces principales options pour voter d'avance, lorsqu'on les leur présentait, a augmenté au cours de l'étude de 2019, surtout pendant la phase du vote à l'avance de la Campagne d'information des électeurs, où le niveau de connaissance était presque égal à celui de la période postélectorale. Ces résultats correspondent en grande partie aux résultats de la vague postélectorale de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015, où 91 % des répondants connaissaient le vote par anticipation, 55 % étaient au courant de la possibilité de voter dans un bureau local d'EC, et 42 % savaient qu'il est possible de voter par la poste.

Un répondant au sondage postélectoral sur 10 (10 %) pensait qu'il est possible de voter en ligne à une élection fédérale, une diminution par rapport aux 14 % enregistrés dans le sondage préélectoral. Cinq pour cent des répondants pensaient qu'il est possible de voter par téléphone; cette proportion a très peu varié au cours de l'étude. Ces options de vote ont été offertes dans d'autres élections au Canada (provinciales, territoriales ou municipales), mais ne sont pas offertes dans les élections fédérales.

Figure 29 : Connaissance des différentes façons de voter – réponse assistée

Q : En plus de voter en personne au bureau de scrutin le jour de l'élection, est-il possible de voter en utilisant les moyens suivants?
[Réponses multiples acceptées] Base : tous les répondants. [Vague 1 à Vague 3]

Façons de voter Vague 1 (n = 46 930) Vague 2 (n = 9 365) Vague 3 (n = 17 691)
Période préélectorale Phase de la CIE Phase du vote à l'avance Période postélectorale
À un bureau de vote par anticipation 84 %89 %91 %92 %
À un bureau local d'EC34 %48 %49 %50 %
Par la poste31 %32 %35 %39 %
En ligne (option non offerte pour les élections fédérales)14 %10 %9 %10 %
Par téléphone (option non offerte pour les élections fédérales)6 %5 %4 %5 %
Aucune de ces options3 %1 %1 %1 %
Ne sait pas7 %6 %5 %3 %

Les écarts notables suivants entre sous-groupes ont été relevés dans le sondage postélectoral :

  • Les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère étaient moins susceptibles que ceux ayant une incapacité légère ou modérée ou que ceux n'ayant aucune incapacité de mentionner l'option de vote par anticipation (87 %, par rapport à 92 % et à 93 %, respectivement) et l'option de vote par la poste (36 %, par rapport à 39 % des électeurs n'ayant aucune incapacité ou ayant une incapacité légère ou modérée). Inversement, les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère étaient plus susceptibles de mentionner l'option de vote en ligne (14 %, par rapport à 12 % des électeurs ayant une incapacité légère ou modérée et à 9 % des électeurs n'ayant aucune incapacité).
  • Les électeurs autochtones étaient moins susceptibles que les électeurs non autochtones de mentionner le vote par anticipation (87 %, par rapport à 93 %) et un bureau local d'EC (45 %, par rapport à 50 %).
  • Les néo-Canadiens étaient plus susceptibles que les autres Canadiens de mentionner le vote en ligne (14 %, par rapport à 10 %) et moins susceptibles que les autres Canadiens de mentionner le vote par anticipation (81 %, par rapport à 93 %).
  • Les Canadiens de 18 à 24 ans étaient plus susceptibles que ceux de 25 ans et plus de déclarer que les électeurs peuvent voter par la poste (58 %, par rapport à 37 %), à un bureau d'EC (57 %, par rapport à 49 %), en ligne (12 %, par rapport à 10 %) et par téléphone (9 %, par rapport à 5 %).

13. Connaissance et perception d'Élections Canada

La présente section porte sur les résultats liés à la perception qu'avaient les électeurs d'EC comme source de renseignements électoraux durant l'EG de 2019 ainsi qu'à la confiance accordée à EC.

La proportion des répondants ayant à l'esprit EC comme première source de renseignements électoraux a augmenté durant la campagne.

