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Aperçu de l'évaluation postélectorale sur l'élection générale de 2000


Annexe – Méthodologie des études

Associations de personnes ayant des besoins spéciaux

La firme Ipsos-Reid a combiné deux méthodes pour réaliser cette étude, soit le questionnaire postal et l'entrevue téléphonique. Elle a effectué un court sondage téléphonique auprès des associations représentant des personnes aveugles ou ayant une déficience visuelle et des personnes ayant un handicap physique ou un trouble du développement. Elle a utilisé un questionnaire postal pour les associations représentant des personnes sourdes ou ayant une déficience auditive.

Les entrevues téléphoniques ont été faites auprès de 165 associations sélectionnées au hasard qui représentent les Canadiens ayant une déficience visuelle, un handicap physique, un retard de développement, des troubles psychiatriques ou des troubles d'apprentissage et ceux qui ont des capacités de lecture et d'écriture limitées. Trente-trois autres questionnaires postaux ont été reçus d'associations représentant les Canadiens qui sont sourds ou qui ont une déficience auditive, pour un total de 198 répondants.

La marge d'erreur d'un échantillon de cette nature est de ± 7,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. L'enquête a été réalisée entre le 16 janvier et le 23 février 2001.

Associations ethnoculturelles

Élections Canada a mené une étude postélectorale avec la collaboration de la firme Ipsos-Reid auprès de 99 représentants de 1 083 associations ethnoculturelles.

Les données ont été recueillies au moyen d'un questionnaire postal rempli par 99 représentants. Pour annoncer le questionnaire postal, Élections Canada a envoyé une lettre aux répondants potentiels membres des associations ethnoculturelles ciblées. Une carte de rappel leur a aussi été envoyée. L'enquête a été réalisée entre le 23 mars et le 22 mai 2001.

Autochtones

Pour rejoindre les Autochtones, Ipsos-Reid a ciblé les régions du nord de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l'Ontario et du Québec. Les régions connues pour avoir une forte concentration d'Autochtones ont aussi été ciblées dans ces provinces et dans le Canada atlantique. En raison de ce processus de présélection, les résultats de l'étude ne sont pas véritablement représentatifs de la population nationale des Autochtones, mais constituent plutôt une approximation.

On a inclus dans l'étude un suréchantillon de 150 Autochtones habitant au nord du 60e parallèle. Un sondage téléphonique a été réalisé auprès de 556 Autochtones en novembre et en décembre 2000. La marge d'erreur de cet échantillon est de ± 4,2 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

L'échantillon a été pondéré et il est représentatif de la composition de la population canadienne d'Autochtones pour ce qui est de l'âge et du sexe, établie selon les données du recensement de 1996 sur les Autochtones.

Candidats

La firme Ipsos-Reid a fait des entrevues téléphoniques avec 60 candidats de partis enregistrés représentés à la Chambre des communes, qu'elle a sélectionnés au hasard. Les entrevues ont été réalisées entre le 9 janvier et le 12 février 2001.

La marge d'erreur d'un échantillon de cette nature est de ± 11,3 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Directeurs du scrutin

La firme Ipsos-Reid a recueilli les données de l'étude au moyen d'un questionnaire postal qui a été envoyé aux 301 directeurs du scrutin de la liste d'Élections Canada, après l'élection générale de novembre 2000. Au total, 259 directeurs du scrutin ont répondu au questionnaire à temps pour participer à l'étude.

Électeurs

La firme Ipsos-Reid a réalisé entre le 28 novembre et le 11 décembre 2000 une enquête téléphonique auprès d'électeurs canadiens sélectionnés au hasard. Au total, 2 500 Canadiens ont participé à l'enquête.

L'échantillon a été pondéré et il est représentatif de la composition de la population canadienne pour ce qui est de l'âge et du sexe, selon les données du recensement de 1996. La marge d'erreur globale pour un échantillon de cette nature est de ± 2,0 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Enquête auprès des électeurs Répondants (n) Marges d'erreur
18 à 34 ans 1 400 ± 2,5 %
Plus de 35 ans 1 100 ± 2,9 %
Total 2 500 ± 2,0 %

Enquête sur le site Web

Des participants ont été recrutés dans l'échantillon Internet d'Ipsos-Reid; la firme a sélectionné 991 personnes (dont 198 jeunes de 18 à 24 ans), leur a demandé de visiter le site Web d'Élections Canada et de remplir un questionnaire d'évaluation après leur visite.

