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Sondage auprès des candidats à la suite de la 40e élection générale fédérale

Services et produits d'Élections Canada

Cette section porte sur les questions traitant des produits et services fournis aux candidats et à leur campagne par Élections Canada durant l'élection.

Généralement, les candidats étaient très satisfaits de leurs rapports avec le directeur du scrutin

Dans l'ensemble, 85 % des candidats interrogés se sont dits satisfaits de leurs rapports avec le directeur du scrutin de leur circonscription, 60 % se disant même très satisfaits. Les autres répondants étaient ni satisfaits ni insatisfaits (8 %) ou insatisfaits (6 %).

Les candidats étaient plus susceptibles de se dire satisfaits de leurs rapports avec le directeur du scrutin s'ils n'avaient pas été élus (86 % vs 73 % des candidats élus) et s'ils avaient fait campagne à titre d'indépendant (97 % vs 83 % des membres de partis représentés à la CDC et 88 % des membres d'autres partis). De plus, la satisfaction des candidats à l'égard de leurs rapports avec le directeur du scrutin était proportionnelle à leur satisfaction concernant l'administration de l'élection (de 62 % des insatisfaits à 94 % des candidats satisfaits), au travail du directeur du scrutin de leur propre circonscription (de 32 % des insatisfaits à 95 % des candidats satisfaits) et à la qualité générale du service offert par Élections Canada (de 50 % des insatisfaits à 94 % des candidats satisfaits).

La moitié des candidats ont dit avoir assisté à la « rencontre de tous les candidats »

Un peu moins de la moitié (47 %) des candidats interrogés ont assisté à la rencontre de tous les candidats organisée par le directeur du scrutin. Ils y ont assisté seuls (27 %) ou étaient accompagnés d'un de leurs représentants (20 %). Dans certains cas, l'agent officiel (17 %) ou le directeur de campagne (10 %) ont assisté à cette rencontre.

Par ailleurs, 21 % des candidats ont rapporté qu'aucun membre de leur équipe n'avait assisté à la rencontre.

L'analyse des résultats a révélé quelques différences démographiques. Les répondants appartenant aux sous-groupes suivants étaient plus susceptibles d'avoir assisté personnellement à la rencontre de tous les candidats :

  • Les francophones (33 %) vs les anglophones (25 %).
  • Les hommes (29 %) vs les femmes (22 %).
  • Les candidats non élus (29 %) vs les candidats élus (8 %).
  • Les membres de partis non représentés à la CDC (33 %) vs les membres de partis représentés à la CDC (22 %).
  • Les candidats qui en étaient à leur première (30 %) ou deuxième campagne (28 %) vs les candidats plus chevronnés (18 %).
  • Les candidats satisfaits de leur directeur du scrutin (de 15 % des insatisfaits à 29 % des candidats satisfaits).

Les candidats insatisfaits du travail du directeur du scrutin de leur circonscription étaient plus nombreux à rapporter avoir envoyé leur agent officiel à cette rencontre (25 %) que ceux qui étaient satisfaits de son travail (14 %).

C'est dans les Prairies que la proportion de candidats n'ayant envoyé aucun membre de leur équipe à la rencontre de tous les candidats est la plus élevé (26 %) et en Ontario que cette proportion est la plus faible (17 %). De plus, les candidats non élus étaient moins susceptibles d'avoir assisté à cette rencontre (22 % vs 6 % des candidats élus); il en va de même pour les membres de partis non représentés à la CDC (30 % vs 14 % des membres de partis représentés à la CDC) et pour les candidats qui en étaient au moins à leur deuxième campagne (27 % vs 17 % des candidats dont il s'agissait de la première campagne).

La vaste majorité des répondants ont trouvé utile la rencontre de tous les candidats

Une grande majorité (83 %) des candidats ayant rapporté avoir assisté à la rencontre de tous les candidats ou d'y avoir envoyé un de leurs représentants ont indiqué avoir trouvé celle-ci utile. Ceci étant dit, la plupart (52 %) ont trouvé la rencontre utile, sans plus (31 % l'ont trouvé très utile). Par ailleurs, environ un répondant sur dix (11 %) n'a pas trouvé la rencontre utile.