En réponse à une question ouverte, environ 6 répondants au sondage postélectoral sur 10 (62 %) ont dit qu'EC était l'organisation à laquelle ils pensaient en premier pour se renseigner sur les moments et les endroits où voter ou sur les façons de s'identifier au bureau de vote. Il s'agit d'une hausse importante par rapport au sondage préélectoral, dans lequel 4 répondants sur 10 (40 %) ont déclaré qu'EC était l'organisation à laquelle ils pensaient en premier. Il s'agit également d'une hausse importante par rapport à la vague postélectorale de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015, où 45 % des répondants ont mentionné EC comme première source de renseignements qui leur venait à l'esprit.

Fait à noter, la proportion des électeurs qui ne savaient pas quoi répondre ou n'ont donné aucune réponse en 2019 a diminué, passant d'un tiers (34 %) à un quart (24 %) dans le sondage postélectoral. Il s'agit encore une fois d'une amélioration par rapport à la période suivant l'EG de 2015, où 36 % des électeurs ne savaient pas quoi répondre.

D'autres sources ont été mentionnées par de plus petites proportions des répondants, comme on peut le constater à la figure 30.

Figure 30 : Premières sources de renseignements électoraux qui viennent à l'esprit

Q : Lorsque vous pensez à obtenir de l'information sur quand et où aller voter, les façons de vous identifier au bureau de scrutin ou tout autre renseignement sur le processus de vote, à qui ou à quelle organisation pensez-vous en premier? Base : tous les répondants. Période préélectorale (n = 49 993), période postélectorale (n = 21 435). [Vague 1, Vague 3]

Figure 30 : Premières sources de renseignements électoraux qui viennent à l'esprit

Description de la "Figure 30 : Premières sources de renseignements électoraux qui viennent à l'esprit"

Ce graphique à barres horizontales montre la fréquence à laquelle diverses sources sont les premières à venir à l'esprit des répondants quand ils veulent obtenir de l'information sur une élection, en comparant les réponses obtenues durant la période postélectorale (barres bleues) et la période préélectorale (barres grises). La répartition est la suivante :

  • Élections Canada
    • Période postélectorale : 62 %
    • Période préélectorale : 40 %
  • Gouvernement du Canada
    • Période postélectorale : 4 %
    • Période préélectorale : 4 %
  • Internet
    • Période postélectorale : 3 %
    • Période préélectorale : 5 %
  • Poste/CIE
    • Période postélectorale : 2 %
    • Période préélectorale : 5 %
  • Candidat/parti politique local
    • Période postélectorale : 1 %
    • Période préélectorale : 3 %
  • Médias
    • Période postélectorale : 1 %
    • Période préélectorale : 5 %
  • Autre
    • Période postélectorale : 3 %
    • Période préélectorale : 2 %
  • Ne sait pas/n'a pas compris
    • Période postélectorale : 24 %
    • Période préélectorale : 34 %

Après l'élection, la proportion des répondants ayant à l'esprit EC comme première source de renseignements électoraux était plus élevée parmi les groupes suivants :

  • les électeurs n'ayant aucune incapacité (65 %), par rapport à ceux ayant une incapacité (59% de ceux ayant une incapacité légère ou modérée et 48 % de ceux ayant une incapacité sévère ou très sévère);
  • les électeurs non autochtones (63 %, par rapport à 53 % des électeurs autochtones);
  • les jeunes aux études ou travaillant à temps plein (62 %, par rapport à 54 % des jeunes NEET).

Pour la plupart des électeurs, EC leur était à tout le moins plutôt familier.

La grande majorité (85 %) des répondants au sondage postélectoral ont dit qu'EC leur était à tout le moins plutôt familier, dont 18 % qui ont déclaré qu'il leur était très familier. Quinze pour cent ont déclaré que seul le nom de l'organisme leur était familier. La connaissance d'EC est demeurée pratiquement la même entre le sondage préélectoral et le sondage postélectoral, de même que par rapport à l'EG de 2015 (EC était à tout le moins plutôt familier à 86 % des répondants à la fin de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015).

