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Résultats détaillés du sondageÉtude d'opinion publique sur des questions électorales - 3e vague

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Principales sources d'information

En mars 2023, la télévision était la principale source de nouvelles de près du tiers des électeurs (32 %), tandis que le quart (26 %) privilégiait les sites Web ou applications en ligne d'actualités. Les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux constituent la troisième principale source de nouvelles (16 %). Moins de 1 électeur sur 10 préfère la radio (8 %), les publications d'amis ou de membres de la famille sur les médias sociaux (8 %), les journaux ou les magazines imprimés (4 %) ou encore d'autres contenus d'information en ligne (3 %). La proportion d'électeurs ayant déclaré que leur principale source de nouvelles était les sites Web ou applications en ligne d'actualités a diminué significativement depuis avril 2022.

Figure 1 : Principales sources de nouvelles

Figure 1 : Principales sources de nouvelles

Q : En général, laquelle de ces sources médiatiques est votre principale source d'information?
Plusieurs réponses permises.*
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 1 : Principales sources de nouvelles »
  • 2023
    • Télévision : 32 %
    • Sites Web ou applications en ligne d'actualités : 26 %
    • Médias sociaux (surtout des publications d'organismes de presse ou de journalistes) : 16 %
    • Radio : 8 %
    • Médias sociaux (surtout les publications de mes amis ou de membres de ma famille) : 8 %
    • Journaux ou magazines imprimés : 4 %
    • Autres contenus d'information en ligne (vidéos, balados, influenceurs) : 3 %
    • Autre : 0 %
    • Aucune, je ne suis pas les nouvelles : 4 %
    • Je ne sais pas / Refus de répondre : <1 %
  • 2022
    • Télévision : 33 %
    • Sites Web ou applications en ligne d'actualités : 29 %
    • Médias sociaux (surtout des publications d'organismes de presse ou de journalistes) : 14 %
    • Radio : 8 %
    • Médias sociaux (surtout les publications de mes amis ou de membres de ma famille) : 7 %
    • Journaux ou magazines imprimés : 4 %
    • Autres contenus d'information en ligne (vidéos, balados, influenceurs) : 2 %
    • Aucune, je ne suis pas les nouvelles : 4 %
    • Je ne sais pas / Refus de répondre : 0 %
  • 2021
    • Télévision : 34 %
    • Sites Web ou applications en ligne d'actualités : 29 %
    • Médias sociaux (surtout des publications d'organismes de presse ou de journalistes) : 16 %
    • Radio : 8 %
    • Médias sociaux (surtout les publications de mes amis ou de membres de ma famille) : 7 %
    • Journaux ou magazines imprimés : 3 %
    • Autres contenus d'information en ligne (vidéos, balados, influenceurs) : aucune donnée
    • Aucune, je ne suis pas les nouvelles : 4 %
    • Je ne sais pas / Refus de répondre : 0 %

Les sous-groupes de répondants de mars 2023 présentent les écarts notables suivants en ce qui concerne les principales sources de nouvelles :

  • Les hommes sont plus susceptibles de consulter les nouvelles en ligne (31 % par rapport à 21 % des femmes), tandis que les femmes sont plus susceptibles de consulter les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux (18 % par rapport à 14 % des hommes) ou les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (10 % par rapport à 5 %).
  • Les électeurs de 18 à 34 ans sont plus susceptibles de privilégier les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (18 % par rapport à 2 % des plus de 55 ans) ainsi que les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux (31 % par rapport à 6 % des 55 ans et plus). D'autre part, les répondants de 35 à 54 ans préfèrent plus souvent les sites Web ou applications en ligne d'actualités (31 % par rapport à 23 % des 18 à 34 ans), tandis que les répondants de 55 ans et plus sont plus susceptibles d'opter pour la télévision (51 % par rapport à 9 % des 18 à 34 ans et à 27 % des 35 à 54 ans) ou encore les journaux ou les magazines imprimés (7 % par rapport à 2 % des 35 à 54 ans et à 1 % des 18 à 34 ans).
  • Comparativement aux répondants d'ailleurs au Canada, les répondants du Québec sont plus susceptibles de choisir la télévision (39 %), et ceux de l'Ontario sont plus susceptibles de choisir les sites Web ou applications en ligne d'actualités (29 %).
  • Les électeurs ayant fait quelques cours universitaires sont plus susceptibles de préférer les sites Web ou applications en ligne d'actualités (32 %), tandis que ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (21 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (18 %) le sont moins.
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (38 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (35 %) sont plus susceptibles de choisir la télévision, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (28 %) le sont moins.
  • Les électeurs autochtones sont plus susceptibles de déclarer comme principale source de nouvelles les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (17 %) ainsi que les sites Web ou applications en ligne d'actualités (37 % par rapport à 25 % des électeurs non autochtones).
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique sont plus susceptibles d'opter pour les sites Web ou applications en ligne d'actualités (28 %) par rapport à ceux qui ne s'y intéressent pas (21 %).
  • Les votants assidus sont plus susceptibles de choisir la télévision (36 % par rapport à 21 % des votants occasionnels), tandis que les votants occasionnels sont plus susceptibles de préférer les publications de leurs amis et de membres de leur famille sur les médias sociaux (14 % par rapport à 6 % des votants assidus) ou encore les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux (20 % par rapport à 14 %)1.
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste sont plus susceptibles de choisir les sites Web ou applications en ligne d'actualités comme principale source de nouvelles (31 %), tandis que ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes sont plus susceptibles de choisir les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (11 %).
  • Les répondants ayant déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique canadienne sont plus susceptibles d'indiquer comme principale source de nouvelles la télévision (35 %) et les sites Web ou applications en ligne d'actualités (28 %), tandis que ceux ayant déclaré voir rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée, sont plus susceptibles d'indiquer la radio (13 %) ou encore les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (19 %). Les répondants ayant déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne, sont plus susceptibles de mentionner comme principale source de nouvelles les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (15 %) et sont moins susceptibles de mentionner la télévision (16 %).

Région sur laquelle portent les sources de nouvelles

En pensant à leur principale source de nouvelles, 81 % des répondants ont déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique canadienne, dont 44 % disant en voir très souvent. Par ailleurs, 71 % des répondants ont déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis (33 %, très souvent), et 68 % ont déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique mondiale (26 %, très souvent).

Parmi les 17 % qui voient rarement des nouvelles sur la politique canadienne, les répondants se répartissent comme suit selon qu'ils voient souvent ou non des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée :

  • 5 % des répondants ont déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne;
  • 11 % des répondants ont déclaré voir rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée.

Figure 2 : Fréquence d’exposition aux nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis et la politique mondiale (résultats principaux)

Figure 2 : Fréquence d’exposition aux nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis et la politique mondiale (résultats principaux)

Q : En pensant à votre principale source de nouvelles, à quelle fréquence voyez-vous des nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis ou la politique du reste du monde?
Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'est possible.
Remarque : À des fins d'analyse, on a calculé une fréquence d'exposition nette en additionnant le nombre de réponses « très souvent » et « assez souvent ».

Description de la « Figure 2 : Fréquence d’exposition aux nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis et la politique mondiale (résultats principaux) »

Ce graphique montre la fréquence d’exposition aux nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis et la politique mondiale. La répartition est la suivante :

  • Politique canadienne : 81 %
  • Politique des États-Unis : 71 %
  • Politique mondiale : 68 %

Figure 3 : Fréquence d'exposition aux nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis et la politique mondiale (résultats détaillés de mars 2023)

Figure 3 : Fréquence d'exposition aux nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis et la politique mondiale (résultats détaillés de mars 2023)

Q : En pensant à votre principale source de nouvelles, à quelle fréquence voyez-vous des nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis ou la politique du reste du monde?
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 3 : Fréquence d'exposition aux nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis et la politique mondiale (résultats détaillés de mars 2023) »

Ce graphique montre en détail la fréquence d’exposition aux nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États-Unis et la politique mondiale. La répartition est la suivante :

  • Très souvent : 44 %
  • Assez souvent : 38 %
  • Assez rarement : 11 %
  • Très rarement : 6 %
  • Je ne sais pas : 2 %
  • Politique des États-Unis
  • Très souvent : 33 %
  • Assez souvent : 38 %
  • Assez rarement : 16 %
  • Très rarement : 11 %
  • Je ne sais pas : 2 %
  • Politique mondiale
  • Très souvent : 26 %
  • Assez souvent : 43 %
  • Assez rarement : 19 %
  • Très rarement : 11 %
  • Je ne sais pas : 2 %

La probabilité de voir des nouvelles sur la politique canadienne varie entre les groupes démographiques suivants :

  • Les hommes (84 %) sont plus susceptibles d'en voir que les femmes (78 %).
  • Les répondants de plus de 55 ans (90 %) sont plus susceptibles d'en voir que les 18 à 34 ans (71 %) et les 35 à 54 ans (79 %).
  • Les résidents de l'Alberta (85 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux des autres régions du Canada.
  • Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (83 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (78 %).
  • Les répondants détenant un diplôme universitaire (86 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (73 %).
  • Les répondants non autochtones (82 %) sont plus susceptibles d'en voir que les répondants autochtones (75 %).
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (93 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux qui ne s'y intéressent pas (56 %).
  • Les votants assidus (87 %) sont plus susceptibles d'en voir que les votants occasionnels (64 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (85 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux n'en ayant pas (65 %).
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (88 %) sont plus susceptibles d'en voir, tandis que ceux en ayant quelques-unes (77 %) le sont moins.
  • Les répondants faisant en général confiance aux gens (90 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux qui sont méfiants (77 %).
  • Les répondants qui se sentent plutôt polarisés (86 %) quant à la manière dont ils s'identifient à d'autres Canadiens sur le plan politique sont plus susceptibles d'en voir, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (76 %) le sont moins.