Six pour cent des candidats interrogés ont dit être incertains ou n'ont pas répondu à la question.

Les candidats étaient plus susceptibles d'avoir trouvé très utile la rencontre de tous les candidats s'ils étaient plus âgés (de 20 % des répondants de moins de 30 ans à 30 % des répondants de 30 à 49 ans et 34 % des répondants de 50 ans ou plus) et étaient moins susceptibles d'être de cet avis s'ils avaient plus d'expérience (de 33 % des candidats dont il s'agissait de la première campagne à 32 % des candidats dont il s'agissait de la deuxième campagne et 24 % des candidats qui en étaient au moins à leur troisième campagne).

Ceux qui avaient trouvé cette rencontre utile étaient plus susceptibles de se dire satisfaits de l'administration de l'élection (de 22 % des insatisfaits à 34 % des candidats satisfaits) et du travail du directeur du scrutin (de 19 % des insatisfaits à 34 % des candidats satisfaits).

Moyens utilisés le plus souvent pour obtenir des renseignements : le bureau local d'Élections Canada et le site Web

Presque tous les candidats (96 %) ou leurs représentants ont eu recours à au moins une des trois sources de renseignements prévues par Élections Canada.

Durant l'élection, la majorité des candidats et de leurs représentants se sont tournés vers le bureau local d'Élections Canada pour obtenir des renseignements (83 %) et vers le site Web d'Élections Canada (82 %). Toutefois, un nombre moins important de candidats ont composé le numéro sans frais prévu à cette fin (48 %).

Les candidats de la Colombie-Britannique (88 %) étaient plus nombreux que ceux du Québec (80 %) et de l'Ontario (80 %) à rapporter s'être tournés vers le bureau local d'Élections Canada. Étaient aussi plus nombreux à le faire les membres de partis politiques représentés ou non à la CDC (85 % des membres de partis représentés à la CDC et 81 % des membres d'autres partis vs 65 % des indépendants) et ceux ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (85 % de ceux y ayant assisté vs 75 % de ceux n'y ayant pas assisté).

Les candidats étaient plus susceptibles d'avoir consulté le site Web d'Élections Canada s'ils étaient âgés de moins de 50 ans (90 % des répondants de moins de 30 ans et 87 % des répondants de 30 à 49 ans vs 78 % des répondants de 50 ans ou plus) et membres de partis non représentés à la CDC (88 % vs 79 % des membres de partis représentés à la CDC et 73 % des indépendants).

Les candidats n'étant pas membres de partis représentés à la CDC étaient plus nombreux à rapporter avoir eu recours au numéro sans frais d'Élections Canada (68 % des indépendants et 56 % des membres de partis non représentés à la CDC vs 41 % des membres de partis représentés à la CDC).

Les candidats ont indiqué avoir demandé divers genres de renseignements; aucun ne prédomine

Les candidats et leurs représentants ayant eu recours aux sources de renseignements prévues par Élections Canada (n = 840) ont rapporté l'avoir fait pour diverses raisons. Aucune ne prédomine, mais toutes s'inscrivent dans l'une ou l'autre des quatre catégories suivantes : les renseignements à l'intention du candidat (57 %), les renseignements sur le scrutin (27 %), les renseignements sur le matériel électoral (18 %) et les renseignements généraux ou les explications générales (32 %).

La catégorie des renseignements à l'intention des candidats regroupe ce qui suit : les exigences concernant la mise en candidature (11 %), les renseignements de nature financière (9 %), les exigences concernant le rapport de campagne électorale (6 %), les formulaires du site Web (6 %), la publicité électorale (5 %), les plafonds de dépenses, les plafonds de contributions, le processus d'inscription des candidats, les dates limites, le dépôt des documents requis et les dons (3 % chacun) et les reçus (4 %). Les candidats ont aussi cherché des renseignements concernant le scrutin, comme l'emplacement des bureaux de vote (6 %), l'inscription des électeurs (5 %), les résultats du scrutin et le dépouillement judiciaire (5 %), les exigences en matière d'identification des électeurs (5 %), les modes de scrutin (4 %) et les bureaux de vote par anticipation (2 %).