Figure 31 : Connaissance d'EC

Q : Dans l'ensemble, à quel point Élections Canada vous est-il familier? Base : tous les répondants. Période préélectorale (n = 49 993), période postélectorale (n = 19 435). [Vague 1, Vague 3]

Figure 31 : Connaissance d'EC

Description de la "Figure 31 : Connaissance d'EC"

Ce graphique à barres horizontales montre la mesure dans laquelle les répondants connaissent Élections Canada, en comparant les réponses obtenues durant la période postélectorale et la période préélectorale. La répartition est la suivante :

  • Période postélectorale
    • Très familier : 18 %
    • Plutôt familier : 67 %
    • Le connaît seulement de nom : 15 %
    • N'a jamais entendu parler d'Élections Canada : < 0,5 %
  • Période préélectorale
    • Très familier : 19 %
    • Plutôt familier : 65 %
    • Le connaît seulement de nom : 15 %
    • N'a jamais entendu parler d'Élections Canada : 1 %

Après l'élection, la probabilité de connaître EC était plus élevée parmi les groupes suivants :

  • les électeurs n'ayant aucune incapacité (85 %, par rapport à 81 % de ceux ayant une incapacité sévère ou très sévère);
  • les électeurs autochtones (88 %, par rapport à 85 % des électeurs non autochtones);
  • les Canadiens de 18 à 24 ans (87 %, par rapport à 84 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les jeunes aux études (89 %, par rapport à 82 % des jeunes NEET).

Les répondants étaient largement d'accord pour dire qu'EC est la source de renseignements la plus digne de confiance au sujet du processus électoral.

Neuf répondants au sondage postélectoral sur 10 (91 %) étaient d'accord pour dire qu'EC est la source de renseignements la plus digne de confiance au sujet du processus électoral, dont plus de la moitié (57 %) qui étaient fortement d'accord. Par rapport au sondage préélectoral, il s'agit d'une légère augmentation en ce qui concerne la proportion des répondants qui étaient d'accord (88 %) et d'une importante augmentation en ce qui concerne la proportion des répondants qui étaient fortement d'accord (42 %)14. Dans l'ensemble, les résultats finaux de l'EG de 2019 sont semblables à ceux de la vague postélectorale de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015 (91 % étaient d'accord, et 55 % étaient fortement d'accord)15.

Figure 32 : Confiance en EC comme source de renseignements

Q : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'idée qu'Élections Canada est la source de renseignements la plus digne de confiance au sujet du processus électoral? Base : tous les répondants. Période postélectorale (n = 19 402) [ne sait pas/refus : 4 %], période préélectorale (n = 46 960) [ne sait pas/refus : 5 %]. [Vague 1, Vague 3]

Figure 32 : Confiance en EC comme source de renseignements

Description de la "Figure 32 : Confiance en EC comme source de renseignements"

Ce graphique à barres horizontales montre la mesure dans laquelle les répondants jugent qu'Élections Canada est une source de renseignements digne de confiance, en comparant les réponses obtenues durant la période postélectorale et la période préélectorale. La répartition est la suivante :

  • Période postélectorale
    • Fortement d'accord : 57 %
    • Plutôt d'accord : 35 %
    • Plutôt en désaccord : 3 %
    • Fortement en désaccord : 2 %
  • Période préélectorale
    • Fortement d'accord : 42 %
    • Plutôt d'accord : 45 %
    • Plutôt en désaccord : 6 %
    • Fortement en désaccord : 2 %

Après l'élection, la probabilité d'être fortement d'accord avec l'idée qu'EC est la source de renseignements la plus digne de confiance au sujet du processus électoral était plus faible parmi les groupes suivants :

  • les électeurs ayant une incapacité sévère ou très sévère (46 %) ou une incapacité légère ou modérée (54 %), par rapport aux électeurs n'ayant aucune incapacité (59 %);
  • les électeurs autochtones (51 %, par rapport à 57 % des électeurs non autochtones);
  • les jeunes NEET (45 %, par rapport à 60 % des jeunes aux études et à 59 % de ceux travaillant à temps plein).