Intérêt pour la politique

La majorité des électeurs (68 %) est intéressée par la politique, dont près de 1 électeur sur 4 (24 %) qui est très intéressé et plus de 4 électeurs sur 10 (44 %) qui sont plutôt intéressés. En revanche, environ 3 électeurs sur 10 (31 %) ne sont pas intéressés par la politique, dont 1 électeur sur 5 (22 %) qui est peu intéressé et environ 1 électeur sur 10 (10 %) qui n'est pas du tout intéressé. Ces résultats n'ont pas changé depuis avril 2022.

Figure 4 : Intérêt pour la politique

Figure 4 : Intérêt pour la politique

Q : En règle générale, dans quelle mesure êtes-vous intéressé(e) par la politique?
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 4 : Intérêt pour la politique »

Ce graphique montre l'intérêt des répondants pour la politique. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Très intéressé(e) : 24 %
    • Plutôt intéressé(e) : 44 %
    • Peu intéressé(e) : 22 %
    • Pas du tout intéressé(e) : 10 %
  • 2022
    • Très intéressé(e) : 25 %
    • Plutôt intéressé(e) : 45 %
    • Peu intéressé(e) : 22 %
    • Pas du tout intéressé(e) : 8 %
  • 2021
    • Très intéressé(e) : 22 %
    • Plutôt intéressé(e) : 49 %
    • Peu intéressé(e) : 22 %
    • Pas du tout intéressé(e) : 6 %

L’intérêt pour la politique varie entre les groupes suivants :

  • Les hommes (77 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que les femmes (60 %).
  • Les électeurs de 55 ans et plus (75 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les électeurs de 35 à 54 ans (65 %) et de 18 à 34 ans (61 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (76 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (56 %) et ceux détenant un diplôme d'études collégiales (63 %) le sont moins.
  • Les répondants vivant en Alberta (74 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les répondants vivant au Québec (63 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (70 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (63 %).
  • Les répondants ayant une formation universitaire (76 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les répondants ayant une formation collégiale (63 %) ou au plus un diplôme d'études secondaires (56 %) le sont moins.
  • Les votants assidus (74 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que les votants occasionnels (49 %).
  • Les répondants ayant voté à l'élection générale fédérale de 2021 (74 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux qui avaient le droit de vote, mais n'ont pas voté (58 %)2.
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (72 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux n'en ayant pas (54 %).
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (78 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que ceux en ayant quelques-unes (61 %) le sont moins.
  • Les répondants faisant en général confiance aux gens (79 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux qui sont méfiants (62 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (78 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne (52 %), et ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (15 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent plutôt (75 %) ou fortement (79 %) polarisés quant à la manière dont ils s'identifient à d'autres Canadiens sur le plan politique sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (59 %) le sont moins.

Connaissance des compétences provinciales

La grande majorité des électeurs (82 %) en mars 2023 sait que le gouvernement provincial est principalement responsable de l'éducation, tandis que 1 électeur sur 10 (9 %) attribue cette compétence au gouvernement fédéral. Dans des proportions plus faibles, quelques répondants pensent que cette compétence relève du gouvernement municipal (3 %), alors que d'autres ne connaissent pas la réponse (5 %). Ces résultats n'ont guère varié depuis avril 2022.

Figure 5 : Connaissance des compétences provinciales

Figure 5 : Connaissance des compétences provinciales

Q : À votre connaissance, de quel palier de gouvernement relève en premier lieu l'éducation?
Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque : Cette question a été ajoutée en avril 2022.

Description de la « Figure 5 : Connaissance des compétences provinciales »

Ce graphique montre la proportion de Canadiens qui considèrent les différents ordres de gouvernement comme principaux responsables de l'éducation. La répartition est la suivante :

  • Mars 2023
    • Gouvernement provincial : 82 %
    • Gouvernement fédéral : 9 %
    • Gouvernement municipal : 3 %
    • Je ne sais pas : 5 %
  • Avril 2022
    • Gouvernement provincial : 83 %
    • Gouvernement fédéral : 10 %
    • Gouvernement municipal : 3 %
    • Je ne sais pas : 5 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils attribuent la responsabilité de l'éducation au gouvernement provincial :

  • Les répondants de 55 ans et plus (88 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial, tandis que les 18 à 34 ans (76 %) le sont moins.
  • Les répondants du Québec (89 %) et de l'Alberta (86 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux des autres régions.
  • Les répondants ayant fait quelques cours universitaires (88 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (69 %) le sont moins.
  • Les répondants non autochtones (83 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les répondants autochtones (73 %).
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux qui ne s'y intéressent pas (74 %).
  • Les votants assidus (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les votants occasionnels (67 %).
  • Les personnes ayant voté en 2021 (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les personnes n'ayant pas voté en 2021 (75 %).
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (91 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux en ayant quelques-unes (79 %) ou que ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (74 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (86 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (69 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent fortement polarisés sur le plan politique (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux qui ne se sentent pas polarisés (80 %).

Connaissance des compétences fédérales

La grande majorité des électeurs en mars 2023 connaît les compétences fédérales : 9 répondants sur 10 (89 %) savent que le gouvernement fédéral est principalement responsable de la défense. De faibles proportions d'électeurs pensent que cette compétence relève du gouvernement provincial (5 %) ou du gouvernement municipal (1 %) ou ne connaissent pas la réponse (5 %). Ces résultats n'ont guère varié depuis avril 2022.

Figure 6 : Connaissance des compétences fédérales

Figure 6 : Connaissance des compétences fédérales

Q : À votre connaissance, de quel palier de gouvernement relève en premier lieu la défense?
Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque : Comme cette question a été ajoutée en avril 2022, aucune comparaison n'est possible avec les résultats d'avril 2021.

Description de la « Figure 6 :Connaissance des compétences fédérales  »

Ce graphique montre la proportion de Canadiens qui considèrent les différents ordres de gouvernement comme principaux responsables de la défense. La répartition est la suivante :

  • Mars 2023
    • Gouvernement fédéral : 89 %
    • Gouvernement provincial : 5 %
    • Gouvernement municipal : 1 %
    • Je ne sais pas : 5 %
  • Avril 2022
    • Gouvernement fédéral : 90 %
    • Gouvernement provincial : 4 %
    • Gouvernement municipal : 1 %
    • Je ne sais pas : 5 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils attribuent la responsabilité de la défense au gouvernement fédéral :

  • Les répondants de 55 ans et plus (97 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que les 18 à 34 ans (77 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (93 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (78 %) le sont moins.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (93 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que ceux qui ne s'y intéressent pas (80 %).
  • Les votants assidus (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les votants occasionnels (71 %).
  • Les personnes ayant voté en 2021 (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les personnes n'ayant pas voté en 2021 (76 %).
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (96 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux en ayant quelques-unes (85 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (83 %) le sont moins.
  • Les répondants faisant en général confiance aux gens (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que ceux qui sont méfiants (86 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (93 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles uniquement sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale (73 %) et ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (73 %), le sont moins.

Confiance dans les institutions canadiennes

On a demandé aux répondants s'ils font confiance à sept institutions canadiennes, listées en ordre aléatoire. La plus grande proportion de répondants (72 %) affirme faire beaucoup ou assez confiance à la police. Suit de près la proportion faisant confiance à EC (70 %), qui a diminué de 4 points depuis avril 2022. Près de la moitié des répondants affirme faire confiance au gouvernement fédéral (53 %), au gouvernement provincial (52 %) et aux médias (49 %). Environ le tiers des répondants (35 %) font confiance aux grandes entreprises et sociétés, et seulement un peu plus de 1 électeur sur 5 (22 %) fait confiance aux plateformes de médias sociaux.

Figure 7 : Confiance dans les institutions canadiennes (suivi)

Figure 7 : Confiance dans les institutions canadiennes (suivi)

Q : Dans quelle mesure faites-vous confiance aux institutions canadiennes suivantes?
Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque 1 : À des fins de comparaison, on a calculé la confiance nette en additionnant le nombre de réponses « beaucoup confiance » et « assez confiance ».
Remarque 2 : Comme le choix de réponse « Plateformes de médias sociaux » a été ajouté en avril 2022, aucune comparaison n'est possible avec les résultats d'avril 2021.