Les candidats ont également cherché à obtenir des listes électorales (9 %), vérifié la disponibilité du matériel électoral (6 %) et cherché à obtenir des plans de circonscriptions et des renseignements sur les limites territoriales (3 %). Les candidats et leurs représentants ont aussi eu recours aux diverses sources de renseignements pour obtenir des explications sur des questions générales (12 %), sur la Loi électorale du Canada (10 %) ou sur les règlements et les procédures concernant les élections (7 %) et pour obtenir les coordonnées d'une personne-ressource (3 %).

Les principaux types de renseignements demandés varient un peu d'un sous-groupe à l'autre. Les candidats non élus étaient plus nombreux à rapporter avoir demandé des renseignements généraux (12 % vs 6 % des candidats élus). Les membres de partis non représentés à la CDC (16 % vs 7 % des membres de partis représentés à la CDC) et ceux n'ayant pas assisté à la rencontre de tous les candidats (15 % vs 9 % de ceux y ayant assisté) étaient plus nombreux à indiquer avoir cherché à obtenir des renseignements sur les exigences concernant la mise en candidature. La proportion des candidats ayant cherché des renseignements sur les exigences concernant la mise en candidature est inversement proportionnelle à l'âge (de 19 % des répondants de moins de 30 ans à 12 % de ceux de 30 à 49 ans et 8 % des répondants de 50 ans ou plus). Les membres de partis représentés à la CDC (12 %) étaient plus nombreux que les candidats indépendants (3 %) à s'être tournés vers les sources de renseignements d'Élections Canada pour obtenir des précisions sur la Loi électorale du Canada.

Plus des trois quarts des candidats étaient satisfaits des renseignements obtenus

Plus des trois quarts (79 %) des candidats ayant eu recours aux services de renseignements d'Élections Canada (n = 840) se sont dits satisfaits des renseignements qu'ils (ou leurs représentants) avaient obtenus; 43 % d'entre eux étaient même très satisfaits. Certains se sont dits ni satisfaits ni insatisfaits (12 %) et seulement 6 % des répondants ont exprimé de l'insatisfaction à ce chapitre.

Les répondants étaient plus susceptibles d'être satisfaits des renseignements obtenus d'Élections Canada s'ils étaient satisfaits de l'administration de l'élection (de 46 % des insatisfaits à 88 % des candidats satisfaits), du travail du directeur du scrutin (44 % des insatisfaits vs 86 % des candidats satisfaits) et de la qualité générale du service offert par Élections Canada (36 % des insatisfaits vs 89 % des candidats satisfaits). Nous n'avons constaté aucune variation dans le degré de satisfaction à l'égard des renseignements obtenus, d'un sous-groupe démographique à l'autre.

La plupart des candidats se souvenaient de tous les documents qui leur avaient été envoyés

La majorité des candidats se souvenaient d'avoir reçu des documents de leur directeur du scrutin. La plupart des répondants se rappelaient avoir reçu les listes électorales (93 %); viennent ensuite les formulaires d'autorisation concernant la nomination des représentants (86 %), les Lignes directrices pour les représentants des candidats (83 %) et l'exemplaire de la Loi électorale du Canada (81 %).

Les candidats interrogés étaient moins nombreux à se rappeler avoir reçu la Trousse multimédia à l'intention des entités politiques fédérales. Soulignons qu'il s'agit également du document concernant lequel la proportion des incertains est la plus importante : 23 % des candidats étaient incertains d'avoir reçu ce document, comparativement à 11 % ou moins pour les autres documents.

Le plus souvent, les candidats qui se rappelaient avoir reçu la Trousse multimédia à l'intention des entités politiques fédérales appartenaient aux sous-groupes suivants :

  • Les candidats du Québec (72 %) vs à ceux de l'Ontario (63 %).
  • Les hommes (69 %) vs les femmes (59 %).
  • Les candidats non élus (68 %) vs les candidats élus (54 %).
  • Les membres de partis non représentés à la CDC (77 %) ou les indépendants (78 %) vs les membres de partis représentés à la CDC (59 %).
  • Les candidats pour qui il s'agissait de la première (68 %) ou de la deuxième (71 %) campagne vs ceux qui en étaient au moins à leur troisième (59 %).

