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Élections Canada Rapport financier trimestriel 2016-2017
Pour le trimestre terminé le 30 septembre 2016

Compte rendu soulignant les résultats, les risques et les changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Introduction

Le présent rapport trimestriel a été préparé par la direction, comme l'exige l'article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, et selon les modalités prescrites par le Conseil du Trésor. Il devrait être lu de concert avec le Budget principal des dépenses. Le présent rapport n'a pas fait l'objet d'une vérification externe, ni d'un examen.

Le Bureau du directeur général des élections, communément appelé Élections Canada, est un organisme indépendant et non partisan qui relève directement du Parlement. Son mandat consiste à :

  • être prêt à mener une élection générale ou partielle ou un référendum fédéral;
  • administrer le régime de financement politique prévu par la Loi électorale du Canada;
  • surveiller l'observation de la législation électorale;
  • mener des campagnes d'information du public sur l'inscription des électeurs, le vote et la façon de devenir candidat;
  • mener des programmes d'éducation pour les étudiants sur le processus électoral;
  • appuyer les commissions indépendantes chargées de réviser les limites des circonscriptions fédérales après chaque recensement décennal;
  • mener des études sur la tenue de scrutin et, sous réserve de l'approbation des parlementaires, mettre à l'essai de nouveaux processus de vote en vue de scrutins futurs;
  • fournir son aide et sa collaboration en matière électorale aux organismes électoraux d'autres pays ou à des organisations internationales.

Pour une description sommaire des programmes d'Élections Canada, consultez le lien suivant : www.elections.ca/content.aspx?section=res&dir=rep/rpp/rpp2016&document=p2&lang=f.

Méthode de présentation

Ce rapport trimestriel a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L'état des autorisations joint au présent rapport (voir le Tableau A.1, ci-dessous) inclut les autorisations de dépenser accordées à Élections Canada par le Parlement et celles utilisées par l'organisme qui sont cohérentes avec le Budget principal des dépenses pour l'exercice 2016-2017. De plus, ce rapport a été préparé en utilisant un référentiel à usage particulier conçu pour répondre aux besoins d'information financière à l'égard de l'utilisation des autorisations de dépenser.

Le gouvernement ne peut dépenser sans l'autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l'entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l'entremise de lois, sous forme de pouvoirs législatifs de dépenser à des fins déterminées. En ce qui concerne Élections Canada, la Loi électorale du Canada, la Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales et la Loi référendaire prévoient toutes les dépenses à l'exception des salaires des employés nommés pour une période indéterminée, pour lesquels un crédit annuel est accordé. Les montants des autorisations législatives budgétaires présentés dans les tableaux ci-dessous correspondent aux dépenses engagées depuis le début de l'exercice seulement, puisque les autorisations législatives sont accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

Lorsque le Parlement est dissous pour la tenue d'une élection générale, l'article 30 de la Loi sur la gestion des finances publiques autorise le gouverneur général, sous certaines conditions, à lancer un mandat spécial autorisant le gouvernement à retirer des fonds du Trésor. Un mandat spécial est considéré comme un crédit relatif à l'exercice au cours duquel il a été établi.

Élections Canada utilise la méthode de la comptabilité d'exercice intégrale pour préparer et présenter ses états financiers annuels vérifiés, qui font partie du processus de rapport sur le rendement ministériel. Toutefois, les pouvoirs de dépenser votés par le Parlement sont encore établis en fonction d'une comptabilité axée sur les dépenses.

Faits saillants des résultats trimestriels et cumulatifs

Au cours du second trimestre, Élections Canada a initié un processus de renouvellement des actifs et des projets de modernisation des services électoraux.

Écart d'une année à l'autre pour les deux premiers trimestres

Au cours du second trimestre de 2016-2017, les dépenses budgétaires se sont élevées à 46,4 millions de dollars, comparativement à 110,4 millions de dollars pour la même période en 2015-2016. Cette réduction nette de 64,0 millions de dollars des dépenses est surtout attribuable à une diminution de 63,5 millions de dollars dans les Dépenses électorales (voir le Tableau A.1) qui est due à une réduction de 64,5 millions de dollars des dépenses liées à la tenue de l'élection générale d'octobre 2015 et à une augmentation de 1,0 million de dollars résultant de dépenses liées au renouvellement des actifs et aux projets de modernisation

Écart d'une année à l'autre pour le deuxième trimestre

Au cours du deuxième trimestre de 2016-2017, les dépenses budgétaires se sont élevées à 21,4 millions de dollars comparées aux dépenses de 84,9 millions de dollars encourues durant le même trimestre en 2015-2016. Cette diminution de 63,5 millions de dollars s'explique par les facteurs énumérés ci-dessus.

Figure 1 – Comparaison des dépenses engagées au cours des deux premiers trimestres avec les autorisations annuelles (crédit parlementaire et autorisation législative)

*Les autorisations annuelles de nature législative correspondent aux dépenses des deux premiers trimestres, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués, veuillez vous référer aux Tableaux A.1 et A.2 pour plus de détails.

Risques et incertitudes

Les dépenses d'Élections Canada sont influencées par la fréquence, la durée et le nombre de scrutins (élections générales et partielles) et par des exercices peu fréquents comme la révision des limites des circonscriptions et les référendums. Les dépenses peuvent ainsi varier grandement d'un exercice à l'autre.

Changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Les nominations suivantes ont été faites au cours du deuxième trimestre :

  • Stéphane Perrault – Directeur général des élections délégué;
  • Hughes St-Pierre – Sous-directeur général des élections – Services intégrés, Planification et Affaires publiques et Dirigeant principal des finances;
  • Jacques Mailloux – Directeur exécutif, Modernisations des services de vote en affectation de son poste d’attache de Dirigeant principal de l’information;
  • Serge Caron – Dirigeant principal de l’information pour la durée de l’affectation de M. Mailloux;
  • Lyne Morin – Directrice principale, Transformation des activités;
  • Josée Villeneuve – Directrice principale, Intégrité électorale;
  • Vivian Cousineau – Dirigeante principale des ressources humaines.

Approbation des cadres supérieurs

Version originale signée par

Marc Mayrand
Directeur général des élections du Canada

Version originale signée par

Hughes St-Pierre, CPA, CMA
Dirigeant principal des finances


Gatineau, Canada
Le 29 novembre 2016

Tableau A.1
Élections Canada
Rapport financier trimestriel
Pour le trimestre terminé le 30 septembre 2016

État des autorisations (non vérifié)

Exercice 2015-2016 (en milliers de dollars)
  Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2016note 1 Crédits utilisés pendant le trimestre terminé le 30 septembre 2015 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 – Dépenses de programmenote 2 30 732 6 999 14 041
Autorisations législatives      
Dépenses électoralesnote 3 92 371 75 870 92 371
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 3 857 1 929 3 857
Traitement du directeur général des élections 148 63 148
Total des autorisations législatives 96 376 77 862 96 376
Total des autorisations 127 108 84 861 110 417

État des autorisations (non vérifié) (suite)

Exercice 2016-2017 (en milliers de dollars)
  Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2017note 1 Crédits utilisés pendant le trimestre terminé le 30 septembre 2016 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 – Dépenses de programmenote 2 30 673 6 558 13 533
Autorisations législatives      
Dépenses électoralesnote 3 29 169 13 061 29 169
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 3 518 1 759 3 518
Traitement du directeur général des élections 168 61 168
Total des autorisations législatives 32 855 14 881 32 855
Total des autorisations 63 528 21 439 46 388

Plus de détails sont fournis dans le Tableau A.2

note 1 Les montants des autorisations législatives budgétaires indiqués dans la colonne « Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 201x » correspondent aux dépenses des deux premiers trimestres, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

note 2 Les dépenses de programme sont couvertes par un crédit parlementaire annuel qui finance le salaire des employés indéterminés d'Élections Canada.

note 3Dépenses électorales sous l'autorisation législative finance les dépenses d'opérations de l'organisme ainsi que celles encourues pour la préparation et la conduite d'élections, le remboursement des dépenses d'élection des candidats et des partis éligibles, et la surveillance de l'observation de la Loi électorale du Canada.



Tableau A.2
Élections Canada
Rapport financier trimestriel
Pour le trimestre terminé le 30 septembre 2016

Dépenses budgétaires par article courant (non vérifié)

Exercice 2015-2016 (en milliers de dollars)
  Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2016note 1 Sommes dépensées pendant le trimestre terminé le 30 septembre 2015 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnelnote 2 82 448 50 982 65 757
Transports et communications 4 869 3 693 4 869
Information 1 806 879 1 806
Services professionnels et spéciaux 12 097 8 178 12 097
Location 20 557 16 827 20 557
Services de réparation et d'entretien 123 112 123
Services publics, fournitures et approvisionnements 3 511 3 397 3 511
Acquisition de terrains, de bâtiments et travaux 17 17 17
Acquisition de machines et de matériel 409 135 409
Paiements de transfert 1 234 640 1 234
Frais de la dette publique -    -   -  
Autres subventions et paiements 37 1 37
Total des dépenses budgétaires brutes 127 108 84 861 110 417
Moins les revenus affectés aux dépenses
Revenus -   -   -  
Total des revenus affectés aux dépenses -   -   -  
Total net des dépenses budgétaires 127 108 84 861 110 417


Dépenses budgétaires par article courant (non vérifié) (suite)

Exercice 2016-2017 (en milliers de dollars)
  Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2017note 1 Sommes dépensées pendant le trimestre terminé le 30 septembre 2016 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnelnote 2 43 566 12 715 26 426
Transports et communications 2 026 1 067 2 026
Information 386 253 386
Services professionnels et spéciaux 9 840 5 847 9 840
Location 4 595 2 713 4 595
Services de réparation et d'entretien 2 (17) 2
Services publics, fournitures et approvisionnements 119 6 119
Acquisition de terrains, de bâtiments et travaux - - -
Acquisition de matériel et d'équipment 324 287 324
Paiements de transfert 2 626 (1 462) 2 626
Frais de la dette publique -   -   -  
Autres subventions et paiements 44 30 44
Total des dépenses budgétaires brutes 63 528 21 439 46 388
Moins les revenus affectés aux dépenses
Revenus -   -   -  
Total des revenus affectés aux dépenses -   -   -  
Total net des dépenses budgétaires 63 528 21 439 46 388

note 1 Les dépenses législatives indiquées dans la colonne « Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 201x » correspondent aux dépenses des deux premiers trimestres, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

note 2 Les frais de personnel sont couverts à la fois par le crédit 1 (Dépenses de programme) et des autorisations législatives budgétaires; toutes les autres catégories de dépenses ne sont couvertes que par des autorisations législatives budgétaires.