Description de la « Figure 7 : Confiance dans les institutions canadiennes (suivi) »

Ce graphique montre la confiance des répondants dans les institutions canadiennes. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Police : 72 %
    • Élections Canada : 70 %
    • Gouvernement fédéral : 53 %
    • Gouvernement provincial : 52 %
    • Médias : 49 %
    • Grandes entreprises / sociétés : 35 %
    • Plateformes de médias sociaux : 22 %
  • 2022
    • Police : 72 %
    • Élections Canada : 74 %
    • Gouvernement fédéral : 54 %
    • Gouvernement provincial : 55 %
    • Médias : 51 %
    • Grandes entreprises / sociétés : 37 %
    • Plateformes de médias sociaux : 22 %
  • 2021
    • Police : 74 %
    • Élections Canada : 78 %
    • Gouvernement fédéral : 54 %
    • Gouvernement provincial : 55 %
    • Médias : 55 %
    • Grandes entreprises / sociétés : 38 %
    • Plateformes de médias sociaux : aucune donnée

Dans les résultats détaillés du sondage, EC est l'institution en laquelle la plus grande proportion d'électeurs (25 %) affirme avoir beaucoup confiance, comparativement à la police (18 %), aux gouvernements fédéral et provincial (10 % et 9 % respectivement) et aux médias (6 %).

Figure 8 : Confiance dans les institutions canadiennes (résultats détaillés de mars 2023)

Figure 8 : Confiance dans les institutions canadiennes (résultats détaillés de mars 2023)

Q : Dans quelle mesure faites-vous confiance aux institutions canadiennes suivantes?
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 8 : Confiance dans les institutions canadiennes (résultats détaillés de mars 2023) »

Ce graphique montre la confiance des répondants dans les différentes institutions canadiennes. La répartition est la suivante :

  • 1. Police
    • Beaucoup confiance : 18 %
    • Assez confiance : 54 %
    • Peu confiance : 19 %
    • Pas confiance : 6 %
    • Je ne sais pas : 3 %
  • 2. Élections Canada
    • Beaucoup confiance : 25 %
    • Assez confiance : 45 %
    • Peu confiance : 19 %
    • Pas confiance : 7 %
    • Je ne sais pas : 5 %
  • 3. Gouvernement fédéral
    • Beaucoup confiance : 10 %
    • Assez confiance : 43 %
    • Peu confiance : 27 %
    • Pas confiance : 17 %
    • Je ne sais pas : 3 %
  • 4. Gouvernement provincial
    • Beaucoup confiance : 9 %
    • Assez confiance : 43 %
    • Peu confiance : 30 %
    • Pas confiance : 15 %
    • Je ne sais pas : 3 %
  • 5. Médias
    • Beaucoup confiance : 6 %
    • Assez confiance : 43 %
    • Peu confiance : 33 %
    • Pas confiance : 14 %
    • Je ne sais pas : 4 %
  • 6. Grandes entreprises / sociétés
    • Beaucoup confiance : 3 %
    • Assez confiance : 32 %
    • Peu confiance : 43 %
    • Pas confiance : 17 %
    • Je ne sais pas : 5 %
  • 7. Plateformes de médias sociaux
    • Beaucoup confiance : 3 %
    • Assez confiance : 19 %
    • Peu confiance : 47 %
    • Pas confiance : 27 %
    • Je ne sais pas : 4 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils font beaucoup confiance ou assez confiance à EC3  :

  • Les électeurs de 55 ans et plus (78 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que les électeurs de 35 à 54 ans (64 %) et de 18 à 34 ans (63 %) le sont moins.
  • Les électeurs de la Colombie-Britannique (74 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que les électeurs du Manitoba et de la Saskatchewan (63 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (73 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (64 %).
  • Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (77 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que ceux ayant une formation collégiale (66 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (56 %) le sont moins.
  • Les répondants autochtones (64 %) sont moins susceptibles de faire confiance à EC que les répondants non autochtones (71 %).
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (77 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux qui ne s'y intéressent pas (55 %).
  • Les votants assidus (75 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les votants occasionnels (52 %).
  • Les personnes ayant voté en 2021 (75 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les personnes n'ayant pas voté (59 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (75 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux n'en ayant pas (53 %).
  • Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (89 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que les électeurs en ayant quelques-unes (63 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (48 %) le sont moins.
  • Les répondants faisant en général confiance aux gens (84 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux qui sont méfiants (62 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (74 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (53 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (75 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (64 %) le sont moins.

Opinion sur l'équité des élections fédérales

En règle générale, la majorité des électeurs (78 %) en mars 2023 pense qu'EC gère les élections fédérales de façon équitable : près de la moitié d'entre eux (37 %) pense qu'il gère les élections de manière très équitable, et l'autre moitié (41 %), de manière plutôt équitable. Par contre, 13 % des électeurs croient qu'EC gère les élections de façon inéquitable : 9 % croient qu'il les gère de manière plutôt inéquitable, et 4 %, de manière très inéquitable.

Toutefois, une proportion plus faible d'électeurs en mars 2023 pense qu'EC gère les élections de façon équitable comparativement à avril 2021 (78 % par rapport à 81 %); la tendance à la baisse se poursuit depuis avril 2021 (87 %).

Figure 9 : Équité d’Élections Canada pour la gestion des élections fédérales

Figure 9 : Équité d’Élections Canada pour la gestion des élections fédérales

Q : En pensant aux élections fédérales en général, dans quelle mesure diriez-vous qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable ou inéquitable?
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 9 : Équité d’Élections Canada pour la gestion des élections fédérales »

Ce graphique montre l'opinion des répondants sur la capacité d'Élections Canada à organiser une élection de façon équitable. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Très équitable : 37 %
    • Plutôt équitable : 41 %
    • Plutôt inéquitable : 9 %
    • Très inéquitable : 4 %
    • Je ne sais pas : 9 %
  • 2022
    • Très équitable : 41 %
    • Plutôt équitable : 40 %
    • Plutôt inéquitable : 7 %
    • Très inéquitable : 4 %
    • Je ne sais pas : 8 %
  • 2021
    • Très équitable : 44 %
    • Plutôt équitable : 42 %
    • Plutôt inéquitable : 6 %
    • Très inéquitable : 2 %
    • Je ne sais pas : 5 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils croient qu'EC gère les élections fédérales de façon équitable :

  • Les hommes (82 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que les femmes (74 %).
  • Les électeurs de 55 ans et plus (85 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que les électeurs de 35 à 54 ans (72 %) et de 18 à 34 ans (73 %) le sont moins.
  • Les électeurs de la Colombie-Britannique (82 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que les électeurs de l'Alberta (73 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (80 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (73 %).
  • Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (84 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (73 %) ou détenant au plus un diplôme d'études secondaires (68 %) le sont moins.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (84 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que ceux qui ne s'y intéressent pas (64 %).
  • Les votants assidus (82 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que les votants occasionnels (65 %).
  • Les personnes ayant voté en 2021 (82 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que les personnes n'ayant pas voté (73 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (81 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que ceux n'en ayant pas (65 %).
  • Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (93 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que ceux en ayant quelques-unes (72 %) et ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (60 %) le sont moins.
  • Les répondants faisant en général confiance aux gens (90 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que ceux qui sont méfiants (71 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (81 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (64 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent fortement (84 %) ou plutôt polarisés (81 %) sur le plan politique sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (73 %) le sont moins.

Raisons de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable

Parmi les 13 % de répondants en mars 2023 qui pensent qu'EC gère les élections de façon inéquitable, environ la moitié (44 %) donnent une raison qui explique cette opinion. L'autre moitié (56 %) ne donne pas de raison particulière (30 %), ne sait pas (9 %) ou préfère ne pas répondre (17 %).

Les raisons les plus courantes de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable sont les suivantes : incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections ou croyance que les élections sont « truquées » (18 %); distribution régionale inéquitable des sièges ou permettant que le résultat soit déterminé par l'Ontario et le Québec (8 %); préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise (7 %). Parmi les autres raisons figurent l'incertitude quant à l'équité du système (6 %) et un manque de confiance général dans le gouvernement et les politiciens (5 %). D'autres raisons ont été mentionnées dans une moindre mesure.

Les raisons suivantes de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable sont mentionnées par une proportion significativement plus élevée de répondants en mars 2023 par rapport à avril 2022 :

  • incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (18 % en mars 2023 par rapport à 11 % en avril 2022);
  • préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise (7 % par rapport à 0 %);
  • incertitude quant à l'équité du système (6 % par rapport à 2 %).