De plus, la proportion des candidats qui se souvenaient de cette trousse était inversement proportionnelle à l'âge : de 80 % des candidats de moins de 30 ans à 71 % de ceux de 30 à 49 ans et 61 % de ceux de 50 ans et plus).

Le plus souvent, les candidats qui se rappelaient avoir reçu les formulaires d'autorisation concernant la nomination des représentants appartenaient aux sous-groupes suivants :

  • Les membres de partis représentés à la CDC (89 %) vs les membres de partis non représentés à la CDC (81 %).
  • Les candidats ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (88 %) vs ceux n'y ayant pas assisté (80 %).

Le plus souvent, les candidats qui se rappelaient avoir reçu un exemplaire de la Loi électorale du Canada appartenaient aux sous-groupes suivants :

  • Les candidats du Québec (85 %) et des Prairies (84 %) vs ceux de la Colombie-Britannique (74 %).
  • Les candidats francophones (86 %) vs les candidats anglophones (79 %).
  • Les membres de partis représentés à la CDC (82 %) et les indépendants (92 %) vs les membres de partis non représentés à la CDC (76 %).

Les candidats du Québec (97 %) étaient un peu plus nombreux à se rappeler avoir reçu les listes électorales, comparativement à ceux de l'Ontario (93 %), des Prairies (90 %) et de la Colombie-Britannique (90 %). Les candidats francophones (97 % vs 92 % des anglophones) et ceux ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (95 % vs 87 % de ceux n'y ayant pas assisté) étaient aussi plus nombreux à se rappeler avoir reçu ces listes.

L'analyse n'a révélé aucune différence démographique en ce qui concerne les Lignes directrices pour les représentants des candidats. Toutefois, les répondants insatisfaits de l'administration de l'élection étaient moins susceptibles de se rappeler avoir reçu ces lignes directrices (72 % vs 83 % des candidats satisfaits et 86 % des candidats ni satisfaits ni insatisfaits). Par ailleurs, les candidats satisfaits de la qualité générale du service offert par Élections Canada (85 %) étaient plus susceptibles que les candidats insatisfaits (71 %) de se rappeler avoir reçu ces lignes directrices.

Nous avons dit ce qui suit aux répondants avant de leur poser les autres questions de cette section :

« Les prochaines questions vous concernent personnellement mais aussi toute personne de votre équipe de campagne, si vous aviez une telle équipe. »

Quatre candidats sur dix ont utilisé la lettre signée par le directeur général des élections pour faciliter l'accès aux lieux publics

En tout, 40 % des candidats ont rapporté avoir utilisé la lettre signée par le directeur général des élections visant à faciliter l'accès aux lieux publics pour les candidats et leur équipe (disponible sur le site Web d'Élections Canada). Par contre, près de la moitié (49 %) ont dit ne pas avoir utilisé cette lettre et 9 % n'étaient pas au courant de celle-ci.

Les répondants de l'Ontario (45 %), du Québec (39 %) et de la Colombie-Britannique (43 %) étaient plus nombreux à avoir utilisé cette lettre que les répondants de la région de l'Atlantique (26 %). Les candidats âgés de 50 ans ou plus (42 %) étaient plus nombreux à avoir utilisé cette lettre que ceux âgés de 30 à 49 ans (35 %). Les candidats ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (42 %) étaient aussi plus nombreux à l'avoir utilisée que ceux n'y ayant pas assisté (31 %).

Plusieurs ont utilisé les cartes des sections de vote, surtout la version papier

Dans l'ensemble, 85 % des candidats ont rapporté avoir utilisé au moins l'une des deux versions des cartes des sections de vote : 57 % ont eu recours uniquement à la version papier, 19 % ont utilisé uniquement la version sur cédérom et 9 % ont utilisé les deux. Les autres n'ont pas eu recours aux cartes des sections de vote (12 %) ou étaient incertains de l'avoir fait (3 %).

Le plus souvent, les candidats ayant surtout utilisé la version papier appartenaient aux sous-groupes suivants :

  • Les candidats de la région de l'Atlantique (71 %) et des Prairies (61 %) vs ceux de la Colombie-Britannique (55 %), de l'Ontario (57 %) et du Québec (49 %).
  • Les candidats anglophones (59 %) vs les candidats francophones (46 %).
  • Les candidats ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (60 %) vs ceux n'y ayant pas assisté (45 %).