Notes de bas de page

1 Les phases de sondage avaient tendance à changer un jour ou deux après le début d'une nouvelle phase publicitaire pour que les publicités soient vues avant l'évaluation du rappel. La phase initiale de l'élection, dans le sondage, ne correspond à aucune phase précise de la Campagne d'information des électeurs, mais plutôt à la période de deux semaines précédant la phase d'inscription, soit une semaine de sondage préélectoral et une semaine de sondage en période électorale, étant donné que l'élection a été déclenchée pendant que le sondage était en cours.

2 Le sondage postélectoral de l'ENE de 2019 a commencé le lendemain du jour de l'élection et a duré sept semaines; 99 % des données ont été recueillies dans les cinq semaines qui ont suivi le jour de l'élection. Par comparaison, le sondage postélectoral de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015 a été réalisé dans les deux semaines qui ont suivi le jour de l'élection.

3 Comme pour les comparaisons postélectorales, toutes les comparaisons directes entre les résultats de l'ENE de 2019 et de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015 sont présentées sous réserve qu'une partie des différences observables peut s'expliquer par les différences entre les mesures utilisées dans chaque étude ou par les calendriers d'évaluation différents pour les périodes électorales de 2019 et de 2015. Contrairement à l'ENE de 2019, l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015 n'a pas mentionné EC au moment de mesurer le rappel non assisté des publicités sur le processus de vote, ce qui a probablement mené à un plus grand rappel de sources autres qu'EC : parmi les 38 % des répondants qui se sont souvenus d'avoir vu une publicité ou une communication lors du sondage de référence de 2015, 44 % ont indiqué que l'annonceur était un parti politique. De plus, le sondage de référence de 2015 a été réalisé quelques semaines après le début de la période électorale, ce qui a pu contribuer à un plus grand rappel de publicités liées à l'élection comparativement aux résultats de l'ENE de 2019, pour laquelle les premières mesures ont été prises avant le début de la période électorale.

4 Parmi les répondants au sondage postélectoral, le taux de rappel du slogan était plus élevé chez ceux qui avaient également participé au sondage en période électorale (47 %) que chez ceux qui n'y avaient pas participé (29 %). L'augmentation du taux de rappel après l'élection pourrait donc en partie s'expliquer par la possibilité que des répondants se soient souvenus du slogan en raison d'une question à ce sujet dans le sondage précédent.

5 On a présenté une image d'une CIE à la moitié des répondants au sondage en ligne, tandis que l'autre moitié n'a eu aucune image. Ce test a eu peu d'effet sur le rappel (94 % chez les personnes ayant vu l'image par rapport à 93 % chez les autres).

6 À l'exception des participants au sondage de la phase initiale de l'élection, les répondants se sont vu présenter trois publicités : une image d'une bannière Web ou une publicité dans les médias sociaux; une image d'une publicité imprimée ou extérieure; une publicité vidéo ou radio de 15 secondes. On a montré aux répondants au sondage de la phase initiale de l'élection deux publicités seulement : une publicité en ligne et une publicité vidéo.

7 On a demandé à tous les répondants d'évaluer les publicités, y compris à ceux ayant dit ne pas se souvenir d'avoir vu ou entendu les publicités qui leur avaient été présentées dans le sondage.