Figure 10 : Raisons de penser qu’Élections Canada ne gère pas les élections de façon équitable

Figure 10 : Raisons de penser qu’Élections Canada ne gère pas les élections de façon équitable

Q : Avez-vous une raison particulière de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable? réponses spontanées*
Base : répondants qui ont dit qu'Élections Canada gère les élections de façon plutôt ou très inéquitable (n = 324).
*Comme les répondants pouvaient donner plus d'une réponse, le total peut dépasser 100 %

Description de la « Figure 10 : Raisons de penser qu’Élections Canada ne gère pas les élections de façon équitable »

Ce graphique montre les raisons pour lesquelles certains répondants croient qu'Élections Canada mène des élections inéquitables. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) : 18 %
    • Distribution régionale inéquitable des sièges; le résultat est déterminé par l'Ontario et le Québec : 8 %
    • Préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise : 7 %
    • Incertitude quant à l'équité du système (les règles en elles-mêmes sont inéquitables) : 6 %
    • Manque de confiance dans le gouvernement, la politique et les politiciens : 5 %
    • Risque trop élevé de fraude électorale : 1 %
    • Résultats décevants : 1 %
    • Aversion pour le vote par la poste : 1 %
    • Services électoraux insatisfaisants : 0 %
    • Désorganisation/problèmes : 0 %
    • Autre : 4 %
    • Aucune raison particulière : 30 %
    • Je ne sais pas : 9 %
    • Je préfère ne pas répondre : 17 %
  • 2022
    • Incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) : 11 %
    • Distribution régionale inéquitable des sièges; le résultat est déterminé par l'Ontario et le Québec : 16 %
    • Préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise : 0 %
    • Incertitude quant à l'équité du système (les règles en elles-mêmes sont inéquitables) : 2 %
    • Manque de confiance dans le gouvernement, la politique et les politiciens : 6 %
    • Risque trop élevé de fraude électorale : 2 %
    • Résultats décevants : 0 %
    • Aversion pour le vote par la poste : 7 %
    • Services électoraux insatisfaisants : 0 %
    • Autre : 5 %
    • Aucune raison particulière : 26 %
    • Je ne sais pas : 8 %
    • Je préfère ne pas répondre : 14 %
  • 2021
    • Incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) : 10 %
    • Distribution régionale inéquitable des sièges; le résultat est déterminé par l'Ontario et le Québec : 9 %
    • Préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise : 0 %
    • Incertitude quant à l'équité du système (les règles en elles-mêmes sont inéquitables) : 8 %
    • Manque de confiance dans le gouvernement, la politique et les politiciens : 8 %
    • Risque trop élevé de fraude électorale : 0 %
    • Résultats décevants : 2 %
    • Aversion pour le vote par la poste : 0 %
    • Services électoraux insatisfaisants : 4 %
    • Autre : 5 %
    • Aucune raison particulière : 35 %
    • Je ne sais pas : 8 %
    • Je préfère ne pas répondre : 12 %

Les sous-groupes de répondants présentent les écarts notables suivants en ce qui concerne les raisons de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable :

  • Les répondants de 35 à 54 ans sont significativement plus susceptibles de mentionner des préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise (11 % par rapport à 1 % des 18 à 34 ans), tandis que les répondants de 18 à 34 ans sont plus susceptibles de n'avoir aucune raison particulière (39 %).
  • Les répondants de l'Alberta sont significativement plus susceptibles de mentionner la distribution régionale inéquitable des sièges (28 %), tandis que les répondants de l'Ontario sont plus susceptibles de mentionner l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (26 %).
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique sont plus susceptibles de mentionner l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (23 % par rapport à 11 % de ceux qui ne s'y intéressent pas), l'incertitude quant à l'équité du système (9 % par rapport à 2 %) et des préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise (9 % par rapport à 4 %).
  • Les votants assidus sont plus susceptibles que les votants occasionnels de mentionner la distribution régionale inéquitable des sièges (11 % par rapport à 2 %) et des préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise (9 % par rapport à 2 %).
  • Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes sont plus susceptibles de mentionner l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (32 % par rapport à 12 % de ceux ayant quelques croyances conspirationnistes et à 4 % de ceux n'en ayant aucune).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (9 %) sont plus susceptibles de mentionner des préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangère/chinoise que ceux n'en ayant pas (2 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne sont significativement plus susceptibles de mentionner l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (22 %) et l'incertitude quant à l'équité du système (8 %), tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée, sont plus susceptibles de n'avoir aucune raison particulière (59 %).

Confiance relative aux changements électoraux

On a mené une expérience d'échantillon fractionné afin d'étudier la mesure dans laquelle les électeurs font généralement confiance au gouvernement s'il propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent et la mesure dans laquelle ils font expressément confiance à EC s'il propose de tels changements.

Pour l'une des moitiés de l'échantillon fractionné, près des deux tiers des répondants (65 %) sont d'accord avec l'énoncé « Si le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens » : 20 % sont fortement d'accord, et 45 %, plutôt d'accord. Inversement, 1 répondant sur 5 (21 %) est en désaccord avec l'énoncé, 15 % étant plutôt en désaccord, et 7 %, fortement en désaccord; 14 % des répondants ont dit ne pas savoir. Les résultats pour les deux versions de l'énoncé n'ont guère varié depuis avril 2022.

Figure 11 : Confiance relative aux changements électoraux (gouvernement)

Figure 11 : Confiance relative aux changements électoraux (gouvernement)

Q : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant?
Si le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens.
Base : moitié des répondants (n = 1 253).
Remarque : Cette question a été ajoutée en avril 2022.

Description de la « Figure 11 : Confiance relative aux changements électoraux (gouvernement) »

Ce graphique montre la mesure dans laquelle les répondants font confiance au gouvernement s'il propose des changements au déroulement des élections. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Fortement d'accord : 20 %
    • Plutôt d'accord : 45 %
    • Plutôt en désaccord : 15 %
    • Fortement en désaccord : 7 %
    • Je ne sais pas : 14 %
  • 2022
    • Fortement d'accord : 18 %
    • Plutôt d'accord : 46 %
    • Plutôt en désaccord : 14 %
    • Fortement en désaccord : 7 %
    • Je ne sais pas : 15 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord que le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent dans le but de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens :

  • Les électeurs de 18 à 34 ans (70 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux de tous les autres groupes d'âge.
  • Les électeurs du Québec (71 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux de toutes les autres régions du Canada.
  • Les répondants non handicapés sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les électeurs handicapés (66 % par rapport à 55 %).
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (73 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux en ayant quelques-unes (62 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (54 %) le sont moins.
  • Les répondants faisant en général confiance aux gens (72 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui sont méfiants (62 %).
  • Les répondants qui se sentent fortement polarisés (73 %) quant à la manière dont ils s'identifient à d'autres Canadiens sur le plan politique sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (61 %) le sont moins.

Pour l'autre moitié de l'échantillon fractionné, une plus grande proportion des répondants (73 %) sont d'accord avec l'énoncé « Si Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens » : 27 % sont fortement d'accord, et 46 %, plutôt d'accord. Par contre, 8 % des répondants sont plutôt en désaccord avec l'énoncé, et 3 % sont fortement en désaccord, tandis que 16 % ont dit ne pas savoir, ce qui représente une augmentation significative par rapport à 13 % en avril 2022.

Figure 12 : Confiance relative aux changements électoraux (Élections Canada)

Figure 12 : Confiance relative aux changements électoraux (Élections Canada)

Q : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant?
Si Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens.
Base : moitié des répondants (n = 1 252).
Remarque : Cette question a été ajoutée en avril 2022.

Description de la « Figure 12 : Confiance relative aux changements électoraux (Élections Canada) »

Ce graphique montre la mesure dans laquelle les répondants font confiance à Élections Canada s'il propose des changements au déroulement des élections. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Fortement d'accord : 27 %
    • Plutôt d'accord : 46 %
    • Plutôt en désaccord : 8 %
    • Fortement en désaccord : 3 %
    • Je ne sais pas : 16 %
  • 2022
    • Fortement d'accord : 28 %
    • Plutôt d'accord : 47 %
    • Plutôt en désaccord : 8 %
    • Fortement en désaccord : 3 %
    • Je ne sais pas : 13 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord qu'EC propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent dans le but de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens :

  • Les électeurs du Québec sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé (79 %), tandis que ceux de l'Alberta le sont moins (66 %).
  • Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (75 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (69 %).
  • Les répondants détenant au moins un diplôme universitaire (77 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux ayant un niveau d'études moins élevé.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (79 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui ne s'y intéressent pas (62 %).
  • Les votants assidus (75 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les votants occasionnels (67 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (75 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux n'en ayant pas (66 %).
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (88 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux en ayant quelques-unes (66 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (63 %) le sont moins.
  • Les répondants faisant en général confiance aux gens (82 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui sont méfiants (70 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (77 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (62 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (80 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (67 %) le sont moins.

Entrave au processus électoral

On a demandé aux répondants s'ils pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir un impact sur le résultat de la prochaine élection fédérale au Canada.

De manière comparable à avril 2022, la plus grande proportion d'électeurs (76 %) en mars 2023 pense que la diffusion de fausses informations en ligne pourrait avoir au moins un impact modéré sur le résultat de la prochaine élection fédérale, dont 4 sur 10 (41 %) pensent que cet élément pourrait avoir un impact majeur. La deuxième plus grande proportion de répondants (66 %) estime que les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne pourraient avoir un impact (31 % pensant que l'impact pourrait être majeur), suivie de près par la proportion de répondants (65 %) qui pense que les pays ou les groupes étrangers utilisant les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens pourraient avoir un impact (28 % pensant que l'impact pourrait être majeur). Enfin, 6 électeurs sur 10 (62 %) pensent que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection pourrait avoir un impact (34 % pensant que l'impact pourrait être majeur).