Peu de répondants ont eu recours à GéoExplore, mais la plupart avaient l'intention de le faire la prochaine fois

Près d'un répondant sur cinq (19 %) a rapporté avoir utilisé GéoExplore, un outil de cartographie en lignenote 11 mis à la disposition des candidats par Élections Canada. La majorité des répondants, toutefois, étaient au courant de cet outil, mais ont dit ne pas l'avoir utilisé (61 %). Les autres n'étaient pas au courant de GéoExplore (16 %) ou étaient incertains d'y avoir eu recours (5 %).

Les candidats étaient plus susceptibles d'avoir utilisé GéoExplore s'ils appartenaient aux sous-groupes suivants :

  • Les candidats élus (31 %) vs les candidats non élus (18 %).
  • Les membres de partis représentés à la CDC (25 %) vs les membres des autres partis (10 %) et les indépendants (14 %).
  • Les candidats ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (21 %) vs ceux n'y ayant pas assisté (14 %).

La probabilité d'utilisation de cet outil augmente avec l'âge (de 9 % des candidats de moins de 30 ans à 19 % des candidats de 30 à 49 ans et 21 % des candidats de 50 ans ou plus). Les candidats du Québec (20 % n'étant pas au courant) étaient moins nombreux que ceux de l'Ontario à se dire au courant de cet outil (13 % n'étant pas au courant).

La vaste majorité des candidats qui n'étaient pas au courant de GéoExplore ou qui ne l'avaient pas utilisé durant la 40e élection générale fédérale (n = 708) ont affirmé qu'ils seraient intéressés à utiliser cet outil lors des élections à venir (84 %). Environ un répondant sur dix (9 %) a dit qu'il ne l'utiliserait pas, tandis que 6 % des répondants ont dit en être incertains. Enfin, 1 % des candidats ont indiqué ne pas avoir l'intention de faire campagne lors de la prochaine élection.

Les candidats étaient plus susceptibles de se dire intéressés à utiliser GéoExplore à l'avenir s'ils étaient de la Colombie-Britannique (89 % vs 76 % des candidats de la région de l'Atlantique), s'ils avaient assisté à la rencontre de tous les candidats (86 % vs 78 % de ceux n'y ayant pas assisté) et s'ils étaient âgés de moins de 50 ans (90 % des répondants de moins de 30 ans et 90 % de ceux de 30 à 49 ans vs 78 % des candidats de 50 ans ou plus). Plus les candidats avaient fait campagne dans le passé, moins ils étaient intéressés à utiliser cet outil à l'avenir (de 86 % des candidats qui en étaient à leur première campagne à 84 % des candidats dont il s'agissait de la deuxième campagne et 78 % des candidats qui avaient fait campagne au moins trois fois).

Les deux tiers des candidats ont eu recours aux listes électorales

Environ les deux tiers (68 %) des candidats interrogés ont rapporté avoir utilisé les listes électorales fournies par Élections Canada (les listes préliminaires, les listes révisées et les listes officielles). Par contre, 30 % des répondants n'ont pas eu recours aux listes et 2 % ont dit être incertains de l'avoir fait.

Les candidats étaient plus susceptibles d'avoir utilisé les listes électorales s'ils appartenaient aux sous-groupes suivants :

  • Les candidats de la région de l'Atlantique (75 %), de l'Ontario (70 %) et du Québec (69 %) vs ceux de la Colombie-Britannique (56 %).
  • Les candidats élus (92 %) vs les candidats non élus (66 %).
  • Les membres de partis représentés à la CDC (80 %) vs les membres des autres partis (51 %) et les indépendants (49 %).
  • Les candidats ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (74 %) vs ceux n'y ayant pas assisté (46 %).

La probabilité d'avoir utilisé ces listes est également proportionnelle à l'âge : de 56 % des candidats de moins de 30 ans à 66 % de ceux de 30 à 49 ans et 71 % des candidats de 50 ans ou plus).