8 Lors de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015, une échelle de 0 à 10 a servi à mesurer la satisfaction à l'égard des renseignements et le niveau de connaissance des électeurs au sujet du processus de vote. Les résultats ont d'abord été présentés en fonction de la proportion de réponses variant entre 8 et 10 sur cette échelle. Les résultats cités pour ces mesures dans le présent rapport ne sont pas présentés dans le rapport initial de 2015 : les proportions indiquées dans le présent rapport ont plutôt été calculées à partir des données originales en utilisant un pointage de 5 à 10, et elles sont comparables aux deux niveaux supérieurs de l'échelle de satisfaction à quatre niveaux utilisée dans l'ENE de 2019, soit « Plutôt satisfait(e) » ou mieux.

9 Avant la question, la moitié des répondants ont eu comme préambule Élections Canada embauche et paye des résidents locaux pour travailler dans les bureaux de vote de leur région, et l'autre moitié a eu comme préambule Élections Canada a besoin de résidents locaux pour travailler dans les bureaux de vote de leur région; il serait impossible de tenir des élections sans eux ou elles.

10 Le résultat de 2015 est basé sur les réponses combinées d'électeurs non inscrits qui ne connaissaient aucune des façons de s'inscrire ainsi que d'électeurs inscrits qui ne connaissaient aucune des façons de mettre à jour leurs renseignements d'inscription. Initialement, ces données avaient été présentées séparément dans l'Évaluation du Programme de rappel électoral (62 % des électeurs non inscrits ne connaissaient aucune des façons, par rapport à 30 % des électeurs inscrits).

11 Le résultat est fondé sur la fusion des échantillons fractionnés utilisés pour évaluer la connaissance du Service d'inscription en ligne des électeurs. On a demandé à la moitié des répondants si les électeurs peuvent utiliser le Service d'inscription en ligne des électeurs sur le site Web d'EC, et à l'autre moitié si les électeurs peuvent vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements d'inscription sur le site Web d'EC. Bien qu'une majorité d'électeurs aient affirmé être au courant de cette option quelle que soit la formulation de la question, la proportion enregistrée pour la première formulation était inférieure de 3 points de pourcentage (57 % par rapport à 60 %) dans le sondage en période électorale et inférieure de 4 points de pourcentage (66 % par rapport à 70 %) dans le sondage postélectoral.

12 Le résultat de 2015 a été mesuré selon la première formulation décrite à la note de bas de page 11. L'augmentation de 2019 par rapport à 2015 demeure notable lorsqu'on utilise uniquement les mêmes mesures de comparaison (66 % en 2019 par rapport à 51 % en 2015).

13 Ce résultat ainsi que les résultats de sondage additionnels sur l'inscription des électeurs à l'EG de 2019 sont présentés en détail dans le Rapport sur l'expérience des électeurs de l'Étude nationale auprès des électeurs.

14 Ces résultats sont fondés sur la fusion d'échantillons fractionnés utilisés pour évaluer l'incidence de l'utilisation d'une échelle à 4 niveaux plutôt que d'une échelle à 11 niveaux (0 à 10) pour déterminer la mesure dans laquelle les répondants étaient d'accord : il s'est avéré possible d'obtenir des distributions comparables entre les résultats sur l'échelle à 4 niveaux et ceux sur l'échelle à 11 niveaux lorsque les scores de 9 et 10 sur l'échelle à 11 niveaux représentaient les répondants fortement d'accord, et que les scores de 5 à 8 représentaient les répondants plutôt d'accord.

15 Lors de l'Évaluation du Programme de rappel électoral de 2015, une échelle de 0 à 10 a servi à mesurer le niveau de confiance en EC comme source de renseignements électoraux. Les résultats ont d'abord été présentés en fonction de la proportion de réponses variant entre 8 et 10 sur cette échelle (faisant que 70 % des répondants au sondage postélectoral étaient d'accord). Les résultats de 2015 cités pour ces mesures dans le présent rapport ne sont pas présentés dans le rapport initial de 2015 : les proportions indiquées dans le présent rapport ont plutôt été calculées à partir des données originales en utilisant une échelle à 4 niveaux selon la méthode décrite à la note de bas de page 14.