On a demandé aux jeunes de l'échantillon de visiter la section du site Web destinée aux jeunes. On leur a d'abord demandé de se familiariser avec le site, puis de repérer des éléments donnés et d'effectuer certains exercices de navigation sur le site. Au cours de la période de l'enquête, il a été déterminé que les répondants avaient besoin d'instructions additionnelles sur la façon de repérer certains éléments donnés. D'autres répondants ont donc été invités à participer à l'enquête en direct; on leur a donné des directives précises sur l'endroit où se situaient les éléments précis et on les a encouragés à faire les exercices. Dans les deux cas, on a demandé aux répondants d'évaluer le site et de répondre au questionnaire en direct.

Les membres du groupe Internet ont été présélectionnés : on a vérifié qu'ils avaient voté à la dernière élection ou qu'ils avaient l'intention de voter à l'élection générale du 27 novembre 2000. L'enquête en direct a eu lieu entre le 27 novembre et le 22 décembre 2000.

La marge d'erreur générale pour un échantillon de cette nature est de ± 3,0 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Étude électorale canadienne de 2000

Les principaux coauteurs de l'EEC 2000 sont André Blais et Richard Nadeau (Département de science politique, Université de Montréal), Elisabeth Gidengil (Département de science politique, Université McGill) et Neil Nevitte (Département de science politique, Université de Toronto).

Les quatre chercheurs sont responsables de la conception et de la réalisation de l'EEC 2000, financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Élections Canada et l'Institut de recherches en politiques publiques se sont associés à ce projet. Élections Canada a proposé 17 questions de l'étude.

L'EEC 2000 s'est faite en trois panels. Le premier, celui du questionnaire électoral, a été réalisé pendant la campagne électorale. Le deuxième, le questionnaire postélectoral, a été réalisé dans les jours suivant l'élection. Le troisième panel a été réalisé auprès de volontaires au moyen d'un questionnaire postal au cours des mois qui ont suivi l'élection.

On a appliqué un facteur de pondération aux données pour équilibrer le nombre d'électeurs par foyer et le poids électoral des provinces et territoires.

Panels de l'EEC de 2000 Répondants (n) Pourcentage de l'échantillon électoral Marges d'erreur
Questionnaire électoral 3 651 100 % ± 1,6 %
Questionnaire postélectoral 2 862 78 % ± 1,8 %
Questionnaire postal 1 536 42 % ± 2,5 %

Représentants des partis politiques

La firme Ipsos-Reid a effectué des entrevues téléphoniques avec 20 représentants de partis politiques enregistrés sélectionnés au hasard, y compris des directeurs nationaux, des agents et des membres du Comité consultatif des partis politiques d'Élections Canada. Il y avait 11 partis politiques enregistrés à l'élection générale de 2000. Les entrevues ont été faites entre le 9 et le 25 janvier 2001.

Tiers enregistrés

La firme Ipsos-Reid a effectué un sondage téléphonique auprès de 21 répondants parmi les 49 représentants des tiers enregistrés. Avant de fixer la date et l'heure des entrevues, Ipsos-Reid a envoyé une lettre aux tiers pour les inviter à participer au sondage. Les entrevues ont été réalisées entre le 11 et le 25 janvier 2001.

Universitaires

Élections Canada, avec la collaboration de la firme Ipsos-Reid, a effectué une enquête par la poste auprès des membres du milieu universitaire en janvier et en février 2001.

Élections Canada a dressé, au fil des ans, une liste de 160 universitaires canadiens qui ont manifesté un intérêt pour l'échange d'information sur les questions électorales avec le Bureau du directeur général des élections. Quarante-neuf d'entre eux (31 pour cent) ont répondu au questionnaire. Les questionnaires remplis ont été retournés à Élections Canada et les données ont été analysées à l'interne.