Le plus souvent, les candidats ont eu recours aux listes électorales pour téléphoner aux électeurs

Les candidats qui ont utilisé les listes électorales (n = 594) s'en sont servis à plusieurs fins. Le plus souvent (36 %), les candidats ont utilisé celles-ci pour téléphoner aux électeurs afin de les encourager à voter et de leur offrir un moyen de transport. Ensuite, le quart des candidats ont indiqué avoir utilisé ces listes à des fins d'identification des électeurs et de vérification; 21 % des répondants ont dit l'avoir fait à des fins de couplage des données et 19 %, dans le cadre de la sollicitation porte-à-porte.

Quelques répondants ont eu recours aux listes électorales aux fins suivantes : les publipostages (6 %), à titre de référence ou de renseignements généraux (3 %) et pour localiser les groupes ethniques (2 %). Enfin, 7 % ont dit être incertains de l'utilisation qu'ils en avaient faite.

L'utilisation des listes électorales à des fins d'identification des électeurs ou de vérification était plus fréquente chez les candidats de la région de l'Atlantique (35 %) et des Prairies (33 %), comparativement à ceux du Québec (20 %).

L'utilisation des listes à des fins de couplage des données était plus fréquente chez les candidats de l'Ontario (28 % vs 16 % des candidats de la région de l'Atlantique, 15 % de ceux du Québec et 16 % de ceux des Prairies).

La sollicitation porte-à-porte était plus courante au Québec (25 %) et en Ontario (21 %) et moins courante en Colombie-Britannique (13 %) et dans les Prairies (12 %). Les candidats francophones (28 %) étaient aussi plus nombreux que les candidats anglophones (16 %) à rapporter avoir utilisé les listes électorales à cette fin.

La majorité des candidats ont trouvé plutôt pertinents les renseignements sur la qualité des listes électorales

Dans l'ensemble, 61 % des candidats ont dit avoir trouvé plutôt pertinents les renseignements fournis par Élections Canada concernant la qualité du contenu des listes électorales préliminaires. Ceci étant dit, ils étaient deux fois plus nombreux à qualifier ces renseignements de « plutôt pertinents » (41 %) que de « très pertinents » (20 %). Environ un candidat sur dix (11 %) a indiqué ne pas avoir trouvé ces renseignements pertinents.

Un peu plus du quart des candidats (27 %) ne se sont pas prononcés sur la pertinence de ces renseignements : ils se sont dits incertains (19 %) ou ont affirmé ne pas avoir reçu ces renseignements de la part du directeur du scrutin (8 %).

D'abord, sur le plan régional, les candidats du Québec étaient moins nombreux que ceux des autres régions à trouver très pertinents les renseignements sur les listes préliminaires (9 % vs 18 % dans les Prairies, 25 % en Colombie-Britannique, 25 % en Ontario et 27 % dans la région de l'Atlantique). Par ailleurs, les membres de partis non représentés à la CDC (26 %) étaient plus nombreux que les membres des autres partis (16 %) à trouver ces renseignements très pertinents.

Maintenant, les candidats qui avaient trouvé ces renseignements très pertinents étaient plus susceptibles de se dire satisfaits du travail de leur directeur du scrutin (24 % vs 5 % des candidats se disant ni satisfaits ni insatisfaits et 7 % des insatisfaits), de la qualité générale du service offert par Élections Canada (23 % vs 9 % des candidats se disant ni satisfaits ni insatisfaits et 10 % des insatisfaits) et de l'administration générale de l'élection (25 % vs 10 % des candidats se disant ni satisfaits ni insatisfaits et 6 % des insatisfaits).

Plus de la moitié des candidats étaient satisfaits de la qualité des listes électorales

Plus de la moitié des candidats interrogés (55 %) se sont dits plutôt satisfaits ou très satisfaits de la qualité générale des listes électorales fournies par leur directeur du scrutin. Toutefois, près du quart des répondants (24 %) étaient ni satisfaits ni insatisfaits et 11 % se sont dits insatisfaits de la qualité des listes électorales. Quelques candidats (10 %) se sont dits incertains ou n'ont pas répondu à la question.