Les proportions de répondants qui pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir au moins un impact modéré sur le résultat de la prochaine élection fédérale n'ont pas changé depuis avril 2022. Cependant, une proportion significativement plus élevée de répondants estime que les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne pourraient avoir un impact majeur (31 % par rapport à 27 % en avril 2022) et que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection pourrait également avoir un impact majeur (34 % par rapport à 29 %).

Figure 13 : Perception de l’impact d’une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (suivi)

Figure 13 : Perception de l’impact d’une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (suivi)

Q : D'après ce que vous avez vu ou entendu récemment, quel impact les éléments suivants pourraient-ils avoir sur le résultat de la prochaine élection? Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque 1 : À des fins de comparaison, on a calculé l'impact net en additionnant le nombre de réponses « impact majeur » et « impact modéré ».
Remarque 2 : Le choix de réponse « Fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne » a été ajouté à la deuxième vague, en avril 2022.

Description de la « Figure 3 : Perception de l’impact d’une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (suivi) »

Ce graphique montre les perceptions des répondants quant aux impacts de différents types d'entrave au processus électoral sur le résultat de la prochaine élection. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Diffusion de fausses informations en ligne : 76 %
    • Fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne : 66 %
    • Pays ou groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens : 65 %
    • Piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection : 62 %
  • 2022
    • Diffusion de fausses informations en ligne : 77 %
    • Fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne : 65 %
    • Pays ou groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens : 64 %
    • Piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection : 60 %
  • 2021
    • Diffusion de fausses informations en ligne : 78 %
    • Fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne : aucune donnée
    • Pays ou groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens : 61 %
    • Piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection : 55 %

Figure 14 : Perception de l’impact d’une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (résultats détaillés de mars 2023)

Figure 14 : Perception de l’impact d’une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (résultats détaillés de mars 2023)

Q : D'après ce que vous avez vu ou entendu récemment, quel impact les éléments suivants pourraient-ils avoir sur le résultat de la prochaine élection?
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 14 : Perception de l’impact d’une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (résultats détaillés de mars 2023) »

Ce graphique montre la perception des répondants quant à l'impact que différents facteurs pourraient avoir sur le résultat de la prochaine l'élection. La répartition est la suivante :

  • 2023
  • 1. Diffusion de fausses informations en ligne
  • Impact majeur : 41 %
  • Impact modéré : 35 %
  • Impact mineur : 14 %
  • Aucun impact : 3 %
  • Je ne sais pas : 7 %
  • 2. Fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne
  • Impact majeur : 31 %
  • Impact modéré : 35 %
  • Impact mineur : 19 %
  • Aucun impact : 3 %
  • Je ne sais pas : 12 %
  • 3. Pays ou groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens
  • Impact majeur : 28 %
  • Impact modéré : 37 %
  • Impact mineur : 23 %
  • Aucun impact : 3 %
  • Je ne sais pas : 9 %
  • 4. Piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection
  • Impact majeur : 34 %
  • Impact modéré : 28 %
  • Impact mineur : 20 %
  • Aucun impact : 7 %
  • Je ne sais pas : 11 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent que la diffusion de fausses informations en ligne pourrait avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :

  • Les électeurs ayant au moins un diplôme universitaire (78 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (69 %) le sont moins.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (80 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (67 %).
  • Les votants assidus (77 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (71 %).
  • Les électeurs ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (79 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (64 %).
  • Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (81 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes (71 %) le sont moins.
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (79 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (62 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent plutôt (81 %) ou fortement (86 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (69 %) le sont moins.

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent que les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne pourraient avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :

  • Les électeurs de plus de 55 ans (70 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les 18 à 34 ans (60 %) le sont moins.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (72 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (53 %).
  • Les votants assidus (68 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (59 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (68 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (59 %).
  • Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (81 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes (62 %) le sont moins.
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (70 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (44 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent plutôt (77 %) ou fortement (70 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (60 %) le sont moins.

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent que les pays ou les groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens pourraient avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :

  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (51 %).
  • Les votants assidus (67 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (56 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (68 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (54 %).
  • Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (77 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes (62 %) le sont moins.
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne sont plus susceptibles de penser ainsi (68 %), tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (46 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent plutôt (69 %) ou fortement (76 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (57 %) le sont moins.

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection pourrait avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :

  • Les électeurs de plus de 55 ans (66 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les 18 à 34 ans (57 %) le sont moins.
  • Les femmes (64 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les hommes (60 %).
  • Les électeurs du Québec (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs des autres régions.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (65 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (55 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (64 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (57 %).
  • Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (80 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (55 %) le sont moins.
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (64 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (49 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent plutôt (66 %) ou fortement (73 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (56 %) le sont moins.

Opinion sur l'intégrité du système électoral au Canada

En mars 2023, environ 6 répondants sur 10 (61 %) d'un échantillon fractionné d'électeurs pensent que le système électoral au Canada est sûr et fiable, 1 répondant sur 4 (27 %) pense qu'il est vulnérable à la fraude, et 1 répondant sur 10 (12 %) ne sait pas.

En comparaison avec les résultats d'avril 2022, une proportion significativement plus faible de répondants en mars 2023 est d'accord avec l'énoncé voulant que le vote soit sûr et fiable (61 % par rapport à 68 %), et une proportion plus élevée affirme que le vote est vulnérable à la fraude (27 % par rapport à 21 %); la tendance se poursuit depuis avril 2021.

Figure 15 : Opinion sur le système électoral au Canada

Figure 15 : Opinion sur le système électoral au Canada

Q : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre opinion à propos du système électoral au Canada?
Base : moitié des répondants (n = 1 253).

Description de la « Figure 15 : Opinion sur le système électoral au Canada »

Ce graphique montre l'opinion des répondants sur la fiabilité du système électoral au Canada. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Le vote est sûr et fiable : 61 %
    • Le vote est vulnérable à la fraude : 27 %
    • Je ne sais pas : 12 %
  • 2022
    • Le vote est sûr et fiable : 68 %
    • Le vote est vulnérable à la fraude : 21 %
    • Je ne sais pas : 11 %
  • 2021
    • Le vote est sûr et fiable : 74 %
    • Le vote est vulnérable à la fraude : 17 %
    • Je ne sais pas : 9 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils croient que le système électoral au Canada est sûr et fiable :

  • Les hommes (65 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que les femmes (58 %).
  • Les électeurs de la Colombie-Britannique (70 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux du Québec (52 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (64 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (56 %).
  • Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (69 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (50 %) le sont moins.
  • Les répondants immigrants (72 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que les répondants non immigrants (60 %).
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (65 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux qui ne s'y intéressent pas (52 %).
  • Les votants assidus (65 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que les votants occasionnels (48 %).
  • Les répondants ayant voté à l'élection de 2021 (66 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux qui n'ont pas voté en 2021 (43 %).
  • Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (80 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux en ayant quelques-unes (55 %) et ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (38 %) le sont moins.
  • Les électeurs faisant en général confiance aux gens (73 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux qui sont méfiants (54 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (64 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (46 %), le sont moins.

Opinion sur l'intégrité du vote par la poste au Canada

En mars 2023, 4 répondants sur 10 (42 %) d'un échantillon fractionné pensent que le vote par la poste est sûr et fiable, et une proportion comparable (41 %) pense qu'il est vulnérable à la fraude. Moins de 1 répondant sur 5 (17 %) affirme ne pas savoir.

En comparaison avec les résultats d'avril 2022, une proportion significativement plus faible de répondants en mars 2023 est d'accord avec l'énoncé voulant que le vote par la poste soit sûr et fiable (42 % par rapport à 46 %), et une proportion significativement plus élevée affirme que le vote par la poste est vulnérable à la fraude (41 % par rapport à 35 %); la tendance se poursuit depuis avril 2021.

Figure 16 : Opinion sur le vote par la poste

Figure 16 : Opinion sur le vote par la poste

Q : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre opinion à propos du vote par la poste au Canada?
Base : moitié des répondants (n = 1 252).

Description de la « Figure 16 : Opinion sur le vote par la poste »

Ce graphique montre l'opinion des répondants sur la fiabilité du système de vote postal au Canada. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Le vote par la poste est sûr et fiable : 42 %
    • Le vote par la poste est vulnérable à la fraude : 41 %
    • Je ne sais pas : 17 %
  • 2022
    • Le vote par la poste est sûr et fiable : 46 %
    • Le vote par la poste est vulnérable à la fraude : 35 %
    • Je ne sais pas : 19 %
  • 2021
    • Le vote par la poste est sûr et fiable : 51 %
    • Le vote par la poste est vulnérable à la fraude : 32 %
    • Je ne sais pas : 17 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils croient que le vote par la poste est sûr et fiable :

  • Les hommes (48 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que les femmes (35 %).
  • Les répondants de la Colombie-Britannique (57 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux du Québec (35 %) le sont moins.
  • Les électeurs habitant dans une région urbaine ou suburbaine (45 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (32 %).
  • Les répondants ayant fait des études universitaires (46 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux détenant un diplôme d'un collège ou d'une école de métier (36 %) le sont moins.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (49 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux qui ne s'y intéressent pas (26 %).
  • Les votants assidus (43 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que les votants occasionnels (36 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (43 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux n'en ayant pas (36 %).
  • Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (63 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux en ayant quelques-unes (32 %) et ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (22 %) le sont moins.
  • Les répondants faisant en général confiance aux gens (60 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux qui sont méfiants (32 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (44 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (28 %), le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent fortement polarisés sur le plan politique (56 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (35 %) le sont moins.

