Constatations détaillées – Absentéisme des préposés au scrutin – Sondage auprès des fonctionnaires électoraux à la suite de la 44e élection générale fédérale
6. Absentéisme des préposés au scrutin
Cette section présente les résultats relatifs aux absences des préposés au scrutin et aux effets de ces absences sur le travail des autres préposés et des agents de recrutement.
La grande majorité a dit avoir travaillé tous les quarts prévus à leur horaire
Parmi les préposés au scrutin, 95 % ont dit avoir travaillé tous les quarts prévus à leur horaire. Seuls 3 % étaient absents à tous leurs quarts de travail, et 2 %, à au moins l'un d'entre eux.
À 92 %, les préposés du Québec étaient moins susceptibles d'avoir travaillé tous les quarts prévus à leur horaire que ceux des autres provinces (dont les résultats varient de 95 % à 98 %). Les superviseurs de centre de scrutin (98 %) étaient plus susceptibles de s'être présentés comme prévu à tous leurs quarts, comparativement aux scrutateurs (95 %), aux agents d'inscription (95 %) et aux préposés à l'information (94 %). Les différences entre les groupes d'âge n'étaient pas considérables.
Plus du quart de ceux qui ont manqué au moins un quart de travail attribuent leur absence à un problème de santé physique
Parmi les préposés au scrutin qui ont manqué au moins une partie de quart de travail (n = 164), 27 % ont attribué leur absence à un problème de santé physique. Viennent ensuite les répondants qui ont mis leur absence sur le compte d'une urgence familiale (15 %), d'un conflit avec leur emploi actuel ou leurs études (11 %). De plus, 6 % ont déclaré avoir peut-être été exposés à la COVID-19 ou avoir été mis en quarantaine, et 5 % étaient préoccupés par le risque d'être infectés par la COVID-19. La distribution complète des réponses est présentée à la figure 49.
L'échantillon n'est pas assez grand pour qu'on puisse analyser les différences entre les sous-groupes.
Dix-sept pour cent des personnes interrogées ont déclaré que leurs collègues étaient absents pendant une partie ou la totalité de leurs quarts de travail
Dix-sept pour cent (17 %) de tous ceux qui ont fait au moins un quart de travail ont déclaré que des collègues de travail avaient été absents pendant une partie ou la totalité de leurs quarts de travail. Environ les trois quarts d'entre eux (73 %) ont déclaré que leurs collègues n'étaient pas absents pendant une partie ou la totalité de leurs quarts de travail.
Les préposés au scrutin de l'Alberta et de l'Ontario (20 % respectivement) étaient plus susceptibles de signaler l'absence de collègues pendant une partie ou la totalité de leurs quarts de travail que ceux de la Colombie-Britannique (14 %), du Manitoba (11 %), du Québec (15 %) et du Canada atlantique (13 %). Les superviseurs de centre de scrutin (27 %) étaient plus susceptibles de déclarer cette absence que les autres postes (dont les résultats varient de 13 % à 17 %), et ceux qui travaillaient dans des bureaux de vote par anticipation (29 %) étaient plus susceptibles que ceux qui travaillaient le jour du scrutin (14 %) ou dans un bureau de vote itinérant (14 %). En revanche, ceux qui travaillaient dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée (10 %) étaient moins susceptibles de déclarer que leurs collègues étaient absents pendant une partie ou la totalité de leurs quarts de travail que ceux qui travaillaient dans un bureau de vote situé dans les communautés des Premières Nations (21 %) ou dans d'autres bureaux de vote (17 %).
La plupart du temps, l'absence n'a eu aucune incidence ou presque sur le travail du personnel
Aux préposés au scrutin qui ont signalé qu'un collègue avait manqué une partie ou la totalité de son quart (n = 668), on a demandé dans quelle mesure cette absence a eu une incidence sur leur travail. Environ les deux tiers (68 %) ont répondu que cela n'avait eu aucune incidence (31 %) ou une incidence mineure (37 %), contre un tiers (32 %) qui ont indiqué une incidence modérée ou majeure.
Les groupes suivants étaient plus susceptibles de dire que l'absence des collègues avait une incidence majeure ou modérée sur leur travail :
- les superviseurs de centre de scrutin (42 %), comparativement aux autres postes (dont les résultats varient de 21 % à 31 %);
- les préposés au scrutin de l'Ontario (35 %) et du Québec (33 %), comparativement à ceux du Manitoba (12 %).