La satisfaction exprimée à l'égard de la qualité des listes électorales est plus présente au Québec (61 %) qu'en Ontario (50 %), ainsi que chez les francophones (62 % vs 53 % des anglophones). De plus, les candidats se disant satisfaits de la qualité des listes électorales étaient plus susceptibles d'être satisfaits de l'administration générale de l'élection (de 28 % des insatisfaits à 65 % des candidats satisfaits), du travail de leur directeur du scrutin (de 33 % des insatisfaits à 60 % des candidats satisfaits) et de la qualité générale du service offert par Élections Canada (de 27 % des insatisfaits à 63 % des candidats satisfaits).

La plupart des candidats ont dit avoir pris des mesures pour protéger les renseignements personnels contenus dans les listes électorales

La plupart des candidats (86 %) ont rapporté avoir pris au moins certaines mesures pour protéger les renseignements personnels contenus dans les listes électorales qu'ils avaient reçues, tandis que 8 % des candidats ont indiqué que leur équipe n'avait pris aucune mesure à ce chapitre. Six pour cent des candidats ont exprimé de l'incertitude sur cette question.

Les candidats du Québec étaient les plus susceptibles d'avoir pris des mesures pour protéger les renseignements personnels contenus dans les listes électorales (91 % vs 80 % de ceux de la Colombie-Britannique). De telles mesures ont également surtout été prises par les candidats âgés de moins de 50 ans (90 % des candidats de moins de 30 ans et 90 % des candidats de 30 à 49 ans vs 83 % des candidats de 50 ans ou plus), par les francophones (91 % vs 85 % des anglophones) et par ceux ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (88 % vs 82 % de ceux n'y ayant pas assisté). Plus le candidat avait fait campagne souvent, moins il était susceptible d'avoir pris des mesures pour protéger les renseignements personnels (de 88 % des candidats pour qui il s'agissait de la première campagne à 87 % des candidats dont il s'agissait de la deuxième campagne et 81 % de ceux qui en étaient au moins à leur troisième campagne).

Diverses mesures prises pour protéger les renseignements personnels contenus dans les listes électorales

Les candidats ayant pris des mesures pour protéger les renseignements personnels contenus dans les listes électorales (n = 753) ont indiqué, le plus souvent, avoir détruit les listes après l'élection (26 %). La plupart des autres mesures appartiennent à l'une ou l'autre des deux catégories suivantes : conserver les listes en lieu sûr et contrôler l'accès à ces listes.

La première catégorie regroupe les mesures suivantes : avoir conservé les listes en lieu sûr (général) (15 %), sous clef (14 %), dans le bureau du candidat (9 %) ou à la maison du candidat (5 %). Dans la deuxième catégorie, les répondants ont indiqué avoir contrôlé l'accès aux listes en donnant des directives sur leur utilisation (15 %), en limitant l'accès au candidat, au directeur de campagne ou à l'agent officiel (15 %), en ne partageant pas les listes (11 %), en limitant l'accès à celles-ci, en général (7 %) et en protégeant les listes informatiques à l'aide d'un mot de passe (3 %).

Quelques candidats ont dit avoir établi des procédures pour la collecte des listes électorales après une activité (4 %) et avoir rapporté les listes au directeur du scrutin (3 %).

L'analyse des résultats a révélé quelques différences démographiques dans les mesures prises pour protéger les renseignements personnels contenus dans les listes électorales. Plus on se dirige vers l'ouest, plus la proportion de candidats ayant détruit les listes augmente (de 20 % dans la région de l'Atlantique à 25 % au Québec, 23 % en Ontario, 29 % dans les Prairies et 34 % en Colombie-Britannique). Par ailleurs, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à affirmer l'avoir fait (33 % vs 23 % des hommes). Les candidats de l'Ontario (18 %) étaient plus nombreux que ceux du Québec (11 %) à dire avoir conservé les listes en lieu sûr; il en va de même pour les anglophones (16 % vs 10 % des francophones).

Les candidats appartenant aux sous-groupes suivants étaient plus susceptibles d'affirmer avoir donné des directives sur l'utilisation des listes électorales : les candidats du Québec (21 % vs 10 % des candidats de la région de l'Atlantique, 12 % des candidats de l'Ontario et 13 % des candidats des Prairies), les francophones (21 % vs 13 % des anglophones), les membres de partis représentés à la CDC (18 % vs 11 % des membres des autres partis et 4 % des indépendants) et les candidats ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (16 % vs 9 % de ceux n'y ayant pas assisté).

