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Nouvelles analyses de l'Enquête nationale auprès des jeunes 2015

Élections Canada a demandé au Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique d'approfondir l'analyse des données recueilpes dans le cadre de l'Enquête nationale auprès des jeunes 2015. Il en a résulté cinq documents de recherche produits par des étudiants de cycle supérieur et de jeunes universitaires de l'Université McGill, de l'Université de Montréal et l'Université du Québec à Montréal.

Rapport sur l'Enquête nationale auprès des jeunes : Analyse de la participation poptique et civique de sous-groupes de jeunes Canadiens
Filip Kostelka et Colin Scott

Ce rapport examine l'état de la participation des jeunes Canadiens à la vie politique et civique. Quels sont les facteurs qui expliquent le faible taux de vote chez les jeunes? Les jeunes se distinguent‑ils des adultes plus âgés dans d'autres formes de participation politique et civique? La participation est‑elle la même pour différents sous-groupes de jeunes? Les auteurs examinent plus particulièrement les jeunes sans emploi, les jeunes vivant en milieu rural et les jeunes Autochtones, ainsi que les facteurs qui pourraient expliquer les écarts relativement à la participation.

Je ne veux pas, ou est-ce trop difficile? L'incidence des facteurs pés à la motivation et à l'accès sur la participation des jeunes à l'élection canadienne de 2015
Jean-François Daoust et Fernando Feitosa

Quels sont les facteurs qui ont la plus grande incidence sur la participation des jeunes? Les auteurs examinent les liens entre des caractéristiques sociodémographiques et les opinions des jeunes concernant 11 facteurs liés à la motivation et 6 facteurs liés à l'accès, ainsi que les liens entre ces facteurs (motivation et accès) et la participation. Ils constatent que la facilité d'accès au bureau de vote et le sens du devoir civique sont les variables explicatives les plus importantes de la participation des jeunes à l'élection générale canadienne de 2015. Ils recommandent également des mesures à prendre pour favoriser la participation des jeunes aux prochaines élections.

Sources sociales et civiques de la participation électorale et non électorale
Philippe Duguay et Allison Harell

Les personnes avec lesquelles nous interagissons, surtout celles qui font partie de notre réseau social immédiat, comme les amis et les membres de la famille, peuvent influer grandement sur ce que nous pensons et sur notre façon de participer à la politique. Ce rapport traite des sources sociales et civiques de la participation, mettant l'accent sur les facteurs liés à la famille, aux réseaux sociaux plus vastes et au milieu scolaire. Selon l'analyse, les interventions les plus efficaces sont celles qui visent non seulement la personne, mais aussi les environnements sociaux dans lesquels elle évolue.

Participation électorale de divers groupes de jeunes Canadiens à l'élection fédérale de 2015
Valérie Anne Mahéo et Sara Vissers

En quoi différents groupes de jeunes Canadiens se distinguent‑ils en ce qui a trait à leur situation sociodémographique, leurs expériences sociales et leur participation politique, et comment ces facteurs contribuent‑ils à expliquer leur participation électorale? Le rapport compare les jeunes Autochtones et les non‑Autochtones, les jeunes appartenant à une minorité visible et ceux qui ne font pas partie d'un tel groupe, les jeunes vivant en milieu urbain et ceux vivant en milieu rural, les jeunes ayant un emploi et ceux sans emploi ou aux études et, enfin, les jeunes handicapés et ceux qui n'ont pas de handicap.

Participation des jeunes à l'élection fédérale canadienne de 2015 et leur cynisme
Ioana Alexandra Manoliu et Katherine V. R. Sullivan

D'aucuns ont déjà souligné l'importance potentielle d'une « culture du cynisme » dans nos sociétés démocratiques contemporaines. Ce rapport vise à faire la lumière sur les variables explicatives et les conséquences du cynisme politique sur la participation des jeunes au Canada. Le cynisme est évalué à l'aide de quatre questions : une mesure de la confiance à l'égard du gouvernement, « Je ne pense pas que le gouvernement se soucie de ce que pensent les gens comme moi »; une mesure de la confiance à l'égard des partis politiques, « Tous les partis politiques sont du pareil au même »; et deux échelles de 0 à 100 sur la façon dont les répondants perçoivent les politiciens en général et les partis politiques.