Types de fraude électorale

Les électeurs devaient indiquer la fréquence à laquelle ils pensent que différents types de fraude électorale se produisent lors des élections fédérales canadiennes.

En mars 2023, dans une proportion semblable à celle constatée en avril 2022, 2 électeurs sur 5 (42 %) pensent que des personnes se faisant passer pour d'autres est un type de fraude électorale qui se produit lors des élections fédérales canadiennes, 1 électeur sur 10 (9 %) pensant que cela se produit souvent, et 1 sur 3 (32 %) pensant que cela se produit parfois.

Un peu plus du tiers (36 %) des électeurs pense qu'il arrive souvent (9 %) ou parfois (27 %) qu'une personne vote sans être citoyenne canadienne, et le tiers (33 %) pense qu'il arrive souvent (8 %) ou parfois (25 %) qu'une personne vote plus d'une fois. La plus faible proportion (29 %) pense que le vol ou la modification de bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne est un type de fraude qui se produit souvent (6 %) ou parfois (23 %).

Les proportions n'ont guère varié depuis avril 2022.

Figure 17 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (suivi)

Figure 17 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (suivi)

Q : En général, à quelle fréquence pensez-vous que les types de fraudes électorales suivants se produisent lors des élections fédérales canadiennes?
Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque : À des fins d'analyse, la fréquence totale a été calculée en additionnant le nombre de réponses « souvent » et « parfois ».

Description de la « Figure 17 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (suivi) »

Ce graphique montre la perception des répondants sur la fréquence de types particuliers de fraude électorale. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Une personne qui se fait passer pour une autre : 42 %
    • Une personne qui vote sans être citoyenne canadienne : 36 %
    • Une personne qui vote plus d'une fois : 33 %
    • Une personne qui vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne : 29 %
  • 2022
    • Une personne qui se fait passer pour une autre : 41 %
    • Une personne qui vote sans être citoyenne canadienne : 35 %
    • Une personne qui vote plus d'une fois : 33 %
    • Une personne qui vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne : 29 %
  • 2021
    • Une personne qui se fait passer pour une autre : 39 %
    • Une personne qui vote sans être citoyenne canadienne : 35 %
    • Une personne qui vote plus d'une fois : 29 %
    • Une personne qui vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne : 25 %

Remarque : À des fins d'analyse, la fréquence totale a été calculée en additionnant le nombre de réponses « souvent » et « parfois ».

Figure 18 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (résultats détaillés de mars 2023)

Figure 18 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (résultats détaillés de mars 2023)

Q : En général, à quelle fréquence pensez-vous que les types de fraudes électorales suivants se produisent lors des élections fédérales canadiennes?
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 18 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (résultats détaillés de mars 2023) »

Ce graphique montre la proportion de répondants qui pensent que des types particuliers de fraude électorale se produisent à une fréquence donnée. La répartition est la suivante :

  • 1. Une personne qui se fait passer pour une autre
    • Souvent : 9 %
    • Parfois : 32 %
    • Rarement : 31 %
    • Presque jamais : 18 %
    • Je ne sais pas : 9 %
  • 2. Une personne qui vote sans être citoyenne canadienne
    • Souvent : 9 %
    • Parfois : 27 %
    • Rarement : 30 %
    • Presque jamais : 22 %
    • Je ne sais pas : 12 %
  • 3. Une personne qui vote plus d'une fois
    • Souvent : 8 %
    • Parfois : 25 %
    • Rarement : 32 %
    • Presque jamais : 26 %
    • Je ne sais pas : 9 %
  • 4. Une personne qui vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne
    • Souvent : 6 %
    • Parfois : 23 %
    • Rarement : 29 %
    • Presque jamais : 31 %
    • Je ne sais pas : 11 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il arrive souvent ou parfois qu'une personne se fasse passer pour une autre lors des élections fédérales canadiennes :

  • Les femmes (45 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les hommes (38 %).
  • Les électeurs vivant au Québec (49 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux vivant en Colombie-Britannique (33 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (46 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (40 %).
  • Les répondants ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (46 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (38 %) le sont moins.
  • Les répondants non immigrants (42 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les répondants immigrants (35 %) le sont moins.
  • Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (70 %) et ceux en ayant quelques-unes (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (26 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (49 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (32 %).
  • Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (39 %) le sont moins.

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il arrive souvent ou parfois qu'une personne vote sans être citoyenne canadienne lors des élections fédérales canadiennes :

  • Les électeurs de l'Alberta (43 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux des autres régions.
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (43 %) ou ayant fait des études collégiales (39 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (31 %) le sont moins.
  • Les électeurs autochtones (51 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (35 %).
  • Les électeurs nés au Canada (36 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs immigrants (30 %).
  • Les électeurs handicapés (43 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non handicapés (35 %).
  • Les votants occasionnels (40 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (34 %).
  • Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (66 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (22 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (29 %).

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il arrive souvent ou parfois qu'une personne vote plus d'une fois lors des élections fédérales canadiennes :

  • Les électeurs vivant au Québec (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux vivant en Colombie-Britannique (26 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (38 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (30 %).
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (38 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (37 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (28 %) le sont moins.
  • Les électeurs autochtones (48 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (32 %).
  • Les électeurs nés au Canada (33 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs immigrants (26 %).
  • Les votants occasionnels (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (30 %).
  • Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes ayant voté en 2021 (30 %).
  • Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (38 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux en ayant une connaissance (31 %).
  • Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (64 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (17 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (38 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (25 %).

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il arrive souvent ou parfois qu'une personne vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne lors des élections fédérales canadiennes :

  • Les femmes (33 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les hommes (26 %).
  • Les électeurs de 18 à 34 ans (39 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les 55 ans et plus (21 %).
  • Les répondants vivant en Ontario (32 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux vivant en Colombie-Britannique (21 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (32 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (28 %).
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (34 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (26 %) le sont moins.
  • Les électeurs autochtones (43 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (29 %).
  • Les votants occasionnels (40 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (26 %).
  • Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes ayant voté en 2021 (26 %).
  • Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (38 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux en ayant une connaissance (27 %).
  • Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (62 %) et ceux en ayant quelques-unes (32 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (12 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (36 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (21 %).
  • Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (33 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (26 %) le sont moins.

Efficacité politique

En mars 2023, les deux tiers des électeurs (65 %) ne pensent pas que le gouvernement se soucie beaucoup de ce que les gens comme eux pensent : 26 % sont fortement d'accord avec cet énoncé, et 39 % sont plutôt d'accord. Environ la moitié des électeurs canadiens (51 %) sont fortement d'accord (12 %) ou plutôt d'accord (39 %) pour dire que la politique et le gouvernement semblent parfois si compliqués que des gens comme eux ne peuvent pas comprendre ce qui se passe. Quatre électeurs sur 10 (40 %) sont d'accord pour dire que tous les partis politiques sont du pareil au même et qu'ils n'offrent pas vraiment de choix, 10 % étant fortement d'accord, et 31 % étant plutôt d'accord.

En comparaison avec les résultats d'avril 2022, une proportion significativement plus faible d'électeurs canadiens en mars 2023 est d'accord avec l'énoncé voulant que tous les partis politiques soient du pareil au même et qu'il n'y ait pas vraiment de choix (40 % par rapport à 43 %).

Figure 19 : Perception de l’efficacité politique (suivi)

Figure 19 : Perception de l'efficacité politique

Q : En pensant au gouvernement et à la politique au Canada, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque : À des fins d'analyse, l'accord total a été calculé en additionnant le nombre de réponses « fortement d'accord » et « plutôt d'accord ».
Remarque : Cette question a été ajoutée en avril 2022.