Les candidats de la région de l'Atlantique (22 % vs 10 % des candidats du Québec) et les anglophones (16 % vs 10 % des francophones) étaient plus nombreux à rapporter avoir conservé les listes sous clef. Les candidats ayant moins d'expérience étaient aussi plus susceptibles de l'avoir fait (de 17 % des candidats qui en étaient à leur première campagne à 13 % des candidats pour qui il s'agissait de la deuxième campagne et 7 % des candidats qui avaient fait campagne au moins trois fois).

Les candidats étaient partagés quant à l'utilité de la « carte de bingo »

Les deux tiers (67 %) des candidats ont rapporté avoir utilisé la « carte de bingo »note 12. Les utilisateurs de cette carte (n = 587) étaient partagés quant à l'utilité de celle-ci. Si moins de la moitié des répondants (46 %) ont dit avoir trouvé cet outil utile, plus du quart (28 %) l'ont néanmoins qualifié de très utile. Par contre, 20 % n'ont pu se prononcer sur son utilité ou n'ont pas répondu à la question. Les autres ont exprimé une opinion neutre (18 %) ou ont dit l'avoir trouvé aucunement utile (16 %).

Les candidats appartenant aux sous-groupes suivants étaient plus nombreux à juger utile la « carte de bingo » :

  • Les candidats du Québec (40 %) vs ceux de la Colombie-Britannique (27 %), de la région de l'Atlantique (27 %), de l'Ontario (23 %) et des Prairies (22 %).
  • Les francophones (43 %) vs les anglophones (24 %).
  • Les candidats élus (69 %) vs les candidats non élus (24 %).
  • Les membres de partis représentés à la CDC (40 %) vs les membres des autres partis (11 %) et les indépendants (8 %).
  • Les candidats ayant fait campagne plus de deux fois (37 %) vs ceux qui en étaient à leur première (25 %) ou deuxième campagne (25 %).
  • Les répondants ayant assisté à la rencontre de tous les candidats (31 %) vs ceux n'y ayant pas assisté (16 %).

La proportion des candidats ayant trouvé utile la « carte de bingo » est proportionnelle à l'âge (de 15 % des candidats de moins de 30 ans à 26 % des candidats de 30 à 49 ans et 31 % des candidats de 50 ans ou plus).

La plupart des candidats étaient satisfaits de la qualité générale du service offert par Élections Canada

Dans l'ensemble, 79 % des candidats interrogés ont rapporté avoir été plutôt satisfaits ou très satisfaits de la qualité générale du service offert par Élections Canada au cours de la 40e élection fédérale. La plupart des autres candidats ont exprimé une opinion neutre (16 %) et quelques-uns se sont dits insatisfaits (5 %). Seulement 1 % des candidats se sont dits très insatisfaits de la qualité générale du service offert par Élections Canada au cours de la dernière élection.

L'opinion des candidats sur la qualité générale du service offert par Élections Canada varie peu d'un sous-groupe à l'autre. Ceci étant dit, nous avons constaté les différences suivantes : les candidats de l'Ontario (81 %) étaient plus nombreux que ceux des Prairies (73 %) à se dire satisfaits de la qualité générale du service offert. De plus, la satisfaction à l'égard de la qualité générale du service est plus grande chez les candidats se disant satisfaits de l'administration de l'élection (de 22 % des insatisfaits à 95 % des candidats satisfaits) et du travail de leur directeur du scrutin (de 35 % des insatisfaits à 88 % des candidats satisfaits).


Note 11 Cet outil permet à l'utilisateur de trouver des adresses civiques, des rues, des municipalités, des circonscriptions et d'autres renseignements semblables.

Note 12 Le relevé des électeurs qui ont voté le jour du scrutin. Nous avons lu ce qui suit aux répondants qui ont demandé des explications : « Il s'agit du nouveau formulaire utilisé pour inscrire le numéro d'identification des électeurs qui sont venus voter et qui a été transmis aux candidats, ou à leurs représentants, à intervalles réguliers ».