Description de la « Figure 19 : Perception de l'efficacité politique  »

Ce graphique montre l'évolution de la perception de l'efficacité du gouvernement et de la politique au Canada. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Je ne pense pas que le gouvernement se soucie beaucoup de ce que des gens comme moi pensent : 65 %
    • Parfois, la politique et le gouvernement semblent si compliqués qu'une personne comme moi ne peut pas vraiment comprendre ce qui se passe : 51 %
    • Tous les partis politiques sont du pareil au même; il n'y a pas vraiment de choix : 40 %
  • 2022
    • Je ne pense pas que le gouvernement se soucie beaucoup de ce que des gens comme moi pensent : 66 %
    • Parfois, la politique et le gouvernement semblent si compliqués qu'une personne comme moi ne peut pas vraiment comprendre ce qui se passe : 52 %
    • Tous les partis politiques sont du pareil au même; il n'y a pas vraiment de choix : 43 %

Figure 20 : Perception de l’efficacité politique (résultats détaillés de mars 2023)

Figure 20 : Perception de l’efficacité politique (résultats détaillés de mars 2023)

Q : En pensant au gouvernement et à la politique au Canada, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 20 : Perception de l’efficacité politique (résultats détaillés de mars 2023) »

Ce graphique montre la perception de l'efficacité du gouvernement et de la politique au Canada. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Je ne pense pas que le gouvernement se soucie beaucoup de ce que des gens comme moi pensent.
    • Fortement d'accord : 26 %
    • Plutôt d'accord : 39 %
    • Plutôt en désaccord : 24 %
    • Fortement en désaccord : 6 %
    • Je ne sais pas : 5 %
    • Parfois, la politique et le gouvernement semblent si compliqués qu'une personne comme moi ne peut pas vraiment comprendre ce qui se passe.
    • Fortement d'accord : 12 %
    • Plutôt d'accord : 39 %
    • Plutôt en désaccord : 26 %
    • Fortement en désaccord : 19 %
    • Je ne sais pas : 4 %
    • Tous les partis politiques sont du pareil au même; il n'y a pas vraiment de choix.
    • Fortement d'accord : 10 %
    • Plutôt d'accord : 31 %
    • Plutôt en désaccord : 32 %
    • Fortement en désaccord : 22 %
    • Je ne sais pas : 5 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord que le gouvernement ne se soucie pas beaucoup de ce que les gens comme eux pensent :

  • Les électeurs de 35 à 54 ans (68 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les électeurs de tous les autres groupes d'âge.
  • Les répondants vivant en Alberta (74 %) ainsi qu'au Manitoba et en Saskatchewan (71 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux vivant au Québec (58 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (71 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux ayant fait des études universitaires (59 %) le sont moins.
  • Les répondants handicapés (73 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les répondants non handicapés (63 %).
  • Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (69 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui s'y intéressent (63 %).
  • Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (87 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux n'en ayant aucune (53 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (71 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux faisant en général confiance aux gens (58 %).
  • Les répondants qui se sentent fortement polarisés sur le plan politique (71 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui se sentent moins polarisés.

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord que la politique et le gouvernement semblent parfois si compliqués que des gens comme eux ne peuvent pas vraiment comprendre ce qui se passe :

  • Les femmes (57 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les hommes (45 %).
  • Les répondants de 18 à 34 ans (62 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que les 55 ans et plus (45 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (57 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (49 %).
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (63 %) ou ayant fait des études collégiales (55 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (44 %) le sont moins.
  • Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (68 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui s'y intéressent (44 %).
  • Les votants occasionnels (66 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les votants assidus (46 %).
  • Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (65 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les personnes ayant voté en 2021 (47 %).
  • Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (65 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux en ayant une connaissance (47 %).
  • Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (68 %) et ceux en ayant quelques-unes (56 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (37 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (58 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux faisant en général confiance aux gens (43 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique des États Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne (63 %), ainsi que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (67 %), sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (48 %) le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent fortement polarisés sur le plan politique (58 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui se sentent moins polarisés.

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord avec l'énoncé voulant que tous les partis politiques soient du pareil au même et qu'il n'y ait pas vraiment de choix :

  • Les répondants de 35 à 54 ans (44 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que les 55 ans et plus (36 %) le sont moins.
  • Les répondants du Canada atlantique (48 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux du Manitoba et de la Saskatchewan (34 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (47 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (38 %).
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (48 %) ou ayant fait des études collégiales (45 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (34 %) le sont moins.
  • Les électeurs immigrants (48 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les électeurs nés au Canada (39 %).
  • Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (51 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui s'y intéressent (36 %).
  • Les votants occasionnels (52 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les votants assidus (37 %).
  • Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (59 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les personnes ayant voté en 2021 (35 %).
  • Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (51 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux en ayant une connaissance (37 %).
  • Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (68 %) et ceux en ayant quelques-unes (43 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (24 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (48 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux faisant en général confiance aux gens (30 %).
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique des États Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne (51 %), ainsi que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (51 %), sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (38 %) le sont moins.
  • Les répondants qui se sentent fortement polarisés sur le plan politique (47 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui se sentent moins polarisés.

Polarisation affective

On a demandé aux répondants dans quelle mesure ils sont d'accord avec les deux énoncés suivants :

  • Je trouve qu'il est plus facile de m'identifier aux gens si je suis d'accord avec eux sur la politique.
  • Je trouve qu'il est plus difficile de m'identifier aux gens si je suis en désaccord avec eux sur la politique.

Les répondants ont plus souvent indiqué ressentir une affinité pour les gens avec qui ils sont d'accord sur la politique qu'une aversion pour ceux avec qui ils sont en désaccord : environ la moitié des répondants (49 %) affirment que dans une large mesure ou une mesure modérée, il est plus facile de s'identifier aux gens s'ils sont d'accord avec eux sur la politique, 13 % indiquant que c'est le cas dans une large mesure; et 38 % trouvent qu'il est plus difficile de s'identifier aux gens s'ils sont en désaccord avec eux sur la politique, 9 % indiquant que c'est le cas dans une large mesure.

Figure 21 : Perception de la facilité ou de la difficulté à s’identifier aux gens selon l’accord ou le désaccord sur la politique (résultats détaillés de mars 2023)

Figure 21 : Perception de la facilité ou de la difficulté à s’identifier aux gens selon l’accord ou le désaccord sur la politique (résultats détaillés de mars 2023)

Q :En pensant aux Canadiens avec lesquels vous pourriez être en accord ou en désaccord sur la politique, dans quelle mesure êtes-vous d'accord avec les affirmations suivantes? Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque : Comme cette question a été ajoutée en mars 2023, aucune comparaison n'est possible.

Description de la « Figure 21 : Perception de la facilité ou de la difficulté à s’identifier aux gens selon l’accord ou le désaccord sur la politique (résultats détaillés de mars 2023) »

Ce graphique montre les niveaux d'accord avec des énoncés concernant la polarisation affective. La répartition est la suivante :

  • Je trouve qu'il est plus facile de m'identifier aux gens si je suis d'accord avec eux sur la politique.
    • Dans une large mesure : 13 %
    • Dans une mesure modérée : 36 %
    • Dans une faible mesure : 27 %
    • Pas du tout : 17 %
    • Je ne sais pas : 6 %
  • Je trouve qu'il est plus difficile de m'identifier aux gens si je suis en désaccord avec eux sur la politique.
    • Dans une large mesure : 9 %
    • Dans une mesure modérée : 28 %
    • Dans une faible mesure : 34 %
    • Pas du tout : 22 %
    • Je ne sais pas : 7 %

Les réponses pour les deux énoncés ont été additionnées afin de mesurer la polarisation affective relativement à la politique, en postulant que plus une personne ressent une affinité pour les gens avec qui elle est d'accord sur la politique tout en ressentant une aversion pour ceux avec qui elle est en désaccord, plus elle est polarisée quant à la manière dont elle s'identifie aux autres sur le plan politique4.

Selon cette définition, près de la moitié des électeurs canadiens (48 %) ne se sentent pas polarisés quant à la manière dont ils s'identifient à d'autres Canadiens, c'est à-dire qu'ils ne trouvent pas qu'il est plus facile de s'identifier aux gens s'ils sont d'accord avec eux sur la politique ni qu'il est plus difficile de s'identifier aux gens s'ils sont en désaccord avec eux. En revanche, une minorité d'électeurs (14 %) se sentent fortement polarisés, c'est à-dire qu'ils trouvent qu'il est plus facile de s'identifier aux gens s'ils sont d'accord avec eux sur la politique dans une mesure modérée ou une large mesure et qu'il est, dans une mesure comparable, plus difficile de s'identifier aux gens s'ils sont en désaccord avec eux. Plus du tiers des électeurs (38 %) se sentent plutôt polarisés, se situant entre les deux groupes.

Figure 22 : Polarisation affective

Figure 22 : Polarisation affective

Q : En pensant aux Canadiens avec lesquels vous pourriez être en accord ou en désaccord sur la politique, dans quelle mesure êtes-vous d'accord avec les affirmations suivantes?
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 22 : Polarisation affective  »

Ce graphique montre les scores de polarisation affective des électeurs canadiens. La répartition est la suivante :

  • Ne se sent pas polarisé(e) – score de 0 à 2 : 48 %
  • Se sent plutôt polarisé(e) – score de 3 ou 4 : 38 %
  • Se sent fortement polarisé(e) – score de 5 ou 6 : 14 %

Remarque : Comme cette question a été ajoutée en mars 2023, aucune comparaison n'est possible.

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils ont un sentiment de polarisation dans la manière dont ils s'identifient aux autres sur le plan politique :

  • Les répondants de 18 à 34 ans (17 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés, tandis que les 55 ans et plus (12 %) le sont moins.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (16 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés que ceux qui ne s'y intéressent pas (9 %).
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (18 %) et ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (20 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés, tandis que ceux en ayant quelques-unes (10 %) le sont moins.
  • Les répondants qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (10 %), sont moins susceptibles de se sentir fortement polarisés que ceux qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne, la politique des États Unis ou la politique mondiale.

Confiance envers les gens

Une majorité d'électeurs (58 %) affirme qu'en général, on doit être prudent dans nos relations avec les autres, tandis que près de 4 électeurs sur 10 (39 %) estiment qu'on peut faire confiance à la plupart des gens. Ces résultats n'ont guère varié depuis avril 2022.

Figure 23 : Confiance envers les gens

Figure 23 : Confiance envers les gens

Q : En général, diriez-vous qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, ou qu'on doit être très prudent dans nos relations avec les autres?
Base : tous les répondants (n = 2 505).
Remarque : Cette question a été ajoutée à la deuxième vague, en avril 2022.

Description de la « Figure 23 : Confiance envers les gens »

Ce graphique montre l'attitude des répondants quant à la confiance qu'ils accordent aux gens. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • On devrait être très prudent dans nos relations avec les autres : 58 %
    • On peut faire confiance à la plupart des gens : 39 %
    • Je ne sais pas : 4 %
  • 2022
    • On devrait être très prudent dans nos relations avec les autres : 59 %
    • On peut faire confiance à la plupart des gens : 37 %
    • Je ne sais pas : 4 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'on peut faire confiance à la plupart des gens :

  • Les hommes (41 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que les femmes (36 %).
  • Les répondants de 55 ans et plus (48 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que les 18 à 34 ans (31 %) et les 35 à 54 ans (32 %) le sont moins.
  • Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (44 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que les répondants ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (35 %) ou détenant au plus un diplôme d'études secondaires (29 %) le sont moins.
  • Les répondants qui sont intéressés par la politique (44 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux qui ne s'y intéressent pas (26 %).
  • Les votants assidus (43 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que les votants occasionnels (25 %).
  • Les répondants ayant voté à l'élection générale de 2021 (43 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux qui avaient le droit de vote, mais n'ont pas voté (26 %).
  • Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (42 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux n'en ayant pas (26 %).
  • Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (55 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que les répondants en ayant quelques-unes (32 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (22 %) le sont moins.
  • Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (43 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles sur la politique des États Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne (28 %), et ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (20 %), le sont moins.

Croyances conspirationnistes liées au gouvernement

En mars 2023, les croyances conspirationnistes générales liées au gouvernement demeurent à un niveau semblable à celui d'avril 2022, avec moins de la moitié des répondants qui acceptent chacune des théories présentées comme étant probablement ou tout à fait vraie. La théorie voulant que certains événements importants soient le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux est la plus acceptée (42 %) : 10 % des répondants pensent qu'elle est tout à fait vraie, et 32 % croient qu'elle est probablement vraie. Près du tiers des répondants (32 %) pensent que des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu (9 % affirment que cette théorie est tout à fait vraie, et 23 % affirment qu'elle est probablement vraie). Un électeur canadien sur 5 (20 %) pense que le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme (6 % affirment que cette théorie est tout à fait vraie, et 14 % affirment qu'elle est probablement vraie).

Par rapport à avril 2022, des proportions similaires de répondants acceptent chacune des théories conspirationnistes comme étant vraie en mars 2023. Toutefois, une proportion significativement plus faible de répondants croit en mars 2023 qu'il est tout à fait faux que le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme (45 % par rapport à 50 % en avril 2022).

Figure 24 : Croyances conspirationnistes (suivi)

Figure 24 : Croyances conspirationnistes (suivi)

Description de la « Figure 24 : Croyances conspirationnistes (suivi) » :

Ce graphique montre l'évolution de l'opinion des répondants sur la véracité de certaines théories du complot. La répartition est la suivante :

  • 2023
    • Certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux : 42 %
    • Des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement : 32 %
    • Le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme : 20 %
  • 2022
    • Certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux : 41 %
    • Des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement : 32 %
    • Le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme : 18 %
  • 2021
    • Certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux : 40 %
    • Des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement : 30 %
    • Le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme : 17 %

Figure 25 : Croyances conspirationnistes (résultats détaillés de mars 2023)

Figure 25 : Croyances conspirationnistes (résultats détaillés de mars 2023)

Q : On entend souvent des débats sur la question de savoir si le public est informé de toute la vérité sur diverses questions importantes. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous pensez que chaque affirmation est vraie ou fausse.
Base : tous les répondants (n = 2 505).

Description de la « Figure 25 : Croyances conspirationnistes (résultats détaillés de mars 2023) »

Ce graphique montre l'opinion des répondants sur la véracité de certaines théories du complot. La répartition est la suivante :

  • 1. Certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux.
    • Tout à fait vrai : 10 %
    • Probablement vrai : 32 %
    • Probablement faux : 24 %
    • Tout à fait faux : 21 %
    • Je ne sais pas : 13 %
  • 2. Des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement.
    • Tout à fait vrai : 9 %
    • Probablement vrai : 23 %
    • Probablement faux : 28 %
    • Tout à fait faux : 29 %
    • Je ne sais pas : 12 %
  • 3. Le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme.
    • Tout à fait vrai : 6 %
    • Probablement vrai : 14 %
    • Probablement faux : 20 %
    • Tout à fait faux : 45 %
    • Je ne sais pas : 15 %

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il est tout à fait ou probablement vrai que certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux :

  • Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (45 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (40 %).
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (48 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (48 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (35 %) le sont moins.
  • Les électeurs immigrants (47 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie ainsi que les électeurs nés au Canada (41 %).
  • Les votants occasionnels (46 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les votants assidus (41 %).
  • Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (51 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (39 %).
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (49 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux faisant en général confiance aux gens (33 %).
  • Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (47 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (39 %) le sont moins.

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il est tout à fait ou probablement vrai que des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement :

  • Les électeurs de 18 à 34 ans (38 %) et de 35 à 54 ans (36 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que les 55 ans et plus (25 %) le sont moins.
  • Les électeurs de l'Ontario (36 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs du Québec (26 %).
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (41 %) ou ayant fait des études collégiales (35 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux ayant fait des études universitaires (27 %) le sont moins.
  • Les électeurs autochtones (45 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non autochtones (31 %).
  • Les électeurs immigrants (40 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs nés au Canada (30 %).
  • Les votants occasionnels (45 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les votants assidus (28 %).
  • Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (47 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (28 %).
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (40 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux faisant en général confiance aux gens (21 %).

Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il est tout à fait ou probablement vrai que le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme :

  • Les électeurs de 18 à 34 ans (23 %) et de 35 à 54 ans (25 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que les 55 ans et plus (15 %) le sont moins.
  • Les électeurs vivant en Ontario (23 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux vivant au Québec (15 %) le sont moins.
  • Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (23 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (19 %).
  • Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (29 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (15 %) le sont moins.
  • Les électeurs autochtones (34 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non autochtones (19 %).
  • Les électeurs immigrants (26 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non immigrants (18 %).
  • Les votants occasionnels (33 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les votants assidus (16 %).
  • Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (34 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (16 %).
  • Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (25 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux faisant en général confiance aux gens (13 %).
  • Les répondants qui se sentent plutôt (23 %) ou fortement (26 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (17 %) le sont moins.

Les répondants sont classés en trois catégories : ceux qui ont de fortes croyances conspirationnistes, ceux qui en ont quelques-unes, et ceux qui n'en ont aucune. Les répondants qui ont accepté tous les énoncés susmentionnés comme étant probablement ou tout à fait vrais ou qui ont accepté deux de ces énoncés comme étant tout à fait vrais sont définis comme ayant de fortes croyances conspirationnistes. Ceux qui ont rejeté tous ces énoncés en affirmant qu'ils étaient probablement ou tout à fait faux entrent dans la catégorie des répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste. Tous les autres sont définis comme ayant quelques croyances conspirationnistes. Selon ces définitions, 16 % des répondants de mars 2023 ont de fortes croyances conspirationnistes, 48 % ont quelques croyances conspirationnistes, et 36 % n'ont aucune croyance conspirationniste.

Notes de bas de page

1 Le terme « votants assidus » désigne les personnes ayant rapporté avoir voté, depuis qu'elles en ont le droit, à toutes ou à la plupart des élections (municipales, provinciales ou fédérales). Le terme « votants occasionnels » désigne les électeurs n'ayant rapporté avoir voté qu'à peu d'élections ou à aucune élection.

2 Une élection générale fédérale s'est tenue le 20 septembre 2021, soit entre les vagues d'avril 2021 et d'avril 2022 du sondage.

3 La confiance de chaque sous-groupe accordée à d'autres institutions est indiquée dans les tableaux de données accompagnant le présent rapport.

4 Plus précisément, un score allant de 0 (« Pas du tout ») à 3 (« Dans une large mesure ») a été attribué à la réponse pour chaque énoncé, et les deux scores de chaque répondant ont été additionnés pour créer un score de polarisation affective total allant de 0 à 6. Un score de 5 ou 6 indique que le répondant se sent fortement polarisé, un score de 3 ou 4 indique qu'il se sent plutôt polarisé, et un score de 0 à 2 indique qu'il ne se sent pas polarisé.